Seul survivant
Depuis le terrible accident de bus dans lequel il a vu périr sa petite amie, Max est rongé par la douleur et l'incompréhension. Pourquoi a-t-il été épargné ? Que s'est-il réellement passé ? Pourquoi le coupable court toujours ?
Depuis le terrible accident de bus dans lequel il a vu périr sa petite amie, Max est rongé par la douleur et l'incompréhension. Pourquoi a-t-il été épargné ? Que s'est-il réellement passé ? Pourquoi le coupable court toujours ? Pour lui changer les idées, ses amis l'invitent en vacances à Miami. Mais dès que l'avion décolle, les vieux démons refont surface. Max découvre que le pilote n'est autre que le chauffard qui a provoqué l'accident de bus...
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Date de parution | 16 Mars 2016 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Le moins que l’on puisse dire est que cette série ne m’a pas convaincu. Pourtant les couvertures donnent envie. Je pensais tomber sur un petit thriller des familles, pas révolutionnaire mais une honnête série B. Une histoire qui se déroulerait dans un cadre réaliste mais avec une petite touche de fantastique, de paranormal qui aurait créé le décalage nécessaire pour qu’à la fois je croie à cette histoire et qu’elle me surprenne. Sauf qu’ici, tout est énorme, exagéré, grotesque serais-je presque tenté d’écrire. Les ficelles sont beaucoup trop grosses, les personnages ne sont absolument pas crédibles dans leurs réactions. Et au plus on avance, au plus on tombe sur des passages forcés. Alors oui, j’ai lu les trois tomes, j’étais tout de même curieux de voir jusqu’où les auteurs allaient aller et surtout comment ils allaient s’en sortir. Et comme la série se lit vite et qu’elle vide bien le cerveau -parce que si vous vous arrêtez en cours de route pour réfléchir un instant à la séquence que vous venez de lire, vous êtes foutu- elle m’a bien servi de somnifère au cours des deux dernières soirées. Si je devais analyser les trois tomes, je dirais que le premier est encore « passable » si on oublie le personnage central irritant et pénible au possible (ainsi que quelques incongruités comme celle visible dans la galerie qui voit notre héros en train de parler à sa petite amie sur une case et, une fraction de seconde plus tard, se retrouve dans les toilettes du bus sans même avoir fait signe de se lever). Mais dans le deuxième tome, si les auteurs ajoutent un peu de fesses pour rendre la sauce plus digeste, ils ne savent par moment clairement pas quoi raconter pour remplir leur album. Sur certaines planches, j’ai vraiment eu le sentiment qu’ils se sont dit « crotte, il nous faut encore deux cases. Bon ! On dira que machin tousse, ça peut bien prendre deux cases, non ? » Résultat, un tome rempli de vide avec quelques séquences vraiment risibles dans son final (j’ai bien apprécié le gars qui se protège consciencieusement les mains -un passage étalé sur la moitié d'une planche- et qui, la planche d’après n’a plus aucune protection… et ce sans raison logique bien évidemment). Le troisième tome ne relève pas le niveau. Pour cacher le vide du scénario, on ajoute encore quelques scènes lesbiennes sans autre intérêt que de mettre des filles à poil. Côté cohérence, les auteurs vont provoquer une collision entre deux navires sans que rien ne la justifie (sauf les besoins du concept). Côté psychologie des personnages, c’est un mélange de néant et d’inepties. Et côté suspense, ben si après trois tomes vous n’avez pas compris le concept de « SEUL survivant », je pense que c’est peine perdue… Et enfin vient la conclusion… qui parvient à la fois à être quasi surréaliste (avec un gaillard sorti de nulle part pour y retourner aussi sec) et à ne rien conclure du tout. Ca, franchement, c’est un bel exploit ! Côté dessin, ce trait aurait pu être simplement passe-partout… sauf qu’une fois qu’une petite difficulté technique se présente, les limites de José Malaga (dessinateur sur les deux derniers tomes) apparaissent clairement. Un simple coup d’œil sur une fille en train de brûler dans le tome deux permet de comprendre ce que je veux dire (la fille, elle brûle pas, sa peau est nickel, sa chevelure ondule soyeusement et les flammes ne semblent que lécher son corps de pin-up standardisée alors qu’elle tombe d’une nacelle). Par ailleurs tous les personnages présentent la même morphologie, on peut facilement s’amuser à coller la tête de l’un sur le corps de l’autre, on voit pas ce que ça change. Jorge Miguel s’en sort mieux sur le tome un mais son style est quand même très passe-partout. Non, vraiment, à part le côté aguicheur des couvertures, je ne trouve rien à sauver dans cette série.
Le genre de truc que l'on regarde pendant une convalescence au fond d'un fauteuil par une journée pluvieuse. Oup's pardon! me suis gouré moi c'est pas sur un téléfilm que porte mon avis mais bel et bien sur une bande dessinée genre catastrophe. J'ai pas été franchement emballé par le truc, ma note est atteinte à la limite sauvée par un dessin réaliste qui n'est pas exceptionnel mais reste correct. Comme le téléfilm susnommé cette histoire est vite lue, vite oubliée. C'est pas franchement mauvais mais hyper balisé sans surprise véritable. En rédigeant cet avis je n'arrive même plus à me rappeler le nom des personnages, ah si il y a une Alice.
Le dessin est correct, mais pour moi le scénario laisse vraiment à désirer. ça ressemble à un mauvais téléfilm catastrophe, où on peut deviner à l'avance les retournements de situation. Les personnages ne sont pas très charismatiques, du coup on ne s'y attache pas, et certaines actions sont à la limite de l'irréaliste. Mauvais choix d'avoir acheté cette BD. Achat déconseillé
Cette série m'a fait penser à un téléfilm américain à suspense, avec pour cadre pour le premier tome un vol d'avion où l'on sent dès la première page que les choses vont mal se passer. A bord, le seul survivant traumatisé d'un accident de car qui a tué entre autres la femme qu'il aimait. Avec lui à bord, quelques amis plus ou moins proches, des fêtards, un meurtrier captif sous la garde d'un policier, un copilote tout proche de la retraite et un pilote... qui s’avérera être la même personne qui a causé l'accident de bus du personnage principal. La narration est celle des classiques du film catastrophe, avec une longue mise en place présentant les personnages et alignant les mauvais présages. Beaucoup de coïncidences et de surenchères rendent l'ensemble assez artificiel et sans grande surprise. Le dessin par contre est bon. Réaliste et maîtrisé, il est agréable et efficace au niveau de la mise en scène. Heureusement l'intrigue ne traîne pas en longueur car je craignais d'être sur la même histoire de catastrophe aérienne sur les trois tomes de la série. Au lieu de ça, on assiste à la mise en place d'un schéma répétitif, comme une sorte de malédiction se transmettant de personne à personne. Et du coup, cela laisse la possibilité d'une suite qui, tout en tournant autour des mêmes thèmes, va peut-être réussir à sortir des sentiers battus du genre.
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