Pieter Bruegel

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Après Van Eyck, Goya et Toulouse-Lautrec, c’est au tour de Pieter Bruegel d'être mis en lumière par la collection des Grands Peintres. Un ouvrage parfait pour découvrir l’un des maîtres de la peinture hollandaise.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII La Flandre belge - Vlaanderen Peinture et tableaux en bande dessinée

5 juin 1568, Bruxelles. Les comtes d’Egmont (gouverneur de la Flandre et de l’Artois) et de Hornes s’apprêtent à être décapités, pour l’exemple, reconnus coupables de trahison. Ce sont des opposants à la politique de Philippe II, roi d’Espagne, qui règne en tyran sur les Pays-Bas. Cette décision, c’est Ferdinand Alvarez de Tolède, Monseigneur le Duc d’Albe qui l'a prise. Par cet acte, il cherche à éteindre la révolte menée par Guillaume de Nassau, prince d’Orange, à la tête des Gueux, qui combat pour la liberté de la Flandre. Il est aidé dans sa quête par cinq hommes, dont le Duc ignore tout, tant le nom que le faciès. Pour découvrir l’identité de ces traîtres, le Duc d’Albe cherche à mettre la main sur un tableau les représentant, réalisé par un peintre mystérieux. Il a demandé à Don César Blasco de Lopez, plus connu sous le nom de « Diable Rouge » de le trouver. Mais sur le terrain, rien n'est simple : le Diable Rouge doit faire face aux insurgés qui lui tendent un piège…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Juin 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Pieter Bruegel © Glénat 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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17/01/2016 | Erik
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Par Ro
Note: 3/5
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Cet album n'a rien d'une biographie de Pieter Bruegel dit l'Ancien. Il se contente de se servir du personnage en trame de fond, usant de ses peintures comme éléments de l'intrigue et de son influence artistique sur certaines scènes et certaines péripéties (même si dans ce dernier cas, on a aussi une forte influence de Jérôme Bosch, lui-même inspirateur de Bruegel). Bruegel l'Ancien nous avait permis d'obtenir un témoignage visuel de la Flandres de l'époque, c'est ce que j'aime chez lui, et c'est ce à quoi les auteurs de cette BD rendent hommage avec leurs décors enneigés et le cadre historique de leur récit. Nous sommes placés en 1568, à l'époque où la population flamande se révolte contre les Espagnols qui règnent sur leurs terres et où elle subit la répression sanglante de ces derniers. C'est une intrigue de rébellion et de combats à laquelle nous avons droit, centrée autour de la poursuite d'un tableau permettant d'identifier les meneurs secrets de la révolte. S'y ajoute une touche de magie avec les interventions fantasmagoriques d'une sorcière liée à la cause des rebelles. J'ai apprécié ce cadre original et le fait d'utiliser la peinture au cœur d'un récit d'aventure. Les brèves explications du contexte sont un peu compliquées au tout début mais par la suite, on est très vite porté par l'action et le rythme. L'utilisation initiale du fantastique m'a surpris mais pourquoi pas. Le dessin est un peu raide et pas toujours très beau mais comme dit plus haut, j'ai bien aimé les moments où il s'inspire des tableaux de Bruegel. Et de manière générale, j'ai apprécié la mise en scène d'une part du folklore historique des Flandres. Par contre, j'ai trouvé la fin assez confuse. Je n'ai pas compris la nouvelle utilisation du fantastique que je trouvais inutile et embrouillée. Et la conclusion du récit m'a laissé assez circonspect, avec une petite impression de tout ça pour ça, de bancal. Dommage car le reste de l'histoire tenait assez bien la route.

18/07/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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C'est sans doute l'un des meilleurs titres de cette collection sur les grands peintres. Et pourtant, on ne verra pas une seule fois Pieter Bruegel. C'est l'ombre de l'artiste qui plane sur cette BD tournée vers l'action en plein coeur d'un conflit entre le roi Philippe II d'Espagne et les insurgés flamands menés par le Prince d'Orange pour gagner la liberté. Il est en effet question d'un tableau qui pourrait donner l'identité des conspirateurs. Le terrible Duc d'Albe va se servir du diable rouge pour trouver le peintre mystérieux. ce personnage en couverture fait peur de par son masque porté à la manière d'un Dark Vador. Georges Lucas n'avait rien inventé. La terreur a existé à travers l'Histoire. On ne verra qu'un seul tableau à savoir les mendiants aujourd'hui exposé au Musée du Louvre. C'est celui-ci qui sert de fil conducteur à ce récit. On regrettera de plonger dans le fantastique. Il est vrai que ce peintre se tourne vers un univers plutôt démoniaque et onirique. Les auteurs sont donc restés dans le ton en offrant une vision fantasmée de son oeuvre.

17/01/2016 (modifier)