Le Petit Christian
Angoulême 2009 : album essentiel pour le tome 2. La vie tourmentée et imaginaire du petit Christian...
Angoulême : récapitulatif des séries primées Blutch Charlie Hebdo Ciboulette École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg Enfance(s) L'Association Les petits éditeurs indépendants
L'histoire biographique du petit Christian...alias Blutch :) Christian a 7 ans en gros...il déteste sa coupe de cheveux au bol, il aime les western et se prend pour John Wayne et Steeve MacQueen. Il ne regarde pas la télévision tard le soir du moins le titre du film au début. Il s'interesse à la sexualité : les Drôles de Dames : il admire Farah Fawcette et voit en elle l'idéale de la femme américaine. Il aime lire Rahan : "les femmes sont presque à poil". Plus grand il sera Docteur Justice. Difficile de conclure lisez le c'est un pure chef d'oeuvre. Un graphisme hors du commun à l'encontre du style "franco-belge". Blutch se place à part.
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Date de parution | Juillet 1998 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
J’ai souvent eu du mal avec les productions de Blutch, dans lesquelles je ne suis pas toujours entré aisément. Mais je persévère avec lui, car toutes ses séries m’ont paru intéressantes, originales : Blutch a du talent, même si je n’ai pas toujours eu la clé pour pénétrer dans son univers. Mais je n’ai eu aucune difficulté à entrer dans les petites histoires de ce gamin (alter ego de l’auteur ?) – il faut dire que les nombreuses références (magazines, séries télé, films, etc.) dans lesquelles s’immerge Christian (débordant d’énergie et d’imagination) sont de celles, génération oblige, qui me touchent, ayant été plongé dans le même bain, j’ai à peu près le même âge que lui. Par petites touches, les historiettes du premier tome développent, sur un mode humoristique, un monde revisité, habité par un gamin. Un ton et des chutes proches parfois du Petit Nicolas de Goscinny. Le second tome confronte le petit Christian à deux terribles passages dans l’inconnu : il entre au collège, en Sixième, et tombe amoureux ! Mais Christian garde son âme d’enfant, malgré ses angoisses – et les moqueries de son frère ou des plus grands, et Blutch traite avec la même fraicheur (mais avec des couleurs cette fois-ci) les mésaventures somme toute ordinaires de ce petit garçon. Voilà une lecture chaudement recommandée !
Je découvre Blutch avec cet album, et je suis bien enthousiaste à l'idée d'en découvrir d'autres. Le dessin notamment m'a beaucoup plu, avec une grande maitrise du noir et blanc (mais il semblerait que ce soit une grande force de l'auteur), et l'insertion de couleur dans le deuxième tome. Les gags sont bien amusants, remplis de références à la culture d'un gamin de cette époque, notamment la BD ou le cinéma (et à l'Alsace, terre des braves !), avec en plus des petites idées très sympathiques dans le tome 2, plus construit niveau histoire. C'est simple et efficace, et dans l'état j'ai bien hâte de le relire.
Je viens de finir le volume 2 du petit Christian mais je me rappelle peu du volume 1 que j’ai lu il y a quelques années. Je sais juste que j’avais passé un bon (mais court) moment de lecture et que ce volume 2 me parait plus abouti. Les différentes histoires toutes très drôles nous présentent la vie sentimentale de notre héros tout juste entré au collège. Tous les adultes sont d’ailleurs là pour lui dire que « attention c’est la sixième, finie la rigolade ! ». Il découvre ensuite, au grand désespoir de l’enfant qu’il est encore (représenté par son double déguisé en cow-boy), qu’il est attiré par Catie Borrie, une jolie jeune fille qu’il rencontre en vacances. Il s’enflamme alors pour elle et entame une correspondance platonique, bien qu’il s’imagine vivre une Grande Histoire d’Amour. Son imagination débordante est aussi bien illustrée dans les scènes de films qu’il se fait dans sa tête. On a droit a une savoureuse leçon sur l’amour donnée par Marlon Brando à Christian. ll est un peu geek avant l’heure : Il sait bien qu’il n’est pas très viril ni charismatique mais il se prend souvent pour un héros. Cette période de la vie est bien retranscrite (ça m’a rappelé quelques souvenirs…), tout ça sonne « vrai » au point où je me demande si cette bd est autobiographique. J’ai franchement ri à de nombreuses reprises notamment grâce au dessin : Le visage du petit Christian est très expressif et toujours marrant. J’en conseille l’achat même si la lecture est assez rapide pour 15euros.
Une bd franchement hilarante sur la mythologie de l'enfance, celle de l'enfant lui-même plongé dans son univers fantasmatique de héros, celle aussi de l'adulte qui se souvient avec une émotion mêlée d'un humour ravageur de l'enfant qu'il a été. C'est du grand art, d'une souplesse graphique étonnante. J'ai ri aux éclats en lisant les deux tomes (avec une préférence pour le 2ème). Si vous avez un frère qui va avoir ou vient d'avoir 40 ans, courez-le lui offrir ; il avalera mieux la pilule.
Je n'ai lu que le premier tome et, pour l'instant, je trouve ça pas mal. Les anecdotes de l'enfant sont très sympathiques. Au lieu de raconter bêtement des anecdotes, Blutch montre souvent ce qu'imagine le petit Christian et cela montre un côté de l'enfance que j'aimais bien : lorsqu'on imaginait des trucs et qu'on rentrait pleinement là-dedans. Ce qui est surtout intéressant dans cette BD c'est que le lecteur a au moins vécu une situation présente dans cet album. Par exemple, moi aussi je disais que les filles étaient nulles. Il n'y avait aucune chance qu'un jour je m'intéresse à elles ! Eh bien rendu à l'adolescence...
Le petit Christian est une oeuvre autobiographique de l'enfance d'un auteur ayant fréquenté ma région à savoir l'Alsace. Il se crée tout de suite une espèce de communion de pensée à travers ces lieux communs. J'avoue pourtant avoir eu beaucoup de mal avec le dessin mais on s'y fait à la longue. Toutes ces références aux héros de BD et de cinéma de légende sont autant de clins d'oeil parsemés à bon escient. Cela crée une dimension imaginaire très intéressante. On replonge avec tendresse dans le monde de l'enfance et de son innocence. Le tome 2 est enfin sorti 8 ans après. Message aux fans: attendez 8 ans de plus et vous aurez droit à un 3ème tome. Ceci dit, je trouve que ce second tome est une très bonne suite au premier. On se plonge avec beaucoup d'émotion vers la fin de l'enfance de notre petit Christian c'est à dire la fin des illusions et des héros imaginaires. Le dessin semble avoir gagné en maturité ce qui constitue pour moi une réelle surprise. La couleur par petite touche fait même son apparition. Au-delà du graphisme, c'est une belle illustration entre humour et émotion.
Parce que Blutch vient d’être nommé comme grand prix du festival d’Angoulême 2009, parce que j’ai envie de découvrir les œuvres de cet auteur, parce que j’en avais entendu du bien sur son dernier album, je me suis finalement mis à lire « Le petit Christian »… tout simplement ! « Le petit Christian », c’est une autobiographie de l’enfance de Blutch. En fait, le vrai nom de cet auteur, c’est Christian Hincker. Deux albums de cette série sont sortis à ce jour : Dans le premier tome, le lecteur découvre en la personne de Blutch un enfant naïf qui se pose des questions sur les filles (et les femmes), qui fait en sorte d'être considéré comme un garçon normal aux yeux des autres enfants, qui est sérieusement rappelé à l’obéissance par ses parents. Dans le deuxième tome, Christian est sur le point d’entrer en sixième. Mais, pendant l’été précédant la rentrée scolaire, il passe ses vacances en compagnie de ses parents alsaciens en Pyrénées-Atlantiques où il fera la connaissance de Catie Borie, une jolie jeune fille bronzée aux longs cheveux noirs ressemblant à une hawaïenne… il en tombera amoureux. Ce que je retiens le plus de cette série : c’est sa bonne narration, je n’ai pas pu arrêter la lecture de cette série avant son terme (le deuxième tome). L’auteur m’est apparu comme un bon conteur, un de ceux qui savent privilégier les moments les plus importants de leur vie et qui savent manier l’humour (surtout pendant les passages où Christian se met dans la peau d’un cow-boy) avec efficacité. Cependant et c’est le gros point négatif du « petit Christian », je n’ai pas retenu grand’chose d’intéressant de l’enfance de Blutch même s’il est vrai que le deuxième tome est –à mon avis- assez marrant et touchant. En fait, le lecteur pourra retenir également le fait que la série montre irrésistiblement le passage de l’enfance à l’âge adulte… et après ? Bref, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas grand’chose à se mettre sous la dent en lisant cette bd… peut-être que les prochains tomes me diront le contraire ? Au niveau du graphisme, à un dessin essentiellement à l’encre, Blutch va ajouter quelques touches de rouge dans le deuxième tome : je trouve ce style agréable à contempler, les personnages sont représentés d’une façon caricaturale et sont facilement identifiables. Finalement, « Le petit Christian » m’est apparu une autobiographie de l’enfance de Blutch assez sympa à lire. Reste que je n’ai pas retenu grand’chose de cette lecture même si le deuxième tome m’a semblé un peu plus émouvant. Bref, j’attends de voir comment va évoluer Christian dans les prochains albums pour me faire une idée plus précise et définitive de cette série…
Dans un premier tome, on avait surtout vu un petit Christian à l’école primaire, toujours environné par ses nombreux compagnons imaginaires de bande dessinée, de dessins animés ou de sport. Cette fois dans le second opus, on le retrouve à son entrée en 6ème. Les anciens héros ont été rangés au placard. Christian est amoureux d’une certaine Catie Borie, qu’il a rencontré en vacances. La distance les ayant quelque peu séparés, Christian vit ce souvenir de manière douloureuse. Pourtant, il ne s’est strictement rien passé entre eux deux et Catie n’a sans doute jamais soupçonné les sentiments du petit Christian… Les couvertures des deux tomes marquent une certaine transition : puisque dans le premier tome Christian semblait regarder vers l’avenir dans un demi-sourire alors que cette fois son regard se fait plus sombre, moins insouciant, plus tourné « déjà » vers le passé. Blutch décompose son livre en plusieurs petites saynètes, où parfois des héros mythiques comme Tintin, Tournesol ou Steve Mac Queen (qui montre l'entrée de Christian dans la maturité !!!) viennent le suppléer dans des aventures improbables. Ce second volume est en fait entièrement construit sur la relation de Christian et de la jolie Catie Borie aux si longs cheveux… Amour fantasmé, rêvé et idéalisé qui s’éteindra par la réalité de la fin de l’enfance et par un détail qui peut sembler bien anodin, mais finalement tellement juste... Il est bien rare de rencontrer une telle maîtrise dans le dessin et la narration. Blutch prouve une nouvelle fois son incomparable talent de dessinateur abandonnant le noir et blanc pour une bichromie de gris et de rouge. Un très agréable moment de lecture !
Avec Le petit Christian, je me disais que j'allais passer un moment sympa qui durera le temps de la lecture, un peu comme on apprécie la lecture d'un Titeuf ou d'un Calvin et Hobbes. D'autant plus que je ne connaissais l'auteur qu'à travers une bd que j'avais lue (je ne me souviens même plus du titre...) et que je n'avais pas trop appréciée. Donc, suivant les conseils d'un libraire têtu, je me suis dit allons-y. Et bien le moins que je puisse dire c'est qu'il a eu raison d'insister le bougre. C'est vraiment très drôle! Je me suis bien marré, vraiment. Et en plus d'être un petit chef-d'oeuvre humoristique, cet album est croqué de tendresse, de petits moments qui nous font penser forcément à notre enfance même si nous n'avions pas tous les mêmes centres d'intérêt. En tout cas, enfant, on s'est tous pris pour un super héros, un sportif ou comme notre ami pour un cow-boy. On a tous connu les premiers émois amoureux et la maladresse avec laquelle on y faisait face. C'était l'apprentissage de la vie quoi ! Bref, en attendant la suite, qui tarde réellement a sortir, cette bd ne passe pas inaperçue. Alors, faites comme moi, laissez vous tenter par cet album qui, en plus est d'un prix très attractif, et souvenez vous de votre plus tendre enfance !
Je ne suis pas un inconditionnel de Blutch mais disons qu'il est rare que je déteste ce qu'il fait. Le Petit Christian, je l'ai découvert récemment et je crois bien que c'est la BD de lui que je préfère. Enfin un album autobiographique sur l'enfance qui ne se contente pas d'aligner des anecdotes sordides sur comment on arrache les pattes des insectes ou comment on se tripote la quéquette pour la première fois ! Il y a dans Le Petit Christian de l'originalité, de l'inventivité, de la drôlerie, de l'authenticité, de l'émotion... Bref, moi j'aime beaucoup !
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