Les Contresang
Série abandonnée mais reprise/refondue dans la série Ames Liges avec un autre dessinateur. Un homme dans la fleur de l'âge part à l'aventure dans un monde frappé par un fléau pétrificateur.
Edition participative Les petits éditeurs indépendants Reprises / Refontes
À 50 ans révolus, Arken enterre sa vieille mère et sa vie de fermier désabusé pour partir arpenter les routes de l'antique terre d'Aldrak en quête d'aventures et de réponses à un traumatisme de jeunesse. Des civilisations à l'agonie, un fléau pétrificateur, une menace fantôme… Le contexte est idéal, mais un vieil homme sans expérience peut-il réellement se forger une seconde jeunesse et… sauver un monde ?
Scénario | |
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Editeur
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Genre
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Date de parution | 26 Août 2015 |
Statut histoire | Série abandonnée (prévue en 2 tomes) 1 tome paru |
Les avis
Je me retrouve beaucoup dans l'avis précédent. Sans avoir participé à la chose j'avais suivi de loin en loin le développement de cette BD et j'avoue qu'au niveau visuel cela augurait du meilleur. Il faut se méfier de ce que l'on voit sur un écran d'ordinateur et le rendu final sur une page de papier. En fait je crois que le problème principal est en partie du à la colorisation. Par moment le dessin est très agréable et ne mérite pas de reproche trop évident, et puis parfois cela devient comme flou, pas net, le trait ne ressort pas ce qui est tout de même fort dommage. L'histoire en elle même est bien troussée, elle ne révolutionne pas le genre de la Fantasy mais en utilise certains codes avec bonheur. Femmes aux corps parfaits, combats à l'épée, monstres aux dents acérées, bref tout y est. Pour l'instant je reste un peu sur ma faim mais j'ai envie de voir comment tout cela va se terminer. je ne demande qu'à hausser ma note pour cela il faudra un petit plus notamment en ce qui concerne la colorisation. Sans doute à regarder en emprunt avant de sauter le pas de l'achat.
D’habitude je porte un regard plutôt bienveillant sur ces projets « amateurs » qui parviennent à se matérialiser grâce au financement participatif. Après, à partir du moment où on essaie de me vendre le truc je vais le juger sur un même rang d’égalité qu’une série d’un gros éditeur. Bon alors je commence par les graphismes : comme je ne suis pas compétent pour juger de la technique, je ne parlerai que de mon ressenti. J’ai trouvé que Grégory Delaunay alternait entre le bon et le moins bon. Si je le trouve plutôt doué lorsque les personnages prennent la pose, et que les femmes sont bien roulées (un cliché de la fantasy masculine ringarde), je trouve globalement que la bédé manque de vie et de mouvement, le rythme a beau être soutenu les personnages paraissent rouillés. Je n’en ressors pas hyper emballé visuellement, je me dis que j’ai largement vu mieux. Après je ne suis pas en train de dire qu’il faut absolument faire du Loisel ou du Moëbius, sinon plus personne ne dessinerait, mais en fantasy plus que dans un autre genre, le dessin se doit d’être à la hauteur, il doit vendre du rêve, et là je n’en ressors pas émerveillé. De même la mise en couleur à l’aquarelle est très étrange, comme s’il y avait une espèce de filtre beige-gris tout du long. Peut-être est-ce voulu pour en rajouter dans le côté crépusculaire, poussiéreux, desséché… Même si c’est bien exécuté, c’est une question de goût et à mes yeux cela manque de variance, le panel de couleurs demeure trop limité. Pour le tome 2 j’ai cru comprendre que le dessinateur avait changé. Je trouve cela un peu dommage car j’aurai aimé constaté l’évolution de son trait. Enfin bon ce sera l’occasion de voir ce que fait Patrick Cornelis. Entre parenthèse, même si les auteurs n’y sont pour rien, je me suis bien marré sur le mot d’éditeur évoquant des graphismes dignes de figurer dans « La Quête de l’Oiseau du Temps ou Le Seigneur des Anneaux ». Nan sérieux, faut pas pousser là... Après pour le scénario, le synopsis sur le héros vieillissant, tragique à souhait, réaliste, qui reprend du service tout ça, même si on essaie de nous le vendre comme quelque chose de novateur par rapport aux récits « clichés » de l’heroic fantasy, euh moi je ne suis pas surpris. J’en ai lu des tas des histoires de ce genre mais le lecteur occasionnel de fantasy pourra s’y laisser prendre. Que le récit d’Olivier Vachey fourmille de petits clins d’œil en tout genre est une bonne chose, moi j’adore quand il y a des références, ce n’est pas le problème. Arken possède ce côté héros fatigué gemmellien, pour sauver un monde à l’agonie il faut un héros éreinté, et n’y aurait-il pas un petit côté Guts dans Berserk dans le fait qu’il soit hanté par ses fantômes ? La couverture est-elle un hommage à Alim le tanneur ? La maladie du Malroche, référence à Méduse ou Le Feul ?… Ce que je regrette c’est l’aspect très basique du récit. Franchement la scène d’ouverture avec l’assassin Ksill qui s’annonce avant d’attaquer Arken, ça fait un peu épisode Power Rangers. Je sais pas, t’es là pour tuer le mec, pas pour tailler le bout d’gras, donc inutile de t’annoncer en gueulant des invectives clichés du genre « tu vas tâter de mon épée » ou un truc du genre. L’assassin en bois quoi… Un récit qui a pourtant ce mérite de ne pas ménager le lecteur en rentrant très vite dans le vif du sujet sans faire l'impasse sur l'action, un rythme soutenu cependant qu’on nous parle d’un monde ostracisé qui part à vau-l’eau mais je ne ressens pas cette tension qu’il devrait y avoir. J’ai néanmoins bien aimé cette inversion des valeurs dans l’introduction où l’enterrement de la mère est synonyme de libération pour le héros qui peut enfin partir à l’aventure, alors que normalement la mort d’un proche est plutôt synonyme de drame et de souffrance. Néanmoins, vu qu’il s’agit d’une histoire au format court et que les nombreuses zones d’ombres sont pour le moins intrigantes, j’ai envie de lui donner sa chance et d’attendre la suite et fin pour vraiment m’en faire une idée. C’est une série qui sera à considérer dans son ensemble.
Suite à un concours, j'ai remporté le tome 1 de la série les Contresang parue chez Sandawe un site de financement participatif de BD. Cette BD fut ma foi une bonne surprise. Le monde d'Aldrak est plutôt bien construit avec une faune et une flore particulière et un fléau qui frappe cet univers à l'agonie. On s'attache également bien à Arken le personnage principal. Celui-ci n'est pas un héros à la base et c'est à un âge où l'on aspire à la tranquillité que lui se lance dans l'aventure. Vous vous doutez bien que son destin va lui faire accomplir certaines choses mais vous le découvrirez en lisant l'album. Le dessin est plaisant avec des couleurs chaudes. Le design des personnages, de la nature et du bâtit m'a bien plu. Le tome 2 est actuellement en financement sur le site de l'éditeur et s'il paraît et qu'il conclut bien le dyptique ma note pourrait évoluer vers le 4. A surveiller
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