Descender
La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l'apparition, il y a dix ans, des Récolteurs, des robots de la taille d'une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes.
Auteurs canadiens Image Comics Les intelligences artificielles (I.A.) Robots Space Opera
C'est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s'éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l'héritage et es véritables intentions des Récolteurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s'emparer.
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Date de parution | 29 Janvier 2016 |
Statut histoire | Série terminée (Voir suite dans Ascender) 6 tomes parus |
Les avis
Cool, voilà une bonne série de space opéra, ce qui n’est pas si fréquent. Elle mêle space opéra et robotique comme cela a déjà été cité. Nombre de personnages & d’intrigues parallèles qui se croisent, s’entremêlent, se séparent pour finir par se regrouper en un beau bouquet final au 6ème et dernier tome. Je me suis presque plus attaché aux personnages robotisés principaux qu’aux êtres carboniques comme ils les appellent. J’ai bien aimé les dessins en aquarelle avec des couleurs chatoyantes, des beaux contrastes couleur chaude, couleur froide. On sent que l’aquarelle a permis une totale liberté de trait à Jeff Lemire. En tout cas, de l’aquarelle pour du space opera, je n’avais pas encore vu, là ça fonctionne bien, c’est très original. En avant-propos de chaque tome, la présentation des personnages, des planètes, des organismes à laquelle on peut se reporter, facilite la lecture et évite de s’y perdre car il y a de nombreuses ellipses et séquençages dans l’intrigue. Et le plaisir continue avec la saison 2 ! Ascender (Note 4/5), (3 tomes sortis au moment ou j’écris ces lignes) qui renouvelle très bien la série en incorporant de la dark fantasy.
Je mets mon avis à jour suite à la lecture de l’intégrale de la série, je laisse ma note à 4/5 et je réactive mon coup de cœur ! Les 2 premiers albums m’avaient vraiment enchanté, mais j’avais un peu peur que la série s’essouffle sur la longueur. Je ressors cependant satisfait de ma lecture des 6 tomes, malgré quelques petits reproches. Je note déjà un petit souci de rythme, assez courant avec le format périodique américain : un début « en fanfare », un ralentissement au milieu, puis une fin très dense. Je m’étonne aussi de petit raccourcis scénaristiques un peu bizarres (par exemple dans le tome 4 quand Driller and Mizerd titubent pendant des heures dans des galeries obscures, pour ressortir comme par hasard dans le centre de la ville où ils se rendaient). Mais ces petits soucis ne m’ont pas gâché la lecture pour autant. Le thème central de cette aventure est la robotique, et plus particulièrement la coexistence entre des robots de plus en plus perfectionnés et les autres races de l’univers. Les sujets abordés sont classiques pour ce genre d’histoire, mais intéressants et remarquablement bien intégrés. Les personnages sont bien développés, et il faut avouer que l’auteur parvient à boucler son histoire, et à fournir des réponses à toutes les questions posées en cours de route, ce qui n’était franchement pas gagné. Les explications fournies dans le tome 6 sont logiques et satisfaisantes, et j’ai trouvé la toute fin de l’histoire très belle. Elle se suffit, mais sert aussi de tremplin vers le 2eme cycle : Ascender. La mise en image est notable pour ses magnifiques couleurs aquarelles, un choix qui peut surprendre mais qui fonctionne remarquablement (une fois une période d’acclimatation passée), et apporte une certaine poésie à l’univers décrit. Les planches sont magnifiques, et surtout très lisibles. Une superbe histoire de science-fiction, bouclées en 6 tomes. A conseiller aux amateurs du genre.
Descender aurait pu n’être qu’un space-opera comme il en existe tant. On retrouve en effet dans ce récit les éléments essentiels du genre : une flopée de personnages d’importance (comptez-en une bonne dizaine), des mondes multiples et variés, des combats spatiaux, une lutte entre les ‘organiques’ et les ‘technologiques’, un personnage central objet de toutes les convoitises et catalyseur des passions. Oui, Descender aurait pu n’être que cela… et ç’aurait déjà été pas mal. Sauf que ses deux auteurs ont, grâce à leurs talents respectifs, su placer la série un cran plus haut. Au niveau du dessin, Dustin Nguyen nous propose un rendu personnel et original. Je trouve passablement injuste de traiter ce travail de brouillon ou de ne voir que de simples esquisses là où chaque planche est une peinture. Et si les arrière-plans des scènes se déroulant dans des vaisseaux peuvent choquer par leur blancheur, ce choix se justifie pleinement puisque nous sommes à l’intérieur de vaisseaux à l’éclairage clinique et froid. Après, c’est une question de goût et je peux parfaitement comprendre que ce style ne charme pas tout le monde. A titre personnel, j’ai beaucoup aimé, justement parce que c’était différent de ce que l’on m’offre d’habitude, tout en restant soigné, fignolé, très lisible, expressif et typé. Bien dans la ligné de ce que propose Jeff Lemire quand il est aux pinceaux (et je le soupçonne d’avoir réalisé beaucoup de croquis préparatoires) mais avec un rendu plus abouti et plus de profondeur dans les planches. Au niveau du scénario, Jeff Lemire excelle une fois de plus dans la construction de ses personnages, classiques et complexes à la fois. Un des personnages essentiels de ce récit, personnage auquel en tant que lecteur nous sommes amenés à nous identifier, est lâche, faible et menteur. C’est, je trouve, hyper-casse-gueule de partir dans ce genre d’aventure avec un tel personnage comme ‘héros’, d’autant plus qu’il ne compense pas ses faiblesses par un sens de l’humour imparable ou une belle gueule… et pourtant ce personnage me touche. Je l’aime et le déteste à la fois : il est humain. Multipliez ce type de profil par 10, ajoutez des rôles secondaires marquants et vous comprendrez ma fascination pour le panel de personnages proposés. Au niveau de la mise en page, le travail du duo est impressionnant. Structures en flash-backs, chapitres sans paroles où trois actions se déroulent dans trois lieux différents sur le même laps de temps, sauts constants d’un lieu à un autre, d’une époque à une autre… et pourtant tout cela reste d’une simplicité de compréhension remarquable. J’ai aimé ce renouvellement constant, j’ai aimé les multiples recoupements qu’offre ce scénario… et j’ai adoré le fait que tout reste toujours d’une grande lisibilité. Pas besoin de revenir en arrière pour comprendre un passage, pas besoin d’avoir fumé un joint pour entrer dans un délire d’auteur, tout est ‘simple’, bien raconté et profondément humain. Enfin, le final est à la hauteur de mes espérances… même s’il annonce un nouveau cycle (sous la forme d’une nouvelle série). Car il s’agit bel et bien d’une vraie fin, conforme à l’esprit de la série, belle et triste à la fois. Je suis rentré dans Descender en me disant que c’était pas mal. J’en sors totalement conquis.
Je n'ai pas fait une passion de cette BD mais j'ai bien accroché. Il faut dire qu'il aborde de la pure SF de divertissement à grande envergure, mélangeant Space Opera et Robots, et ce sont des thématiques classiques mais qui me plaisent quand le récit est bien mené. J'ai retrouvé dans cette série un peu de ce qui m'avait plu dans la série Saga. Certes, c'est beaucoup moins fantasque et l'imagination y est plus sobre, mais j'ai aimé cette galerie de planètes et de peuples très divers, parfois étonnants, et ce parcours parallèles de plusieurs brochettes de personnages originaux les uns à la poursuite des autres. Le graphisme a aussi une bonne personnalité, grâce à sa colorisation directe. Le trait est parfois un peu brouillon et pas évident à déchiffrer mais l'aspect d'ensemble est joli. Quant à l'intrigue, elle dispose d'un bon rythme, d'un scénario qui tient la route en terme d'aventure-action, une petite part de réflexion, et d'un lot de mystères qui donne envie de connaitre la suite et de comprendre notamment qui sont ces Moissonneurs et leur lien avec le robot protagoniste principal du récit. Soyons clair, ce n'est pas une série parfaite, je lui préfère Saga notamment, mais je l'ai trouvée bien et agréable à lire.
Comme quoi il faut savoir changer d'avis. Jeff Lemire pour moi c'était l'auteur de Trillium album que j'avais du lire dans le cadre d'un jury et qui ne m'avait pas du tout plu mais alors pas du tout. Un scénariste fourmille d'idée du moins c'est l'idée que je m'en fais et ici la sauce prend plutôt bien. Certes les esprits chagrins pourront toujours y trouver à redire car de multiples influences se font sentir mais elles sont assumées. Moi j'ai plutôt été emballé par la chose. Le sujet est d'actualité avec les découvertes dans le domaine de la robotique et l'on peut penser que nous ne sommes pas si loin de certains aspects développés dans cette histoire. Un scénario peut être un peu classique mais qui sait embarquer le lecteur et puis le dessin finalement n'est pas si mal sa colorisation pastel est à mon sens du meilleur effet. Peut être pas à posséder mais à lire surement.
Quelquefois, il arrive que le scénario est assez élaboré donc intéressant mais que le graphisme ne suit pas. Le dessin est presque sous forme d'esquisses avec un côté assez brouillon. C'est vrai que cela gâche le plaisir de la lecture. Pour autant et comme dit, ce récit de science-fiction est assez intelligent avec cette attaque de mystérieux robots géants et ses références aux auteurs Philip K. Dick et Isaac Asimov. Cependant, les fondamentaux pour la bande dessinée ne sont absolument pas maîtrisés et le nier serait un gros mensonge. Un jour, cela fera peut-être l'objet d'un film et le support sera alors de meilleure qualité.
Voilà une série sans prétention, qui conviendra aux amoureux de la Science-Fiction « classique ». En effet, on est là en terrain connu, puisque la lecture nous fait immanquablement penser à Asimov (le cycle des robots), à Dick (« Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? »), mais aussi à Star Wars. L’histoire s’écarte quand même un peu de ces influences, mais ça reste quand même classique – certains pourraient regretter ce manque d’originalité, mais ici l’intrigue se laisse quand même lire agréablement et facilement, il n’y a pas trop de digression, d’artifice de construction déroutants. Le dessin est bon, voire beau, même si j’ai eu du mal à m’y faire. En effet, j’ai souvent eu l’impression de voir des esquisses, des contours, en partie complétés par des touches d’aquarelle, comme s’il n’était pas « fini ». Déroutant, mais pas désagréable au final. Pas révolutionnaire, mais à recommander aux amateurs du genre, pour un agréable moment de lecture.
Tiens, une autre histoire sur les robots. On retrouve donc les thèmes qu'on voit souvent dans les histoires pour robot et en plus le robot principal de l'histoire a la forme d'un petit garçon ce qui me semble être une façon facile pour le rendre attachant, mais malgré tout cela l'histoire se lit bien. Les auteurs utilisent bien des idées classiques et surtout ils savent comment bien distiller un mystère. On apprend des choses dans ce premier tome, mais il y a encore des choses à éclaircir et ça donne envie de lire la suite. Cet univers futuriste est intéressant et j'ai bien envie d'en apprendre davantage. Le dessin est sympa quoique je crois qu'il vaut surtout pour les superbes couleurs aquarelles.
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