Tango (Show ga Hanetara Aimashou)
Cinq histoires courtes qui ont lieu dans les mondes artistiques de la danse, de la peinture et de la musique, le thème complet étant une dichotomie d'espoir et le désespoir aussi bien que la passion et l'angoisse.
Gays et lesbiennes La Danse Les petits éditeurs indépendants Yaoi
Théo, danseur professionnel, est aujourd’hui incapable de remonter sur scène depuis que sa mère est morte. Pour se changer les idées et sur le conseil d’un ami, il va voir un film dans lequel joue Darren, un acteur prometteur et au succès grandissant. Par jeu, ils s’embrassent mais loin de passer inaperçus, ils deviennent le centre de rumeurs lancés par un magazine people… Un premier manga où le sens artistique de l’auteure parvient à créer un univers dans lequel se mêlent la tradition esthétique japonaise de Kyôto à l’exubérance du monde des stars holywoodiennes. Une histoire d’amour et de passion où les contraires vont peut-être une nouvelle fois s’attirer…
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Date de parution | 18 Août 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Est em est une auteure de mangas reconnue au Japon, elle a d'ailleurs été choisie par Tsukasa Hojo pour dessiner le spin-off de City Hunter consacré à Umibôzu. Alors, que vaut Tango, seul manga d'Est Em disponible en France ? Eh bien, c'est une très bonne surprise. Tout d'abord, réglons le problème du titre : je ne sais pas pourquoi il s'appelle « Tango » en français vu que le titre japonais est Show Ga Hanetara Aimashou, ce qui correspond au titre de la seconde nouvelle du recueil , cela peut se traduire à peu près par « Séduis moi lorsque le show se termine ». Le one-shot ne parle pas de danse au premier degré (même si il en est question dans la première histoire), mais plutôt de la danse entre des personnages ayant peur de se dévoiler l'un à l'autre. Venons en au dessin : Est Em a un trait très particulier, semblable à celui de Nastume Ono (Gente), inspiré de la BD européenne ; le mélange d'influences donne un trait agréable à regarder et original, et très facilement reconnaissable. Le dessin participe également à l'ambiance du titre : en effet, Est Em, c'est d'abord de l'onirisme et de la poésie, le fait que les histoires soient courtes ou «peu développées » est voulu. Dans toutes ces histoires, on assiste à des instants volés, des secondes d'éternité, des jeux entres personnages perdus dans leurs vies. J'ai beaucoup aimé l'histoire dans un style fantastique « Néro » qui est une bonne surprise, et est la seule, avec Monochrome (mettant en scène les mêmes personnages), qui ne parle pas d'une relation entre deux hommes. J'ai également bien aimé « Des Cigales le long d'une route d'été », qui est une jolie petite histoire sur un amour perdu. Il reste cependant impossible de parler d'Est Em sans évoquer l'homosexualité masculine, qui fait partie intégrante de ses travaux, et, à contre-courant total du reste des publications «boys love » actuelles, privilégie les sentiments et une mise en scène très étudiée aux scènes de sexe faciles. De plus, tous les personnages sont adultes, ce qui change du cliché de la romance lycéenne. Il y a une seule scène de sexe dans « une fois le spectacle terminé » (suite de la première histoire « lever de rideau ») très soft et bien dessinée. Ce qui ressort le plus de ce recueil d'histoires courtes c'est le côté presque abstrait des relations entre les personnages et la narration déstructurée, ceci est renforcé par les évocations à l'art et certaines planches très jolies, comme la scène de Carmen au début de « lever de rideau », ou le jumeau cherchant sa moitié disparue dans « Néro ». Au final, c'est un manga agréable à lire avec un dessin original, je le recommande, et pas seulement à ceux qui aiment la romance. Avec un peu de chance, peut-être qu'un jour les autres mangas de l'auteure comme « Equus » seront édités en France ?
Je n’ai pas été convaincu par ce recueil de petites histoires. Aucune ne sort véritablement du lot. C’est un peu fade pour séduire. Si j’étais scénariste, nul doute que j’aurais trouvé certainement d’autres accroches. Il y a un manque évident de direction et de construction dans la mise en scène. Reste évidemment une certaine ambiance mais les auteurs oublient que cela ne fait pas tout. Or, il manque l’essentiel à savoir la saveur. Le tango est une danse passionnelle. Il n’en sera nullement question. Juste deux nouvelles sur la danse mais le ballet de Moscou ce qui n’est pas la même chose. Bref, je me suis mortellement ennuyé. Que dire de plus ? On peut passer son chemin pour trouver une danse plus attractive comme la zumba par exemple.
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