Ceux qui t'aiment
Le récit d'une star du foot.
Davodeau Football Les Roux ! Sport
L’effervescence est à son comble en cette veille de finale de football opposant le FCE aux Italiens. Titou, la star du FCE, est sans cesse sollicité par une vieille femme qui lui réitère la même supplique : venir au repas d’anniversaire de son mari, atteint d’une grave maladie et fan inconditionnel de Titou. Surmontant ses réticences, il accepte et passe une agréable soirée jusqu’à l’arrivée d’un invité surprise qui va faire basculer son destin de façon tragique...
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Date de parution | Octobre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ne suis pas particulièrement attiré par le dessin d’Etienne Davodeau. il reste pourtant un dessinateur prolifique, mais il faut se rendre à l’évidence, parmi les milliers de BD de ma bibliothèque , c'est la seule que je possède de lui ! D’ailleurs je ne sais même plus si la BD m’a été offerte ou si je l'ai achetée d’occasion dans un vide grenier. Ce dont je suis sûr, c’est que je ne l’ai pas achetée neuve ! Je vais le dire, le dessin est moche avec un brin naïf. Cela ne correspond pas du tout à ce que j’apprécie. Mais je vais être ouvert ! Je ne referme pas cet album. Je vais le lire. Et d’une traite ! Bon je vous l’avoue, il pleut et je n’ai pas grand-chose à faire. Cela va m’occuper ! Vous voulez que je vous dise ? J’ai bien fait. Voilà une BD qui dénonce la bêtise des supporters mais aussi l’aliénation des hommes face aux énormes quantités d’argent brassées dans le football. Bien évidemment cela incite certains à franchir la ligne blanche. De là à faire un succédané de l’histoire du baron Empain, c’est peut-être exagéré et pas nécessaire. Ça se lit. De là à faire son acquisition, il y a un grand fossé que je ne franchis pas. A vous de voir.
Avant de lire cette BD je suis allé voir les autres avis mais c'est sans trop d'a priori que je me suis attaqué à ma lecture. Hélas, force est de constater que tout cela ne vole pas bien haut. Des personnages improbables et une intrigue fort peu palpitante. Comme le note Mac Arthur dans son avis, la partie la plus intéressante concerne les supporters français obligés de négocier avec les Italiens pour le voyage en car, et encore. Pour le reste le dessin est du Davodeau classique , l'histoire est bien menée mais le fond qui si j'ai bien compris se veut une dénonciation du foot business, rate sa cible. Match nul ??? Pas d'achat donc et lecture tout à fait dispensable.
« Ceux qui t’aiment » n’est pas le meilleur album de l’auteur, ça c’est sûr ! L’histoire est loufoque dans le mauvais sens du terme : décousue, improbable, et finalement assez peu intéressante. On ne croit pas une secondes aux personnages et à leurs actions, et le message sur fond de football me parait bien ballot. Le dessin est sympa, et la narration fluide (comme d’habitude chez cet auteur), mais globalement je ne retiens pas grand chose de ma lecture. Davodeau m’avait habitué à plus de profondeur dans ses récits.
Après avoir été déçu par Le Réflexe de survie et Anticyclone, j’ai malgré tout persévéré sur ma lancée… C’est pas encore ça ; sujet qui ne m’intéresse pas, des personnages complètement irréels et une intrigue complètement loufoque pour un truc qui se veut ancré dans notre époque. Le fait que je ne sois pas passionné par ce sport abrutissant et ennuyeux qu’est le football ne m’a vraiment pas aidé à rentrer dans cette histoire où l’on suit des fanatiques qui ne vivent que pour regarder des écervelés jouer à la baballe. Le message qu’il fait passer par le biais de ces joueurs bizarrement humains (avec tout le fric qu’ils gagnent, j’ai du mal à croire en leurs réactions) ne m’a, une fois de plus, pas vraiment parlé.
Cette lecture a commencé d'une façon surprenante: nous avons un gardien de but qui marque volontairement contre son camp lors d'une finale très importante pour tout un pays. C'est le coup de grâce! Davodeau nous conte alors l'histoire d'une jeune footballeur à l'image de notre champion Zidane (dont le surnom est Titou à la place de Zizou) par le biais d'un flash-back. Le lecteur va ainsi comprendre ce qu'il s'est passé pour en arriver là. Voulait-il là dénoncer les travers de la popularité à travers le football? Voulait-il dénoncer les fans de football adulant les sportifs comme des Dieux? Voulait-il dénoncer les manoeuvres des clubs? Il y a un peu de tout cela comme pour faire un pied de nez à toute cette absurdité qu'est le football roi. L'humanité des personnages est touchante et on est vite pris par le jeu. Cela ne sera pas une bd qui fera date mais cela reste très agréable à la lecture.
Voici sans doute le moins bon album de Davodeau, que j'apprécie énormément par ailleurs. Titou, centre-avant du CFE se fait enlever après s'être rendu chez un de ses fans. Cela aurait pu être crédible si les auteurs du rapt n'avaient été aussi improbables : un ancien emballeur de pizzas, un vieux aux poumons usés et un vétérinaire ancien militaire. De plus, ce gentil Zizou ... euh pardon, Titou est une vraie tête à claques. J'en aurais presque regretté que ses ravisseurs ne lui aient coupé une jambe. Comme beaucoup, j'ai préféré l'histoire parallèle de ces fans obligés de négocier avec le camp adverse pour remplir un car. La fin de l'album est également ratée car irréaliste et sa démagogie de cour de récré est gonflante. Reste une réflexion sur la valeur d'un être humain, que l'on achète, loue, vend et que l'on finit par voler. Mais, monsieur Davodeau, est-ce réservé aux footballeurs. Ne signez-vous pas des contrats avec vos employeurs, qui vous engagent en fonction de vos capacités à faire rêver ou à atteindre un résultat ? Ceux-ci ne vous autorisent-ils pas à signer un contrat, temporaire ou définitif, chez leurs concurrents, moyennant dédommagement ? N'est-ce pas là une sorte de location, de vente ? Se vendre, en tout ou en partie, en échange d'une rémunération, cela s'appelle "travail rémunéré", et, du boulanger-artisan au PDG de multinationale, tous nous adoptons ce comportement. La réflexion aurait donc mérité plus de nuances et de finesse. Un 2 toutefois grâce à cette famille de supporters, bien crédible et amusante celle-là, et à quelques dialogues de qualités. Mais un "Davodeau" en très petite forme.
Peu de gens le savent, mais Tintin est devenu joueur de foot ! Comme il trouvait que le foot c'est moins prestigieux, il décida de changer son nom. En tout cas, il est toujours aussi gentil car il va à l'anniversaire d'un de ses fans. Malheureusement pour lui, il se fait kidnapper par l'ami un peu saoul du fêté et c'est là que j'ai décroché du récit. Je n'ai pas accroché une seule minute à la prise d'otage que je ne trouve pas très crédible. Le pire vient de la morale finale qui est totalement ridicule. Il y a aussi une petite histoire dans cet album qui concerne des fans de foot et un car. Étrangement, je la préfère à celle du kidnapping bien qu'elle ne soit pas une réussite.
Je n’irai pas par mille chemins, cette bd m’est tombée des mains ! Rien à faire, je n’aime pas les bd cataloguées hors documentaires d’Etienne Davodeau (même « Chute de Vélo » ne m’a pas convaincu). « Ceux qui t’aiment » m’est apparue très correcte graphiquement. Pour ceux qui apprécient les récits documentaires (« Un homme est mort », « Rural » et « Les mauvaises gens ») de cet auteur, ils reconnaîtront tout de suite son style. Le trait d’Etienne Davodeau est fin, un peu brouillon parfois sans que ça le soit réellement. Et puis, il y a cette mise en couleurs que j’aime énormément de ce dessinateur, j’adore sa façon d’utiliser des tons bruns et chauds pour créer des ambiances à la limite de l’oppression. Je n’ai pas de reproches particulièrement à émettre sur la narration ni sur le cadrage ou la mise en page. Etienne Davodeau raconte son histoire d’une façon simple sans effet spectaculaire et c’est réussi ! A mon avis, c’est plutôt au niveau du scénario que le bât blesse. « Ceux qui t’aiment » se veut être une satire du monde du foot avec ses dérapages sur la « valeur marchande » des joueurs, sur le comportement de ses dirigeants et sur la bêtise des supporters. En fait, c’est l’accumulation de situations invraisemblables, d’incohérences scénaristiques et l’aspect trop caricatural du monde footballistique qui m’ont fait rebuter cette lecture. Avec ce one-shot, les lecteurs ont le droit en vrac à un enlèvement d’un joueur de foot, puis à l’envoi d’un doigt du footballeur à ses dirigeants, à des supporters un peu simple d’esprits… et j’en passe ! J’ai eu l’impression que l’auteur a voulu faire des joueurs de foot des victimes du business et de la pression de leurs fans… je trouve tout ça très burlesque étant donné que la majorité des footballeurs sont conscients des effets de la célébrité et qu’ils la manipulent (de là, à croire que les stars du foot se baladent sans garde du corps et acceptent des rendez-vous avec des inconnus : je rêve !). Au final et bien que j’aime le coup de patte et la mise en couleurs d’Etienne Davodeau, « Ceux qui t’aiment » ne m’a pas du tout convaincu. Le scénario est trop léger et trop invraisemblable pour que je l’apprécie. De plus, tous les personnages me sont apparus caricaturaux. C’est d’autant rageant que cet album soit, à mon avis, raté car le thème du foot est traité d’une façon rare dans la bande dessinée ! Lecture à oublier…
J'ai emprunté cette BD pour son auteur. Je n'avais jamais entendu parler de ce one-shot. La lecture fut fade, je ne suis pas rentré dans l'histoire. On est loin des superbes productions de Davodeau... Le dessin est sans surprise, l'avis prévaut surtout pour le scénario : je l'ai trouvé absurde, sans finalité, insipide. Peut-être une question de goûts.... Cette BD ne finira pas dans ma bibliothèque en tout cas.
Note approximative : 2.5/5 Hmm... Pas très convaincu... J'ai trouvé le sujet relativement original, le monde du foot et des joueurs pro, le monde des supporters, et une intrigue policière pour lier le tout. On retrouve la façon de raconter fluide et simple que maîtrise Davodeau, et le type de personnages qu'il affectionne, toujours proches du peuple. Il y a des passages que j'aime bien dans cet album. J'ai assez ri au moment de la négociation entre supporters français et italiens. J'ai trouvé assez intéressante la réflexion sur la façon dont les joueurs pro sont considérés comme des objets qui appartiennent successivement à leurs clubs, leurs sponsors, leurs fans et aux médias (quoique j'ai quand même du mal à les plaindre quand on voit le salaire des sportifs les plus sponsorisés). Mais différentes choses ont empêché le courant de passer entre cette BD et moi. ****SPOILER**** Le caricatural kidnappeur, ancien soldat brutal et bourré au gros rouge. La façon cavalière et ambigüe dont son club traite l'enlèvement de son joueur vedette. La façon dont le vieux fan du joueur accepte de participer à l'enlèvement et ne pense même pas à appeler la police. L'apparition impromptue de la femme de ce vieux au milieu de la négociation de libération sans qu'on sache ce qu'elle fiche là, puis ensuite on ne sait trop pourquoi de l'ami du joueur enlevé : comment a-t-il su qu'il fallait venir à cet endroit ? Et tout l'aspect un peu caricatural et naïf du récit.*** fin du SPOILER *** Bref, j'ai lu cette BD sans déplaisir mais je ne suis pas convaincu par son contenu.
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