Bourrelet comics
Histoire courtes de Stéphane Blanquet (certaines publiées dans Jade; Lapin; Actuel...) faisant suite au recueil Guimauve. Repris avec Guimauve entre autres dans l'intégrale "Guimauves" publiée par Cornélius en 2017 (voir fiche intégrale).
Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Suite d'histoire autour du handicap, du difforme... Les obsessions habituelle de Blanquet. De l'humour noir et du fantastique habillent ces histoires.
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Date de parution | Février 2002 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
En 1997, Cornélius publiait Guimauve, recueillant des histoires courtes « de jeunesse » de Stéphane Blanquet, pré publiées dans diverses revues. Un deuxième tome était annoncé, mais n’avait pas vu le jour. On peut considérer que ce « Bourrelet comics » en fait office, puisqu’il reprend le « reste » des histoires courtes publiées par Blanquet entre 1995 et 1999, dans Jade (une dizaine d’histoires autour de « L’homme qui ne marchait pas »), Lapin (une histoire à quatre mains avec Matt Konture), Actuel, auxquelles ont été ajoutées deux ou trois petites histoires plus ou moins longues. C’est donc l’éditeur Les Loups sont Fâchés – qui ne publiera ensuite que de la poésie surréaliste – qui prend le relais de Cornélius (mais il y a une claire filiation entre le travail de Blanquet et le surréalisme). Comme souvent, Blanquet met ici en scène ses obsessions, c’est-à-dire le handicap, le difforme, le malsain, la sexualité débridée, « l’anormal », il se met même directement en scène en servant de modèle physique à plusieurs personnages (c’est lui « l’homme qui ne marchait pas » par exemple). A noter que l’histoire réalisée avec Matt Konture pour la revue de l’Association Lapin est intéressante, puisque les deux auteurs y livrent (de manière plus ou moins humoristique) leurs influences majeures. C’est donc un document intéressant pour qui s’intéresse à ces deux auteurs. Les dessins, en Noir et Blanc, sont proches de certains comics américains (Burns en particulier). Mais ce dessin, comme les histoires d’ailleurs n’est pas encore celui de la maturité pour Blanquet. Le ton est au morbide, mais aussi à l’humour noir, avec comme d’habitude une bonne dose de fantastique (comme cette avant dernière histoire où tous les objets sont doués de vie). A réserver peut-être aux fans de Blanquet (dont je suis !).
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