Le Syndrome du petit pois

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Un récit touchant sur les personnes atteintes de maladies neurodégénératives et sur l’impact de celles-ci sur leur entourage.


Douleurs intimes La Boite à Bulles Les Maladies neurodégénératives Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies Troisième âge

Max et Coquillage sont maintenant mariés et parents d’une petite fille. Ils attendent leur deuxième enfant, leurs vieux amis sont toujours là et le travail ne manque pas. En somme, tout serait parfait si un point noir ne venait entacher leur quotidien : Marie, la mère de Max, souffre du syndrome de Benson. Oublis fréquents, perte de repères, diminution des capacités intellectuelles... Pour Max, cette nouvelle réalité est dure à accepter car sa mère n’a plus rien de la femme qu’il a connue. Désorienté, le jeune homme alterne entre mélancolie et colère. Alors qu’il a plus que jamais besoin de son soutien, Coquillage s’éloigne, dépassée par ce mal-être. Leur vie de famille devient difficile, d’autant que Max se réfugie de plus en plus dans le travail… Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Syndrome du petit pois © La Boîte à Bulles 2016
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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23/03/2016 | Alix
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Par Canarde
Note: 2/5
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Allusif et ennuyeux. Je n'ai malheureusement pas lu les premiers épisodes de ce travail autobiographique, et c'est sans doute aussi pour cette raison que je n'ai pas accroché. Pour cet épisode très épais (les pages ne sont pas numérotées, donc je ne peux pas être plus précise...), la vie quotidienne de ce dessinateur de BD confronté aux émotions d'une vie familiale ordinaire, se trouve compliquée par la maladie dégénérative de sa mère. Tout est représenté de manière assez sobre, pas de larmoiement, mais des questions, beaucoup de questions. Cet album m'a fait penser à La Maison, de Paco Roca, mais en moins réussi : ici, les autres personnages paraissent sans épaisseur...(chez Paco Roca, chacun des personnages devenait comme une facette du lecteur). La pièce de théâtre montée autour de ses BD précédentes prend beaucoup de place dans le récit, et ce n'est pas quelque chose auquel on peut s'identifier facilement. Ça traîne, ça tourne en rond. La maladie de sa mère devient un épiphénomène, peu agréable, alors que ça aurait pu être creusé plus précisément. D'autant que c'est un sujet auquel chacun de nous pourra un jour être confronté. Oui c'est ça il y a un manque de précision. Il essaye d'échapper à son sujet par des détours longs et peu instructifs pour le commun des lecteurs, dont je suis.

04/06/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
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C’est vrai que c’est une histoire assez touchante pour peu que l’on soit un peu sensible aux malheurs des autres. Il est toujours difficile de voir des êtres chers qui sont malades et qui périssent peu à peu. Ce n’est pas la première bd sur ce genre de maladie qui s’apparente à Alzheimer et où le patient perd peu à peu la mémoire. Une mère qui ne reconnait plus son fils, c’est vraiment triste. Ce n’est pas de sa faute mais celle de cette terrible maladie à savoir le syndrôme de Benson. Il y a des moments où je me dis qu’il vaut mieux ne jamais terminer son existence comme cela. Les réactions de cet auteur de bd qui produit cette autobiographie sont tout à fait humaines. J’arrive à les comprendre assez aisément. On pourra lui reprocher une petite forme de brutalité mais au vu du contexte, on pardonne. Il est vrai que chaque être humain réagit différemment face à l’adversité d’une terrible maladie ou même du deuil d’un être proche comme lorsqu’il s’agit de nos parents. Ce n’est jamais de sa faute et il faut bien tourner la page pour continuer à vivre. Pas seulement pour les autres mais également pour soi-même. C’est certainement le message que cette œuvre exutoire tend à faire passer. Ce genre d’œuvre pleine d’humanité et de tendresse passe un peu inaperçue et pourtant, ce sujet peut nous toucher. C’est un peu dommage. Sur la forme, c’est plutôt un gros pavé mais que l’on absorbera assez facilement grâce à la dynamique des cases. Pour le graphisme et le dessin, je n’ai rien à redire car j’apprécie plutôt. Simplicité et lucidité dans les traits. Humanité, sensibilité et émotion dans l’œuvre.

24/03/2017 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
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« Le Syndrome du petit pois » fait suite aux albums autobiographiques de Domas (Litost, 3 minutes et Souvenir de moments uniques) mais cette fois ci le ton est plus sérieux, plus sombre même. Domas est maintenant marié, papa, et se retrouve confronté aux problèmes de santé de sa mère. Les maladies neurodégénératives (syndrome de Benson dans ce cas), c’est toujours difficile à vivre pour les proches, et le combat intérieur de Domas et ses réactions pour le moins explosives provoquent malheureusement des tensions assez sérieuses dans son couple. Alors certes l’histoire est toujours parsemée de moments plus légers, en rapport avec son travail et ses amis, mais de manière générale, on sent que l’auteur est dans un période différente de sa vie, une période plus difficile, plus… adulte. L’auteur ne tombe pour autant pas dans le pathos ou le larmoyant, et la fin est même carrément optimiste. Au niveau dessin on retrouve le trait maîtrisé et élégant de Domas, et ces touches de couleurs rouges pour représenter les émotions… Un album autobiographique prenant et touchant, à conseiller aux amateurs du genre, même si vous n’avez pas lu les albums précédents.

23/03/2016 (modifier)