Sur la route encore
2 personnages que l'on voit évoluer dans 6 nouvelles apparemment déconnectées les unes des autres, mais qui finissent par construire une histoire "unique"
Baru Les années (A SUIVRE) Les petits éditeurs indépendants Road movie
Où l'on voit un homme regretter ses années adolescentes et une femme faire du stop avec un boulet... André et Edith sur la route. On ne sait pas trop ce qu'ils recherchent tous les deux. Chacun de son côté, ils essayent peut-être de retrouver les années adolescentes... Au fil des histoires, on comprend qu'ils se cherchent, que chacun essaye de faire un point sur sa vie. Que dire sans rien dévoiler ? :)
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Genre
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Date de parution | Janvier 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
25/10/2002
| PouetLaChouette
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Les avis
« Sur la route encore ». En effet, Baru semble avoir une prédilection pour cet univers de road movie du pauvre, sur lequel des êtres plus ou moins amochés sont entraînés. Plusieurs de ses séries empruntent ce schéma. Passons sur le dessin, du Baru classique (qui passe, même si je ne suis pas fan), avec des personnages brinquebalant, aux formes parfois élastiques. C’est l’intrigue qui m’a donné du mal. En effet, même si en conclusion Baru fait se rejoindre les trajectoires a priori sans lien entre elles des divers personnages, j’ai eu du mal à suivre son histoire, découpée en tranches de vie que rien ne semblait relier. Un peu d’humour, pas mal de glauque. C’est vivant, mais d’une vie poisseuse, un regard assez noir sur la société. Toujours est-il que je n’ai pas été emballé plus que ça par cet album, qui se laisse lire et oublier assez rapidement. Note réelle 2,5/5.
J'ai rarement vu une couverture aussi moche, et une fois celle ci tournée l'intérieur ne rattrape pas franchement l'affaire. Le dessin est haché, pas vraiment maitrisé, les personnages de ce fait ont un aspect brouillon et même si je ne demande pas du "flashy" les couleurs sont quand même assez ternes. Je dois avouer que le système de narration est assez perturbant puisque composé de petites histoires qui au final se rejoignent, le lecteur que je suis a été perturbé au démarrage. Après autant dire que je n'ai lu le reste qu'avec un regard très détaché tellement j'avais du mal avec ces personnages dont aucun ne m'a été sympathique ou pour qui j'aurais pu éprouver un minimum d'empathie. L'ensemble est finalement assez glauque et je dirais même vain. Seule petite touche qui m'a interpellé l'allusion et une ou deux cases se déroulant sur la magnifique île de Groix, mais hélas pas suffisante pour obtenir mon intérêt.
Mon album de Baru préféré (pour l'instant car je n'ai lu que celui-ci, L'Autoroute du soleil et Pauvres zhéros). J'ai été transporté par ces histoires ultra banales mais formidablement bien écrites et dessinées de bleds perdus, de campagnes maussades et pluvieuses, d'aires d'autoroutes, de bar pmu et d'hôtels de la gare tout miteux. J'adore cette ambiance typiquement française type fait divers et c'est là d'où je viens. Toutes les histoires sont bonnes et nous sommes vraiment aux côtés du héros, traversant ces lieux quelconques et gris où, à travers la banalité triste des décors, il se passe toujours des choses un peu glauques, violentes mais empreintes d'humanité. Un mélange de Jean-Jacques Goldman et Paul Personne pour la musique et de Bruno Dumont et sac de noeuds (Balasko) pour le décor.
La narration à la première personne est assez particulière. En effet, Baru nous met totalement à la place de ses héros et nous donne l’impression de voir à travers leurs yeux. Cette méthode n’a pas que des bons côtés et jette parfois la confusion sur la personne même du narrateur, lorsque celui-ci (ou celle-ci) apparaît dans une case. Le découpage en plusieurs chapitres, qui nous font passer d’André à Edith, ne favorise pas la cohésion de l’ensemble. En effet, il me faudra attendre la dernière histoire pour enfin pouvoir relier ces deux destins. Mais chaque chapitre peut être lu séparément. Le point commun ? Tous se résument à la rencontre du narrateur ou de la narratrice avec de fameux cas sociaux dans des lieux habituels pour les voyageurs du bitume (café, restoroute, hôtel de la gare, ou autostop). Le sexe est omniprésent sans être envahissant. Les cas sociaux ont beau être aussi caricaturaux que lourdingues, ils demeurent étrangement touchants (la pitié, sans doute). Je pense que le mérite en revient à Baru, dont la narration douce-amère, cynique et désinvolte est très agréable à suivre. Le ton employé est en effet à mon avis le point fort de l’artiste. Au niveau du dessin : sans être exceptionnel, il sert bien le propos tant il paraît mal dégrossi (à l’image de ces personnages). Il est toutefois très lisible et bien expressif. En résumé : ce dessin est au service de l’histoire, et non l’inverse. Un agréable moment de lecture mais un album trop décousu pour que j’en conseille l’achat. Pas mal, sans plus.
C’est vrai que c’est pas bien folichon comme histoire... On prend un couple, on en sépare les 2 principaux ingrédients, dont on suit les périples respectifs sur les routes de France, caméra subjective pour l’homme, voyage plus classique pour la dame. On égaie le tout de rencontres pas toujours très joyeuses, mais toujours éprouvantes, saupoudrez le tout de flics qui sortent dont ne sait où (eux-mêmes se posent la question à vrai dire) et de très grosses facilités (le passage avec Bébert, l’arrivée à point nommé du fameux pote Claude par exemple, hop, il est là !!!!), et vous obtenez un road movie pas bien terrible qui n’a comme mérite que celui de mettre à son service un dessin de Baru assez sympathique (mais tellement inconstant – et pis, vraiment pas belle cette couverture). Pas été très emballé, moi. Dommage, parce que les seconds couteaux sont particulièrement horripilants (Jean Louis, le garçon de café queutard, Bouboule, le boulet ultime...) et certaines situations sont savoureuses. Ça n’a pas pris sur moi mais ça pourra plaire à d’autres.
Note approximative : 2.5/5 J'aime bien les BDs de Baru sans en faire une passion. J'y apprécie leur fluidité, leur narration efficace et le style particulier, pas très beau mais sympa quand même, du dessin. Pourtant, malgré ces qualités que l'on retrouve plus ou moins dans Sur la route encore, je n'ai pas su accrocher. Le récit semble se découper au départ en histoires courtes que l'on croit indépendantes et simplement basées sur la thématique du voyage, de l'arrivée dans un endroit nouveau, un restaurant routier, un bar de village, un petit hôtel sans prétention, etc. Prises indépendamment, ces histoires ne sont déjà pas faciles à appréhender. Cela tient pour moi beaucoup au fait que la narration se fasse le plus souvent à la première personne, avec une vision subjective : on ne voit presque jamais qui est le narrateur, si c'est une femme ou un homme, et quand on le voit, ce n'est que quelques cases plus tard qu'on réalise que c'était lui ou elle. En outre, ces histoires, aux personnages de couches populaires comme Baru les affectionnent, ne sont guère palpitantes ou émouvantes, histoires d'adultères, de bagarres, d'intrigues de village. Malgré une narration parfois embrouillée du fait qu'on ne sache pas bien qui raconte l'histoire, elles se lisent relativement bien mais ne marquent pas du tout le lecteur. On découvre vers la fin que ces histoires partagent en réalité deux narrateurs uniquement, un homme et une femme qui se retrouvent dans la dernière histoire, forgeant une intrigue nouvelle mais pas tellement captivante pour autant. Une lecture qui ne restera pas vraiment dans ma mémoire, je le crains.
J'ai découvert Baru il y a peu, c'est le deuxième album que je lis du bonhomme et je ne suis pas déçu. Son style graphique, sec et pêchu est extraordinaire, les cadrages sont parfaits, rien que pour cela, l'album mérite d'être lu. En ce qui concerne les histoires, elles sont toutes intéressantes indépendemment, le lien qui se met tranquillement en place entre elles à la fin, se fait de façon simple et donne un intérêt supplémentaire à la lecture. Les codes graphiques et narratifs sont sensiblement différents, selon que l'on suive l'homme ou la femme et mine de rien, c'est un détail plaisant de plus. Au final un bon album où les situations dramatiques et parfois cocasses s'enchaînent avec brio. C'est franchement bien, c'est à lire.
Pas mal pour l'histoire. En fait on prend ça au départ comme une suite de nouvelles complètement indépendantes les unes des autres et le lien entre elles se révèle à la fin. Le tout est un peu rocambolesque, et bizarrement tourné sur le sexe, le racisme et les divers thèmes habituels de Baru. A posteriori, on revient sur les petites histoires et on comprend, sauf pour la première dans laquelle je n'ai pas vraiment compris la place. Détail amusant, les protagonistes se retrouvent en Bretagne, et on se sent tout bizarre devant le réalisme des dessins de Baru. La gare de Vannes par exemple est vraiment comme ça, la même couleur et tout.
J'avais lu des albums de Baru il y a quelques temps. Ce que j'y avais aimé : son sens du cadrage, du découpage, un rythme haletant, un dessin nerveux. Dans cet album, je m'attendais à retrouver ces qualités... Peine perdue, j'ai été très déçu par son dessin hésitant et ses personnages qui changent de tête ou d'aspect entre deux cases (défaut rédhibitoire pour moi). Au niveau de l'histoire, le choix des nouvelles avec un dénouement et une explication finaux n'est pas mauvais ; mais prises individuellement, ces nouvelles ne présentent pas beaucoup d'intérêt ; à peine ai-je esquissé un sourire pour deux d'entre elles. Bref, un album mineur dans la production de Baru.
Etant fan de Baru c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis un album de cet auteur. Malheureusement, celui-ci ne m'a pas convaincu, j'ai même été franchement déçu. Le scénario est un peu confus, à l'image de la première partie de l'album où l'on voit un orchestre qui joue dans un bal. Je n'ai pas très bien compris le lien de ce sujet avec le narrateur et surtout je ne vois pas le rapport avec le thème principal du récit qui est basé sur des rencontres que font un couple sur les routes de France. En fait, l'auteur nous racontre le périple d'un homme à la recherche de sa femme. Quelques ingrédients viennent se greffer dans l'histoire pour corser un peu l'ensemble mais j'ai trouvé le résultat assez maladroit. Bon évidement il nous reste le dessin. Celui-ci est particulièrement réussi. C'est peut-être dû au format de l'album mais le graphisme de l'auteur est très aéré. Aux niveau des couleurs, Baru travaille avec le même coloriste depuis quelques années c'est-à-dire Daniel Ledran. Et il faut avouer qu'il a vraiment beaucoup de talent. Les nuances qu'il choisit sont basée sur un parfait dosage de couleurs vives et pastels. J'aime beaucoup. En résumé, je ne peux pas vous conseiller ce one-shot même si personellement il restera en bonne place dans ma bibliothèque. Ben oui , quand on est fan on ne compte pas !
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