Points de Chute (Living Arrangements)

Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)

Après Slow News Day, Ruptures et Little Star, on retrouve avec bonheur l’univers d’Andi Watson, ses histoires de couples en devenir ou en fin de vie, de jeunes adultes désemparés et un peu perdus, dans ce nouveau livre où le dessin se fait encore plus libre. Dans Points de Chute Andi Watson décrit les relations compliquées d’amis qui vivent chez les uns et les autres, les tensions, les relations amoureuses... Il livre une sorte de version en demi-teinte de la série Friends, grave et mélancolique, où les sentiments sont comme étouffés.


Auteurs britanniques Cà et Là Les petits éditeurs indépendants

Chris, un jeune londonien, vit en colocation avec un ancien ami de fac, James. Chroniqueur de films pour un site web, Chris a une petite copine, Alex, qui fait partie avec James d’un groupe d’amis qui se connaissent depuis le lycée. À l’occasion des funérailles d’un certain Georges, Chris rencontre Una, qui s’avère être la jeune veuve du défunt. Attirée par cette femme, il la retrouve à plusieurs reprises. Au fur et à mesure qu’Una et Chris se rapprochent l’un de l’autre, la relation de celui-ci avec sa petite amie se détériore, il se sent de plus en plus à l’écart de leur petit groupe. Le malaise ne fait que s’accentuer quand Chris apprend qu’Una faisait auparavant partie de ce cercle et qu’ils ont tous rompus avec elle lorsqu’elle a épousé cet homme plus âgé. Una était la meilleure amie de la fille de Georges, avant de tomber amoureuse de lui et d’être exclue du groupe d’amis... Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Février 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Points de Chute © Cà et Là 2016
Les notes
Note: 1.75/5
(1.75/5 pour 4 avis)
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08/02/2016 | Alix
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Par Ro
Note: 2/5
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Je reste un peu dépité en fin de lecture de cet album. Car je ne l'ai pas trouvé foncièrement désagréable mais il n'a pas su me divertir ni finalement me convaincre. C'est un pur roman graphique, une histoire intime mettant en scène 5 personnes, 2 couples de jeunes colocataires et une jeune veuve. C'est lors de l'enterrement de son mari que le héros rencontre cette dernière et aussitôt un trouble courant passe entre les deux. Mais celle-ci est une ancienne camarade des trois autres et ils ne l'aiment pas. La majorité de l'album consistera dès lors en une suite de rendez-vous et de discussions à demi-mots entre le héros et la jolie veuve, entrecoupés d'autres discussions à demi-mots emplis de nombreux non-dits entre le héros, ses amis et sa petite amie qu'il n'aime de toute façon pas vraiment. Ce sont énormément de silences, de moments de flottement, de sous-entendus à déchiffrer pour le lecteur... C'est aussi très lent et il ne se passe rien de très concret. C'est comme un film d'art et d'essai un peu ennuyeux qui essaie de jouer sur son ambiance et sur une tentative de parler aux spectateurs qui ont vécu quelque chose de similaire. Ce n'est pas désagréable mais c'est vain et à la limite de l'ennuyeux par moment.

17/07/2020 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 2/5
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Andi Watson n’est pas un nouveau venu dans la bande dessinée. Connu pour ses romans graphiques mais aussi pour son travail d’écriture sur des comics « orientés jeunesse », l’auteur britannique aborde une nouvelle fois la problématiques du couple et des rapports humains, avec de jeunes adultes aux prises avec leurs contradictions à l’heure des grands engagements. Watson troque son trait à la Dupuy/Berberian pour un style très relâché, au bord de l’esquisse, assez peu engageant il faut bien le dire. Un peu comme s’il avait conçu ce « Points de chute » sur le coin d’une table. Malgré ce parti pris « tête à toto », il parvient plutôt bien à rendre l’expressivité de ses sujets, mais l’aspect de ces derniers reste fade et n’aide pas à les différencier, ce qui impacte parfois la fluidité de la narration. Dans ces conditions, c’est une bonne chose que les dialogues soient peu étoffés. En fait, Watson semble avoir tout misé dans le cadrage, les postures et les expressions, de façon à souligner son analyse psychologique toute en finesse des personnages auxquels chacun pourra s’identifier facilement, à défaut d’être touché. Malheureusement cela ne suffit pas à produire un récit véritablement digne d’intérêt, les émois (très) intérieurs des protagonistes amenant peu de relief à ce marivaudage doux-amer, d’où un avis mitigé.

02/04/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
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Mouais, pas grand chose à se mettre sous la dent avec ces scènes de la vie quotidienne, d'une banalité et d'une tristesse, au sens du vide, de quelques trentenaires en mal de je ne sais quoi mais qui trainent tout au long du récit un ennui pas possible. Les dialogues ne disent rien ou si peu que s'en est affligeant, nous avons plus l'impression d'avoir affaire à des ados qui se chamaillent sur une cour de récré. Des gens fort braves au demeurant mais qui n'ont rien à dire, ne vivent que pour des cancans. L'un d'entre eux est très vaguement scénariste en quête d'inspiration et cherche son grand œuvre, vu la mollesse du gars il n'est pas près de trouver son Graal. Le dessin est quand à lui d'une simplicité qui touche à l'esquisse mais celle ci n'est pas exquise, la couverture en donne un aperçu.

19/03/2016 (modifier)
Par Alix
Note: 1/5
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Je suis pourtant fan des romans graphiques de Andi Watson (notamment Breakfast after noon chez Casterman et Little Star et Slow News Day chez Cà et Là). Je l’avais même interviewé en 2006. Andi revient donc au genre, après un long interlude « jeunesse », et honnêtement ça n’en valait pas vraiment la peine. L’histoire de « Points de Chute » est d’une banalité affligeante, et nous raconte les déboires sentimentaux de personnages pas spécialement intéressants. C’est du vu et revu, rien dans cet album ne le fait sortir du lot, rien du tout… Pareil pour le dessin, qui aurait plutôt sa place sur un blog. Je vois que l’auteur n’a d’ailleurs pas trouvé d’éditeur en Angleterre, son pays d’origine. Et là, tout est dit selon moi. Un album à éviter, même si vous êtes fan du genre ou de l’auteur.

08/02/2016 (modifier)