Yin et le dragon

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Marazano nous emmène dans les pas de Yin, une fillette qui a recueilli un dragon. Un conte tout public.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Chine Dragons

Shanghai 1937. L’armée impériale japonaise a fait main basse sur une large partie de la côte chinoise. En ces temps de tristesse, la menace de l’antique prophétie plane, celle de l’invincible dragon noir Gongong qui doit venir anéantir les hommes quand le désespoir et la haine règneront. Yin, petite fille d’une dizaine d’année est élevée par son grand-père pêcheur, Liu. Un soir, alors que Liu sort en mer, Yin se faufile sur le bateau. Soudain une bête puissante se débat dans ses filets : un dragon d’or, blessé, que Yin convint son grand-père de cacher et de soigner… Une décision qui les emmènera bien plus loin qu’ils ne le pensaient. Texte : Editeur

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Janvier 2016
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Yin et le dragon © Rue de Sèvres 2016
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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06/02/2016 | pol
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L'avatar du posteur bamiléké

J'ai beaucoup de mal avec la plupart des séries qui mettent en jeu des officiers japonais souvent sympas pendant la guerre sino-japonaise ou la WWII. Je n'ai lu que le premier tome mais je pense m'arrêter là car je ne comprends pas du tout le scénario de Marazano. À mes yeux le conte fantastique (assez succinct) du tome 1 ne sert que d'introduction au côté historique de l'histoire. Marazano nous présente un débarquement japonais dans une ville paisible sans aucune destruction où la population chinoise fait benoîtement son marché de poissons. Suit une petite fille et un grand-père capables d'argumenter paisiblement (en japonais ?) avec une patrouille assez cool. Le must étant le bel officier "idéaliste" qui protège contre ses propres soldats le gentil pêcheur ! Pour moi on ne peut pas faire plus guimauve ! La réalité historique fut tout autre. Shangaï fut durement bombardée pendant 10 jours avant le débarquement, les combats dans la ville y furent très violents au début (Il y avait déjà une garnison japonaise dans leur concession). Tout conte est porteur d'une morale et ici je ne comprends pas ce que l'auteur essaye de nous faire passer comme message. Le graphisme est très bon même si je retrouve des attitudes manga dans les personnages, ce que je ne goûte guère. Le dragon est sympa mais donne l'impression d'un animal de compagnie cajolé par la petite Yin. Une très belle mise en couleur n'arrivera pas à me faire continuer cette série.

13/12/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Intéressante idée de mélanger folklore asiatique, avec ce dragon d'or, et réalisme historique de l'invasion Japonaise de Shanghai en 1937. Le tout joliment mis en image dans un style rappelant les films d'animation japonais. C'est beau et mignon d'une part, et d'autre part on se demande quand même ce qu'il va se passer avec ce dragon légèrement inquiétant et ces dangereux soldats japonais. Car l'héroïne et son grand-père ne sont que de pauvres pêcheurs et on les sent bien désarmés face à ce qu'ils rencontrent. Pour le moment, le seul tome paru est une jolie introduction au récit et on se demande ce qu'il va se passer ensuite.

03/07/2016 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5
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Une très belle surprise. La première page, un peu convenue, qui cible les enfants, laisse place à un album où le conte de fée est servi de manière subtile, tant et si bien qu'il pourra toucher tous les publics. Un pêcheur chinois se retrouve en mer avec sa petite fille cachée à l'arrière du bateau. c'est la nuit et tout d'un coup le bateau se retrouve entravé. Une étrange lueur sourd de l'eau... Le scénario simple et efficace mêle le surnaturel avec une situation politique particulière entre Chine et Japon en 1937. Shangaï sous domination Japonaise, un dragon d'or, un grand-père qui élève sa petite fille, un bel officier japonais étrangement compréhensif... Le dessin est très habile, à la fois de belles lumières et couleurs et une finesse dans la caractérisation des personnages et de leurs émotions. Vieux visages, dragons immenses, paysages crépusculaires, sourires juvéniles, tout donne la pêche (si j'ose dire). Après lecture du premier tome, on a hâte de lire la suite...

19/06/2016 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Richard Marazano s'est une nouvelle fois entouré d'un dessinateur chinois pour mettre en image ce conte poétique. Pour l'anecdote Xu Yao, le dessinateur était l'élève de Yin Luo, dessinatrice de Le Rêve du papillon et c'est un petit clin d'oeil que lui ont fait les auteurs en décidant de prénommer l'héroïne de cette nouvelle série Yin. On peut dire qu'au delà du clin d'oeil, le choix du dessinateur est plus que judicieux. Car une fois de plus le résultat est magnifique et les yeux se régalent planches après planches. Le style n'est pas surprenant et on sent les influences chinoises avec un trait simple, maîtrisé et précis. Les personnages ont vraiment des bonnes têtes, il y a un coté jovial qui se dégage de l'ensemble, même si tout n'est pas rose dans cette histoire. Les visages sont réussis et hyper expressifs. Le dessinateur a autant de talent pour représenter la bouille de cette gamine lorsqu'elle est souriante, triste ou en colère. Tant de maîtrise arrive à faire passer les émotions des personnages au lecteur. Coté histoire, c'est vraiment un récit tout public. L'intrigue n'est pas compliquée, la petite fille est tout ce qu'il y a de plus attachante. Espiègle lorsqu'il s'agit de désobéir à son grand père, courageuse lorsqu'il faut l'aider quand il est en difficulté, téméraire pour faire face à l'armée. Derrière ce dragon blessé qu'elle soigne on voit pointer le bout du nez d'un autre dragon plus méchant... Au delà de cette héroïne sympathique, la mise en place et le déroulement de l'histoire nous font penser à un conte bien traditionnel. Mes yeux d'adulte le trouvent un peu classique et trop grand public pour pouvoir dire que ce récit me fait frémir. Mais cette lecture est tout à fait plaisante, surtout pour le dessin magnifique.

06/02/2016 (modifier)