Calypso
Laurent Salmon aime par-dessus tout la piscine dont il a la charge. Pour en améliorer la beauté, il engage la jeune Delphine qui a pour tâche de restaurer la mosaïque murale représentant Ulysse quittant Calypso. Mais un étrange destin semble peser sur toutes les piscines de la région. Les noyades accidentelles se multiplient.
A la piscine Bruxelles - Brussels Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Fantômes La BD au féminin Les années (A SUIVRE)
Un jour, Delphine tombe à l'eau et s’assomme. Elle est sauvée par une présence mystérieuse, le fantôme d'un homme noyé il y a plus de quarante ans... Laurent Salmon est éperdument amoureux de Delphine mais celle-ci ne jure que par cette présence mystérieuse au fond de la piscine...
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Date de parution | Avril 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis sorti largement sur ma faim de cette lecture, qui semble bâtie sur pas mal de vide. La qualité principale de ce récit (la seule ?), c’est d’avoir réussi à développer une ambiance étrange, vaguement poétique et fantastique. Mais l’histoire peine à sortir d’un rythmé très lent. Une fois que le lecteur a compris où on voulait en venir, il ne se passe rien. Aucun à-côté pour dynamiser la lecture, hélas. Sur un rythme presque aussi mollasson, j’avais un peu mieux apprécié Dolorès, des mêmes auteurs (peut-être l‘apport de Schuiten changeait-il tout ?). Et le dessin assez statique et froid, ne relève pas vraiment le plat, que j’ai trouvé quelque peu insipide. Une lecture décevante.
Bande dessinée découverte par hasard, bonne surprise, même si le dessin n'est pas aussi bon que celui de Schuitten. On tombe très facilement dans cette intrigue, dans un univers que j'apprécie. Et on est tenu en haleine jusqu'au bout. Les amateurs des Cités obscures ne seront pas déçus par cet ouvrage.
Je n'aime pas ce genre de Bd où plane une once de surréalisme, avec une succession d'images par endroits qui n'ont pas de sens. L'histoire d'amour impossible pourrait sembler assez touchante et poétique au premier abord, mais cette part de rêve finit par m'ennuyer ferme, ça ne transporte pas, ça ne séduit pas, c'est fade et sans attraits, les 2 personnages sont trop incolores, naïfs et quelconques pour qu'on s'intéresse à eux. Il aurait fallu plus de passion ou alors jouer carrément la carte de l'humour subtil comme dans ce merveilleux film de Mankiewicz, L'Aventure de madame Muir (The Ghost and Mrs Muir), comédie brillante où pétillent le charme, l'enchantement, la séduction et l'onirisme dans un rêve total. Là-dessus, le graphisme n'est pas tellement dans mes goûts, c'est froid et rigide, et surtout trop inégal, parce que certains dessins semblent maladroits tandis que d'autres sont plutôt jolis. Une lecture décevante.
2.5 Une histoire qui avait tout pour me déplaire : il ne se passe pas grand chose durant la majorité de l'album, le scénario parle des sentiments d'un personnage dont je n’ai rien à cirer et le dessin ne me plaît pas du tout. Bref, tout aurait pu laisser croire que mon avis allait rejoindre les 2 étoiles des autres posteurs. Sauf que je ne me suis pas assez ennuyé durant la lecture pour que je puisse mettre 2 étoiles. Je veux dire, je n'ai pas été captivé par l'histoire, mais à aucun moment je me suis ennuyé et je n'ai eu aucune difficulté à lire l'album au complet. Il y a même des passages que j'ai trouvés sympathiques et j'aime bien la dernière page. Bref, ce n’est pas un chef d'œuvre, mais j'ai lu bien pire !
Déjà en 1995, à sa sortie, je ne suis pas sûr que j'aurais apprécié cette BD, mais avec l'âge et le recul, mon avis est malheureusement négatif... Pour commencer, le dessin, tendance ligne claire tentant de s'émanciper, n'est pas une franche réussite. Si les couleurs dans un premier temps et en compulsant l'ouvrage rapidement peuvent faire illusion un temps, rapidement le trait figé et manquant de vie étouffe toute l'histoire. Le dessin n'est pas non plus exempt de défauts, de proportions principalement et ajouté au manque de vie, les cases paraissent rapidement distantes et les héros s'éloignent avec elles. La couleur, manquant aussi souvent d'harmonie (ce qui ne manque pas d'une certaine ironie quand Delphine est décoratrice/restauratrice et que la décoration est un sujet récurrent de l'album !), la lecture devient assez lourde rapidement. D'autant plus lourde que de nombreuses cases sont muettes afin d'accentuer l'ambiance nostalgique, mélancolique de l'histoire. L’histoire part pourtant d'un bon pied. Rapidement, j'ai cru à un hommage à Lovecraft, aux passages liquides entre les mondes, la possibilité de passer d'un endroit de la planète à un autre en utilisant les plans d'eau. Mais finalement, cela devient vite secondaire, mal exploité. On rentre dans une histoire d'amour impossible avec d'un coté, un directeur de piscine sans ambition et de l'autre une jeune artiste douée mais éprise d'une chimère. Leur relation trop sage est ennuyante, la course à l'amour inaccessible n'a pas de dynamisme la distance ne s'établit pas qu'entre les personnages, mais aussi avec le lecteur que je suis... Le scénario n'est pas complètement dénué d'intérêt malgré tout. La fin est plutôt belle, empreinte de beaucoup de poésie. Je referme cet album malheureusement avec un sentiment premier d’ennui et de déception.
C'est la deuxième BD dessinée par Anne Baltus que je lis dans la foulée, deux jours après Dolorès. Son graphisme est ici assez différent, plus éloigné de la ligne claire et rehaussé par une colorisation visiblement directe. Ce sont ces couleurs qui m'ont séduit au départ. L'ambiance lumineuse de la piscine avec un bleu très imposant m'a plu, tout comme les belles mosaïques que réalise l'héroïne. Cependant, à y regarder de près, le dessin ne manque pas de défauts. Les personnages sont raides, pas très beaux de visages et les décors sont un peu trop froids. Et même ces couleurs que j'aimais bien au départ bavent un peu et manquent franchement d'harmonie dans leur choix sur certaines planches. Qu'importerait si le récit était bon. Malheureusement, malgré une narration fluide et une introduction qui m'avait intrigué, le scénario tourne à la romance onirique et un peu ennuyeuse, une histoire d'amour avec un fantôme inaccessible et inintéressant. Si bien qu'au bout de la moitié de l'album, j'ai commencé à décrocher, à suivre les personnages sans m'y attacher et sans trop les comprendre.
L’idée de départ était intéressante, et ce prologue fantastique me laissait présager d’un traitement envoutant. Il m’a fallut quelque peu déchanter. Les relations entre les différents protagonistes sont à l’image du graphisme : froides. Ils paraissent sans âme. De ce récit se dégage une langueur finalement ennuyeuse. Pourtant, par moment, le charme opère mais l’ensemble manque de consistance, de chaleur et retombe dans l’ennui. De plus, pour un spadois, l’itinéraire de l’héroïne au sein de cette ville est des plus farfelu, ce qui gâche encore plus la lecture. Quitte à reproduire fidèlement un lieu, autant reconstruire également un parcours logique, qui tiendrait compte, et de la chronologie des lieux traversés et du temps nécessaire à les joindre. J’ai par contre apprécié le clin d’œil à Olivier Strelli, célèbre créateur de mode belge, sans trop comprendre le rapport avec le reste de l’œuvre. Une private joke, sans doute. Au final, un album qui m’aura déçu, tant dans le traitement de l’idée initiale que dans le dessin (où finalement les mosaïques reproduites sont mes œuvres graphiques préférées). Un bon 2/5, mais guère plus.
Une histoire assez étrange ayant pour cadre une piscine municipale: tel est le concept de cette bd. Une jeune femme restauratrice de mosaïques va tomber amoureux du fantôme d'un noyé, le tout dans les années 60. C'est sans compter l'obstination du directeur de la piscine qui a le béguin pour notre héroïne Delphine, une petite fille capricieuse qui rêve encore au prince charmant. Ce récit avait tout pour plaire mais il est traité à la manière d'un roman photo. Les sentiments qu'expriment les personnages sont comme artificiels, sans aucune chaleur. J'ai trouvé que Delphine est la parfaite nunuche associé à un semblant de compagnon manquant singulièrement de charisme. On ne s'attache pas car on n'éprouve rien. Par ailleurs, les invraisemblances "matérielles" m'ont toujours agacé. Voilà Delphine qui remplit une piscine d'eau en quelques minutes avant d'y plonger. Tout le monde sait qu'il faut bien plus d'une journée pour remplir un bassin. :| Mais bon, passons ! Graphiquement, c'est morne et fade à la fois. Mais cela se laisse regarder sans aucun plaisir pour les yeux même si je dois reconnaître une certaine fluidité harmonieuse de l'ensemble. Les 3 premières pages dont les cases se combinent sont d'ailleurs très réussies. Oui au final, il manque singulièrement quelque chose à cette bd. Un petit supplément d'âme !
Une légère histoire de piscines. Une jeune fille tombe dans une piscine qu'elle est en train de restaurer dans une petite ville belge une fois et est sauvée de la noyade par une ombre mystérieuse. J'ai pensé à ma lecture que ça se rapprochait dans le thème de Dolorès, un titre antérieur des mêmes auteurs, par le côté obsessionnel voire folie que cette jeune fille peut éprouver par la suite, le besoin de comprendre et de retrouver cette "ombre". La fin est assez convenue d'avance, mais y avait-il beaucoup de possibilités... Un bon moment de lecture porté par de beaux dessins, beaucoup de bleu bien sûr, mais le tout n'est pas transcendant.
Drôle d'histoire que celle-là. Une jeune femme se laisse attraper par un fantôme, une chimère, jusqu'à ce que cela tourne à l'obsession. Elle y perdra la raison, puis la vie. Difficile de s'attacher à Delphine, jeune fille médiocre et sans relief, ni à Laurent, petit fonctionnaire lui aussi médiocre. L'histoire est plate, ennuyeuse et languissante. sans parler du déjà-vu. Quant au dessin d'Anne Baltus, il n'est pas franchement mauvais, mais les visages manquent d'expression, les couleurs sont vilaines au possible, et l'ensemble est très moche. Seules les scènes où l'on voit Delphine sous l'eau revêtent une certaine grâce.
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