La Fabrique pornographique
Les dessous de l'industrie du porno décryptés en BD.
Cinéma Documentaires École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg L'industrie pornographique La BD au féminin
Lorsque Howard, jeune vigile de centre commercial et fan de porno amateur, rencontre la star du genre, il saisit l'occasion de se faire inviter sur un tournage pour faire ses premiers pas comme acteur. Mais de l'autre côté du miroir, la production d'un film pornographique se révèle moins glamour : la fabrication des fantasmes sexuels, c'est un travail des corps souvent trivial et éprouvant, soumis jusqu'à l'absurde aux logiques commerciales du genre.
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Date de parution | 03 Février 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Betty et Howard débutent dans le milieu pornographique. - Il s'agit d'une bande dessinée en noir & blanc de 158 pages, initialement parue en 2016. Elle a été réalisée par Lisa Mandel, une auteur de bandes dessinées (par exemple Crazy seventies : de 1974 à 1982 souvenirs infirmiers, ou Princesse aime princesse). Pour cet ouvrage, elle a adapté une enquête sociologique de Mathieu Trachman : le travail pornographique. Howard est un grand Black bien galbé qui est vigile dans un grand magasin de fringues Les Galeries Farfouillettes (toute ressemblance avec une enseigne existante est certainement voulue). le soir dans son petit appartement, il aime bien mater du porno, et il voue une grande admiration à l'actrice Paméla. le week-end, il se rend à Eroland, le quatrième salon de l'érotisme, où il peut aborder Paméla qui lui propose de venir tenir un petit rôle (mais pas de figurant) dans sa prochaine production (juste la semaine suivante). Ça se passe plutôt bien pour Howard qui tient la distance. Aux Galeries Farfouillettes, il fait la connaissance d'une vendeuse prénommée Betty, et ça se passe plutôt bien avec elle, dès le premier soir au lit. de fil en aiguille, il lui parle de son deuxième boulot, et du fait qu'il va aller tourner en Espagne, tous frais payés et rémunéré, avec le réalisateur Franky. Pas coincée, elle accepte de l'accompagner, et même de tourner quelques scènes, mais exclusivement avec lui. Sur place l'ambiance est détendue et professionnelle. Outre l'assistant réalisateur-technicien son & lumière, il y a la photographe, le script monteur et 4 autres acteurs : Tania (qui a écrit le scénario), José, Delby & Marcello (un couple hongrois). En 2016, Lisa Mandel a lancé la collection Sociorama chez Casterman, en partenariat avec la sociologue Yasmine Bouagga. le principe de cette collection est d'adapter en bande dessinée les recherches de sociologues. Il ne s'agit pas d'une adaptation littérale de l'ouvrage, ou de vignettes servant à l'illustrer, mais d'une histoire originale permettant d'exposer les éléments de recherche. En ce qui concerne le présent ouvrage, l'auteure a choisi de mettre en scène un homme (Howard) et une femme (Betty) se connaissant depuis peu, et faisant leurs débuts dans l'industrie pornographique, en tant qu'acteurs. Il y a donc bien une trame narrative dans laquelle ils effectuent leurs premières fois (premier tournage, première soirée en club échangiste, premier tournage sur un site à l'étranger, premiers échanges d'expérience avec d'autres acteurs, etc.) qui se prêtent régulièrement à des observations sociologiques sur ce milieu professionnel. Lisa Mandel réalise des dessins professionnels, à l'apparence assez simple. Les doigts des personnages restent à l'état de saucisses allongées, sans ongles, sans phalanges. Les pieds sont des gros pâtés informes. Il ne s'agit donc pas de réaliser des dessins photoréalistes, mais de rendre l'impression donnée par les personnages. de fait, chaque homme ou femme a une apparence physique légèrement arrondie, simplifiée, les rendant immédiatement sympathiques. Les femmes ont bien sûr une poitrine avec un bonnet important, des seins tout ronds et proéminent. Les hommes présentent une musculature bien développée, voire sont des culturistes. Les uns comme les autres sont épilés et rasés, il ne reste plus trace de toison pubienne, si ce n'est à de rares occasions un petit ticket de métro. Les yeux sont presque systématiquement des ronds avec un point noir au milieu. Les bouches sont en forme d'ovale étiré (souvent avec un sourire), les dents sont rarement représentées. Pour autant, chaque personnage se distingue facilement d'un autre, par sa couleur de peau, sa couleur et sa coupe de cheveux, sa taille, et parfois sa morphologie. Le lecteur côtoie donc des individus de différentes origines généralement souriant, dont l'apparence indique un certain contentement de la vie qu'ils mènent. le lecteur comprend dès la couverture que l'artiste ne joue pas la carte de l'hypocrisie visuelle, et que les actes pornographiques sont représentés de manière explicite, voire en gros plan pendant les tournages. Elle reprend donc les codes des films pornographiques et les montre tels qu'ils existent : sexe masculin en érection, fellation, pénétration vaginale, pénétration anale, éjaculation faciale, etc. Elle affine son trait pour les plans de tournage, pour devenir un peu plus réaliste. Il ne s'agit d'émoustiller le lecteur mais de montrer concrètement le plan, en conservant le point de vue des acteurs. Lisa Mandel a donc réalisé un travail de réflexion en amont pour définir son approche graphique, et l'adapter à la nature du sujet. Ce choix de rendre compte des techniques professionnelles des acteurs pornographiques apportent de la crédibilité à son propos, et a pour conséquence d'inscrire son propre ouvrage dans un registre également pornographique, graphiquement explicite. Ainsi un quart de l'ouvrage est consacré à représenter des tournages de films ; d'un autre côté, il y a beaucoup de phylactères. La raison d'être de cet ouvrage étant d'évoquer la sociologie du milieu pornographique, il comprend également de nombreuses scènes de dialogue et d'explications habillées sous forme de monologue. Les pages comprennent donc souvent des scènes de dialogue, sans tomber dans des enfilades interminables de cases ne contenant que des têtes avec des phylactères. L'artiste varie les angles de vue, évite les plans trop rapprochés, contextualise la scène avec un ou deux accessoires, et plante le décor au moins en début de séquence. Ainsi le lecteur n'a pas l'impression de lire des dialogues dénués d'intérêt visuel, même quand les bulles occupent 50% de la page. Lisa Mandel met en scène 4 personnages principaux. Il y a les nouveaux Betty et Howard qui découvrent le milieu, les compétences professionnelles, les conditions de travail, et il y a Franky (le réalisateur producteur d'une quarantaine d'années) ainsi que Tania (une actrice de 32 ans avec 12 ans de métier qui réfléchit à une reconversion tout en restant dans le milieu). L'auteure a donc choisi le dispositif qui consiste à faire expliquer les conventions et les pratiques professionnelles à 2 nouveaux. Il apparaît rapidement que l'histoire personnelle de Betty et Howard ne sera pas abordée. Il s'agit de 2 jeunes gens de bonne composition, d'humeur égale, souhaitant bien faire leur travail, sans attache familiale, sans problèmes. La motivation d'Howard réside dans la volonté de sortir d'un métier de base purement alimentaire (vigile), ainsi qu'un goût pour le sexe et une envie d'avoir des relations avec les actrices qui le font bander. La motivation de Betty est des plus floues. Elle apprécie le plaisir que lui procure les relations sexuelles, et elle a envie d'expérimenter. Elle apprécie la bonne humeur qui règne pendant les tournages, et la possibilité de franchir les étapes progressivement. Betty et Howard fournissent donc le minimum comme point d'ancrage pour le lecteur pour qu'il puisse s'identifier à eux. Il ne s'agit guère plus que d'un minimum car il s'agit de 2 beaux jeunes gens, sans inhibition particulière, sans problème de santé, sans histoire personnelle, sans aspiration, juste curieux et prêts à profiter du moment présent, sans aller jusqu'à être dépendants de l'acte sexuel. le récit permet à l'auteure d'aborder de nombreux aspects de cette industrie, en restant au niveau des acteurs et du réalisateur. La question des salaires est abordée, mais guère détaillée, le lecteur en ressort avec une vague idée de ce qu'un acteur peut gagner par tournage. Par contre, il n'y a aucun élément sur le bénéficie dégagé par le réalisateur, sur les modalités de distribution du film, sur le budget, sur les salaires des autres membres de l'équipe (photographe, monteur, etc.). La protection sociale et la couverture santé des acteurs ne sont pas non plus détaillées, juste vaguement évoquées au détour d'une seule phrase. Il n'y a pas non plus de problèmes relationnels sur les tournages, juste un acteur un peu grossier en dehors du tournage. Les propos de Lisa Mandel se concentrent donc sur le traitement différent des femmes et des hommes (les premières étant mieux payées, mais leur carrière étant beaucoup plus courtes car les spectateurs réclament de la chair fraîche), sur la distinction entre accouplement à titre professionnel et relation sexuelle dans la sphère privée. En particulier, elle montre comment les prises de vue des films exigent une grande souplesse de la part des acteurs pour que le spectateur puisse avoir une vue dégagée. Elle évoque rapidement l'origine de la profession dans les années 1970, la première qualification historique des acteurs en tant que cascadeurs, et l'impossibilité de remplir les conditions pour être reconnu comme intermittent du spectacle (pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la morale). Elle évoque la fluctuation des goûts du public, justifiant ainsi une forme discrète (mais bien réelle) de racisme dans les productions. Elle établit l'écart qui existe entre le professionnalisme français et celui américain. À la fin du tome, le lecteur quitte avec regret les personnages qui étaient sympathiques, même si assez superficiels. Sa représentation mentale des acteurs pornographiques a évolué, vers une approche plus professionnelle, assez exigeante en termes de compétences physiques et sexuelles (tenir l'érection, maîtriser l'éjaculation féminine). Par contre, il en ressort avec une impression de société sans réel problème, sans conséquence particulière du métier sur ceux qui l'exercent, sans vision économique du fonctionnement capitaliste de ces outils de production. Par contre, il a bénéficié d'une présentation sans hypocrisie, débarrassée de tout point de vue moral, mais aussi de tout point de vue psychologique. 4 étoiles pour un ouvrage qui permet de découvrir un pan de l'industrie cinématographique pornographique, mais qui reste très finalement très édulcoré, plus une initiation qu'une véritable étude sociologique.
Excellente cette collection Sociorama ! Elle aborde dans des livres petit format divers pans du monde du travail (travailleur de chantier, imam...) qui intriguent et dont le fonctionnement reste flou si l'on ne connaît personne du secteur. Eh bien là on aborde le monde du cinéma dont je pense de très nombreuses personnes ont voulu un jour ou l'autre savoir comment cela se passe. On ne toque pas au studio de Marc Dorcel comme à la boutique d'optique du coin. On découvre ce petit monde en même temps que le personnage principal qui réalise son gros phantasme, participer à un tournage, et divient un régulier. C'est rigolo, c'est frais (et pas graveleux) mais reste léger niveau information. Des acteurs se confient, on comprend que les budgets sont serrés, il y a des techniques à assimiler mais on reste en surfance et on n'en apprend pas beaucoup sur cette industrie à l'échelle macro. Ici on est au niveau de l'humain, avec des tranches de vie comme dans les autres volumes de cette série qui offrent de belles entrées en matière.
Je découvre cette collection que je connaissais depuis longtemps mais dont je n'avais jamais lu un seul tome avec cet album qui montre les coulisses de la pornographie. La lecture a été instructive même si j'avais déjà entendu parler de quelques détails, surtout en ce qui concerne ce qui arrive aux hommes. Ben oui ça a l'air d'un métier de rêve de baiser des femmes, mais à force d'avoir du sexe, cela finit par être mécanique, il y a pas de plaisir et en peut finir avec des problèmes érectiles. Quant aux femmes, sans surprises certaines ont eu une vie sexuelle de merde avant d'atterrir dans le porno. C'est intéressant de voir l'envers du décor. Les auteurs montrent les problèmes du porno (magouilles, la santé des acteurs qui n'est pas prise en compte) sans tomber dans un ton moralisateur chiant. On montre les faits et on laisse le lecteur juger du pour et du contre. Le dessin est sympa, les scènes de sexes ne sont pas émoustillantes, mais je pense que c'est bien que ça ne soit pas le cas, cela illustre le propos qu'à la longue on perd du plaisir à faire ce genre de film. D'ailleurs, vers la fin je commençais à trouver cela lassant de voir des gens parler de sexe tout le temps.
C’est à travers le jeu de la couverture mystère que j’ai découvert cet album. [Petite aparté, message aux modérateurs de Bdthèque, vous devriez rajouter la notion au jeu quotidien de la couv mystère … ce jeu nuit gravement à votre porte-monnaie !] Je ne connaissais pas du tout. Même pas entendu parler de la série « sociorama ». Ni une ni deux, je commence donc celle-ci par du lourd ! Qu’est ce qu il y a derrière (peut être que le mot est mal choisi !) un film porno ? je suis prêt à découvrir l’envers du décor ! Avec cet album vous allez suivre le parcours de jeunes acteurs qui pénètrent ce monde si opaque. Ca va et vient à priori. C’est drôle, trivial et loin des absurdités souvent fantasmées. C’était un pari audacieux cet album. C’est plutôt réussi. Tout est en noir et blanc avec un graphisme ultra simpliste. Pas / peu de décors. Pas d’hypocrisie visuelle. Ca baise à tout va, avec la description détaillée de nombreuses positions sexuelles. Ca rend l’histoire crédible me direz-vous ! c’est aussi un peu le but de cet ouvrage de décrire ce milieu. Coté social, Lisa Mandel insiste principalement sur le traitement des femmes et des hommes. Pour une fois se sont les femmes qui gagnent plus que les hommes ! Je ferme l’album en ayant l’impression que dans ce monde de la cinématographie pornographique, il n y a pas trop de problèmes en fait et qu’au bout du bout ce n’est peut-être pas le cas ! Allez 1 2 3 ! On tourne ! Coupez !
C’est le premier opus de cette collection que je lis, et je dois dire qu’il m’a plutôt donné envie d’en découvrir d’autres. C’est vite lu, le format et la présentation ne sont pas forcément des plus engageants, mais je ressors satisfait de ma lecture. D’abord parce que l’aspect sociologique (l’un des deux versants de cette collection) est plutôt bien mené : on découvre une bonne partie des à-côtés, de la face cachée du porno. Non pas l’aspect économique des sites et autres diffuseurs, mais bien les « conditions de travail » et de recrutement des acteurs et actrices « amateurs ». Et, bien évidemment, c’est loin d’être rose (on se doutait bien que le romantisme en était assez éloigné). Et si ce petit dossier sans prétention passe bien, c’est que le dessin et la narration, plutôt simples de prime abord, rendent l’ensemble fluide. Ne cherchez pas ici du voyeurisme, ou même des dessins réalistes émoustillants – ce sont pourtant des tournages porno qui sont reconstitués. Non, en suivant un couple d’amateur qui « entrent » dans ce milieu, c’est avec un trait plus proche de Marion Montaigne que de Manara que nous jetons un coup d’œil à cet envers d’un décor de plus en plus présent, sur le net en tout cas. A découvrir.
Très intéressant comme genre de BD, et j'apprécie de plus en plus ce que fait Lisa Mandel. L'idée de mélanger un aperçu sociologique avec la BD pour donner ce genre d'ouvrages. Idéal pour intéresser les gens à des aspects du monde qui les entoure. La BD est intéressante, ne serait-ce que pour découvrir les tournages d'un film pornographique, mais également pour découvrir la conception que ces personnes ont de leur métier et du sexe. C'est un domaine sur lequel j'avais déjà lu plusieurs choses, donc je n'ai pas été en terre inconnue. Cela ne m'a pas empêché de découvrir d'autres choses, notamment sur la façon de voir des acteurs amateurs. Par contre, et c'est ce qui m'empêche de conseiller l'achat, c'est que la relecture ne sera pas un grand indispensable. J'ai bien aimé lire cette BD, mais ça ne dépasse pas vraiment cela. C'est à caractère informatif mais sans grand plus. Cela dit, je regarderais bien le reste de la collection, qui a l'air de contenir de belles choses !
Il fallait oser une telle approche et l'auteure l'a très bien réalisée tout en légèreté. On entre dans l'envers du décors pour comprendre comment fonctionne le monde de la pornographie. Il y a certes beaucoup de désillusions provoquées par ces fabricants de fantasmes. A la base de cette oeuvre, il y a toute une étude sociologique. Fort heureusement, on n'aura pas droit à des données brutes mais à une petite intrigue qui nous tiendra en haleine durant ces 164 pages. L'auteure s'est en effet servie des différents témoignages pour les intégrer de manière subtile dans les dialogues. On comprend mieux la situation de ces salariés pas comme les autres et qui ont le minimum de droits. Pour un Rocco Sifredi, il y a mille hommes sous évalués et idem pour les femmes. Visiblement, on entre un peu par hasard dans le monde du hard comme Howard le vigile d'un centre commercial ou Betty l'étudiante. On déchante assez vite devant les réalités de ce milieu et devant toute cette industrie pornographique. Le travail du corps peut vite s'avérer épuisant contrairement à ce qu'on pourrait penser. L'oeuvre est parfois trash mais elle parvient à mettre le lecteur assez à l'aise en introduisant la distance nécessaire par la douceur du trait ou encore par l'humour des situations.
Nouvelle collection des éditions Casterman, Sociorama nous propose d’analyser notre société (ou du moins certains de ses aspects) via des bandes dessinées en petit format et en noir et blanc. Première œuvre lue dans cette collection, La Fabrique pornographique m'a permis d’entrer dans l’univers du porno (wouhouuu). En s’appuyant sur une enquête de Mathieu Trachman, Lisa Mandel nous offre un récit sans langue de bois, aussi instructif qu’amusant. Et même si certains aspects plus sombres de la profession sont également présentés, c’est l’humour qui domine. Pour nous faire pénétrer dans cet univers, Lisa Mandel exploite l’idée classique du jeune néophyte qui a encore tout à découvrir. Grâce à ce personnage, les divers aspects de la profession nous sont présentés de manière naturelle, sans que l’on ait le sentiment de lire un documentaire. La légèreté de ton et l’humour démythifient cet univers, et si les scènes sont explicites, il n’y a rien ici de réellement excitant puisqu’on détricote le processus qui permet de créer l’illusion d’un fantasme parfaitement réalisé. Le trait de l’auteure varie en fonction des circonstances. Vif et caricatural la plupart du temps, il se fait plus soigné lorsqu’il illustre le résultat filmé. Ce procédé nous permet de distinguer la réalité de la fiction et d’ainsi renforcer l’opposition entre les circonstances de tournage (souvent à la bonne franquette et soumis à des impératifs techniques et financiers) et le résultat final à l’esthétique explicite. Ben oui, pour filmer une double pénétration sans qu’une jambe ne vienne ruiner notre angle de vue, il vaut mieux, parfois, pour les acteurs, faire montre de souplesse et d’ingéniosité. Rien ne nous est caché et le dessin en choquera plus d’un. En même temps, le sujet de l’album ne prête pas vraiment à équivoque… pas plus que la couverture de celui-ci. J'ai dévoré ce récit, tant je l'ai trouvé vivant et instructif, explicite sans tomber dans de la vulgarité gratuite et étonnant à plus d'une occasion (le coup des cascadeurs m'a franchement ébahi). Je n'hésiterai donc pas à découvrir d'autres œuvres de cette collection et je ne peux que vous inviter à découvrir celle-ci, franchement sympathique.
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