Armalite Seize (Armalite 16)
Le monde et la vie aux Alpes français après l'apocalypse atomique.
Après l'apocalypse... Les Alpes Les années Métal Hurlant
Après le grand cataclysme... la vie a repris son cours. mais les hommes n'ont toujours pas compris...
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Date de parution | Avril 1980 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
J'ai découvert récemment, donc tardivement cette Bd dont je n'avais qu'un vague souvenir pour l'avoir vue dans les pages de Métal Hurlant en 1979 ; comme quoi c'est bien de revenir sur des traces perdues parfois. A cette époque, la SF m'intéressait encore moins qu'aujourd'hui, je n'avais pas lu cette saga, et là même aujourd'hui, je n'en retire guère de plaisir. C'est un univers post-atomique, situé dans un futur relativement proche grâce à plusieurs détails semés ça et là dans le décor qui est celui des Alpes. C'est un monde à l'abandon où règnent l'insécurité, la peur et la méfiance, mais l'auteur ne nous dit pas la raison de ce chaos, les circonstances ayant amené cet état arbitraire et désolé restent obscures. C'est un récit édifiant qui permet de constater que même après un cataclysme, les hommes commettent les mêmes erreurs, il correspond à une prise de conscience écologique et politique très à la mode en cette fin d'années 70, c'est pourquoi ça me rappelle énormément Simon du fleuve en moins bien. L'ensemble ne m'a pas captivé, Crespin installe une ambiance mais tout ceci est lent, et aucun personnage ne se démarque. Le dessin pourrait à la rigueur me plaire, surtout dans les 2 premiers albums, dans un style proche de Claude Auclair ou André Beautemps, mais à partir du tome 3, le style couleurs directes qui permet à Crespin d'exprimer son talent d'aquarelliste, ne me convient pas vraiment... dommage, une série qui fut intéressante à découvrir mais qui ne m'a pas séduit comme je l'aurais voulu.
Cette série reprend en l’étoffant l’univers déjà traité par Crespin dans Marseil. Le dessin est toujours aussi bon – même si là aussi « daté » – mais la colorisation (prévue dès le départ et non maladroitement ajoutée comme pour Marseil), est à la fois belle (rehaussée à l’aquarelle ?) et elle aussi datée. Les textes (comme pour Marseil le plus souvent des commentaires en off, du style indirect, même si à partir du deuxième tome il y a un peu plus de dialogues) sont plus lisibles (police mieux adaptée). Voilà pour la comparaison. Pour ce qui en est de l’histoire, je ne l’ai pas trouvé transcendante. Le rythme est lent – il faut dire que Crespin joue plutôt sur une sorte d’ambiance molle, de poésie plus ou moins triste. Du coup, ni les personnalités des protagonistes, ni les méandres de l’intrigue (entre les « verts » et les montagnards plus ou moins rebelles par exemple) ne sont réellement développés. Résultat, si la série se lit vite (peu de dialogues, beaucoup de planches muettes et relativement peu de cases d’ailleurs), elle ne laisse pas un souvenir inoubliable. Elle vaut davantage pour le dessin que pour l’intrigue. Un emprunt peut éventuellement suffire.
Après un prequel, Marseil, Michel Crespin commence en 1980 une série post-apocalyptique, post-atomique française, nommée "Armalite 16". Le décor au départ: les Hautes-Alpes, le sud de France, la nature de son enfance (le vrai personage de ses histoires, je crois). Le sujet: la survie des quelques peus dans un retour forcé à la nature. Le thème, les ambiances, les conflits, même le style du dessin, me font beaucoup penser à Simon du Fleuve d’Auclair… sans toutefois son originalité, ou sa génialité. Les personnages sont peu captivants (même l’héroine qui a été considérée “la première qui soit une vraie femme vivante” a l’époque...). Les conflits qui les opposent sont un peu confus… Les visages, les cheveux, les barbes, sont typiques du style ecolo des annés 70-80… datés aujourd’hui, oui, mais combien j’admirais ça à l’époque! La principale valeur de cette série vient, a mon avis, du dessin et de la composition des planches, vraiment poétiques parfois, des silences et des vides sans trop de mots. Mais ce qui a déclanché mon coup de coeur, et m'a fait acheter cette série dès 1981, ce sont les couleurs: l’effet aquarelle y est vraiment très beau. Je ne conseille pas l’achat aujourd’hui, ces histoires ayant un intêret surtout historique, mais je recommande la contemplation des images.
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