El Paso
- Une histoire d’amour filial eastwoodienne entre un père maladroit et son jeune fils. - Un road movie calme et tranquille, sans effets de manches ni esbroufe, qui nous parle d’une Amérique mythique, comme dans les films de Ford, Hawks et Huston
Les petits éditeurs indépendants Road movie [USA] - Les déserts Nord-Américains
Le livre commence avec la visite d’un jeune garçon à son père, détenu en prison. Au parloir, entre échanges de regards et petites phrases, les souvenirs vont refaire surface… Flash back. On retrouve le père et le fils, qui tels des hors-la-loi, de ville en ville, parcourent les routes mythiques des États-Unis, la violence en embuscade. Au fil d’une série de tableaux, on assiste au changement de ce père inflexible, brutal et amer, hanté par ses échecs, et dont la carapace va peu à peu se fissurer face au regard pur de son fils. Texte: L'éditeur
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 28 Septembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Il y a ici clairement un style propre à cette oeuvre tant graphique que scénaristique. Le dessin est difficile à décrire. Représentations simplistes, paysages contours et personnages un peu flous, souvent baignés de jaune, orange, rouge. Mais il retranscrit à merveille ce que l'on imagine de ces routes américaines qui traversent déserts poussiéreux et patelins paumés. Au final, avec un découpage qui suit bien le rythme de l'aventure ou des moments plus intimes, l'ensemble reste compréhensif et se lit facilement. L'histoire du road trip du père et de son fils semble assez classique voir banale : ce voyage leur donne l'occasion de se découvrir et peut-être de nouer un amour père-fils? Mais la spécificité de ce voyage est comme dans la vraie vie, on ne donne pas toutes les clefs en une fois, non, il faut être patient et écouter, regarder, attendre. Il n'y a pas de grands discours mais plutôt des petites attentions discrètes. Et c'est comme cela, au long du voyage que l'on comprend leur histoire et qu'on s'attache à ce petit garçon triste et ce père paumé.
Sur un scénario d' A. Ducoudray je découvre le dessinateur B. Quignon dont le trait est assez particulier, pas rebutant en soi mais comme inachevé, cela ressemble à des esquisses avec une colorisation qui ressemble à du Crayola. Passé un petit temps d'adaptation l'on découvre quelque chose de finalement intéressant. Côté scénario c'est un long road movie avec un père et son fils dont très vite l'on sent que l'issue est inéluctable. L'ensemble dégage une atmosphère écrasée de soleil, tout ça est assez contemplatif avec quelques scènes oniriques, celles dans le parc d'attraction miteux. Deux êtres se cherchent, essayent de se comprendre et à ce titre la scène finale est très bonne. Que manque t'il alors pour rehausser la note, peut être ce dessin justement certes lumineux mais par trop répétitif dans son genre. Pour autant il ne faut pas hésiter à aller jeter un œil en bibliothèque.
Un one shot qui commence avec une bonne scène et qui rapidement devient ennuyeux. Le dessinateur utilise une technique de dessin que je trouve intéressante, mais qui manque parfois de lisibilité. Je n'avais pas compris au début que le type que le gamin voit en prison au début et son père étaient en fait la même personne. Le scénario est un road movie où un père parcourt les États-Unis avec son fils. Il se passe des trucs et franchement rien ne m'a captivé. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages ou à ressentir leurs émotions. Le scénario m'a ennuyé et j'ai lu ce bouquin dans une indifférence générale sauf pour la première scène comme je l'ai écrit plus haut. Le genre de BD dont j'oublie l'existence facilement.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site