Snegurochka (Harukaze no Snegurochka)
Quand une quête d'identité se heurte à la violence aveugle de l'appareil d'État.
1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Handicap Les meilleurs mangas policiers Ohta Publishing Russie Seinen
URSS, 1933. Sous la férule totalitaire de Staline, le pays connaît des bouleversements brutaux. Au bord d’un lac de Carélie, Belka, une jeune fille en fauteuil roulant, et son domestique s’installent dans une datcha qui appartenait autrefois à une famille d’aristocrates. À mesure que le passé de ces deux étranges personnages se dévoile, histoire et Histoire s’entremêlent. Et si une menace terrible pesait sur le pouvoir en place ? Et si la jeune Union soviétique n’en avait pas fini avec les fantômes de la Russie impériale assassinée quelques années plus tôt ? (texte de l'éditeur)
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Date de parution | 17 Février 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’ai adoré L’Habitant de l’infini et j’étais très curieux de découvrir Snegurochka du même auteur. On reconnait sans peine le trait fin et réaliste de Samura. Cependant malgré la qualité graphique évidente de l’album, je suis un peu déçu (et l’auteur le reconnait lui-même dans sa postface) que Samura n’ait pas exploité l’imagerie et l’environnement, urbain notamment, de l’URSS de l’époque. L’histoire se déroule en grande partie en huis clos dans une datcha dans la campagne russe et trop peu de scènes développent l’univers de l’époque. L’intrigue est accrocheuse car les deux personnages principaux sont nimbés d’une aura de mystère que l’auteur dévoile avec parcimonie. Intéressants bien qu’un peu froids (nous sommes en Russie tout de même me direz-vous), le secret de leur identité et de leur passé est bien amené et pousse le lecteur à découvrir le fin mot de l’histoire. L’album est agréable mais le rythme très lent et la concentration de l’histoire sur les deux héros en font un récit assez linéaire, qui aurait mérité davantage d’envergure. Dommage. Snegurochka est malgré tout un bon manga, au visuel superbe, qui mérite d’être découvert.
Un manga se passant en URSS, c'est assez original. Les points forts du scénario sont la période historique, qui est bien utilisée, et le fait que le mystère autour des personnages soit bien dilué. L'auteur montre bien la cruauté de l'URSS sous Staline et le mystère sur les motivations de certains personnages fait en sorte que je voulais savoir ce qui allait arriver même si j'avais une bonne idée de ce que serait une partie des révélations. Le problème est que, malgré certaines qualités, ce n'est pas passionnant à lire. C'est un peu lent et les personnages ne sont pas très attachants. C'est le genre d'histoire que j'aime bien lire une fois, mais maintenant que je sais la fin il n'y a rien qui me donne envie de relire cette histoire. Le dessin est sympathique.
Snegurochka est une fiction construite autour de réalités historiques. Le début, très énigmatique, lui confère une aura de mystère qui intriguera plus d’un lecteur (moi-même, j’ai cru un moment avoir affaire à un récit fantastique sur lequel aurait plané l’ombre de Dracula… Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre). Puis, progressivement, les éléments se mettent en place. On a dès lors droit à une sorte de huis clos dans lequel les personnages se dévoilent peu à peu. Le mystère est soigneusement entretenu grâce à la recherche constante d’un objet dont on ignore tout. Je dois bien avouer que j’ai été pris par ce récit, même s’il aboutit finalement sur un sujet déjà souvent exploité. L’aura de mystère qui entoure son introduction et la manière dont l’auteur dévoile peu à peu ses personnages sont assez accrocheurs. Le dessin (de style manga réaliste) est agréable à l’œil et plutôt soigné dans son ensemble (voire même d’une grande finesse à quelques occasions, surtout au niveau des vêtements). La dimension historique est bien exploitée même si pour les besoins du récit, la part romancée est conséquente. Un bon manga, en somme. Pas révolutionnaire (uh uh humour… mais vous comprendrez mieux après l’avoir lu) mais suffisamment intriguant pour que je n’interrompe pas ma lecture en cours de route.
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