L'Odeur des garçons affamés
Prix Landerneau de la BD 2016 Dans ce western totalement atypique, Frederik Peeters et Loo Hui Phang repoussent les frontières du genre, dans tous les sens du terme, y amenant une touche de fantastique avec en filigrane la question de l’identité sexuelle.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Auteurs suisses Frederik Peeters Gays et lesbiennes La BD au féminin Le western fantastique Prix Landerneau [USA] - Les déserts Nord-Américains
Au lendemain de la guerre de Sécession, la Conquête de l’Ouest reprend de plus belle. Une mission d’exploration est menée sous la houlette de l’ingénieur Stingley, personnage arrogant et malsain pour qui un « monde parfait » se résumerait à l’exploitation des ressources et à la colonisation blanche, au mépris des populations indiennes locales. A ses côtés, Oscar Forrest, un dandy anglais au passé douteux chargé de photographier les lieux, et Milton, un jeune garçon de ferme recruté pour les basses tâches. Dans ces vastes territoires inconnus, d’une beauté irréelle et inquiétante, la réalité va très vite évoluer vers une dimension fantasmagorique.
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Date de parution | 30 Mars 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Comme beaucoup de lecteurs, je suis sur un entre-deux qui ne me satisfait pas totalement. Mais en même temps, je reconnais à cette BD une qualité indéniable : elle surprend. La première chose que je me suis dit lorsque je l'ai finie, c'est "Voila une histoire bien singulière". Le seul souci, c'est que cet effet de surprise n'est pas vraiment la seule chose qui compte. Et que j'ai eu du mal à me faire à tout ce que la BD propose. L'histoire est surprenante, naviguant sur des thématiques que je m'attendais pas à voir débarquer dans ce qui semblait être typiquement un western. Mais une fois les idées mises en place, les variations autour sont assez originales. Parler de sexualité, de désir et de genre de cette façon est bien vu. Pour autant, il y a un manque, je dirais. Une sorte de conclusion claire et précise sur le sujet, quelque chose qui permet de mieux comprendre ce qu'il se passe. Car un simili-fantastique s'installe, entre photos qui impriment des esprits ou personnage qui parle aux chevaux. Quelques explications de ci de là permettent de le remettre vaguement en doute mais c'est assez difficile de ne pas y voir une réalité plus simple. L'ensemble dénote des autres BD que j'ai lues par le sujet et la façon de l'aborder, très clairement, mais aussi par le ton oscillant entre critique de la conquête de l'ouest, quête d'identité sexuelle et questions de genre, mêlées à des arcs narratifs pas toujours très clairs autour de nos trois protagonistes. A ce titre, je trouve que le jeune valet de ferme est assez cryptique, les révélations ne me permettant pas complètement de comprendre son parcours. Une relecture m'éclairera peut-être. Je pense que cette BD est le genre qu'on doit relire pour mieux comprendre et tout en extraire, même si une grosse partie est franchement compréhensible directement (et certaines métaphores également). Bref, c'est pas toujours très clair mais en même temps j'ai bien accroché à l'ensemble. Cette fin cryptique est à reprendre, mais pour le reste je suis assez content de ma lecture. Recommandée ? Oui, je dirais. Peut-être pas à tout le monde, cela dit, mais elle a de quoi surprendre par son sujet.
Je comprends mieux la division des critiques sur ce bouquin... Je choisis le camp des satisfaits de manière générale J'apprécie franchement la collaboration de ces 2 auteurs. Et pour qui a lu quelques romans graphiques de Peeters, il n'y a rien d'étonnant à ce que le dessinateur récupère ce genre de récit, dont l'intrigue repose essentiellement sur l'intimité des personnages et leurs secrets. Son dessin est toujours aussi bon et évocateur. Les couleurs choisies, très chaudes et parfois surnaturelles, nous embarquent dans un Far West presque imaginaire. Le côté ésotérico-fantastique est assez discret sur les 50 premières planches puis prend de plus en plus d'ampleur jusqu'à la fin. Et même si je commence à être fatigué par ce genre, je trouve que le rendu est tout à fait réussi. Déjà contextuellement, tout s'y prête bien : on se trouve en plein territoire Comanche, alors pourquoi ne pas alimenter l'histoire d'esprits, de transes ou d'incantations ? Et puis scénaristiquement, c'est bien ficelé et la montée en puissance du fantastique ne vient pas prendre le pas sur le cœur de l'intrigue. Et le cœur de l'intrigue reste l'évolution des personnages principaux, et l'évolution de leurs relations. Chacun a ses secrets que nous découvrons au fil de l'histoire. Certaines scènes sont assez sensuelles et la question de la sexualité est tout simplement centrale. Je trouve d'ailleurs très audacieux d'avoir créé un scénario aussi original. Il ne doit pas y avoir beaucoup de westerns dans ce genre au cinéma ou dans la littérature. La rédaction de cette critique me fait décidemment dire que cette œuvre est très singulière et mérite le détour. Certaines choses m'ont déplu (le dessin des dernières planches avant l'épilogue ne m'a pas vraiment emballé) et je retiens une note prudente car je ne suis pas encore convaincu par certaines scènes ni certains personnages (le vieux Comanche et le "chasseur de primes") Histoire à découvrir pour avoir son propre avis!
Il y a des fois, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas ! C'est peu dire que L'Odeur des garçons affamés m'a complètement, mais alors complètement, laissé sur le carreau ! Au rang des qualités, on peut éventuellement citer le dessin de Peeters... Il m'a pourtant un peu dérangé, je ne saurais trop dire pourquoi, mais indéniablement, il dégage une atmosphère. Un peu trop statique à mes yeux, certains de ses gros plans sur les visages révèlent une belle vie qui parcourt les lignes de son crayon. Mais dès qu'on s'éloigne, dans les plans larges, son trait est moins fin, moins léger, alourdi par des couleurs criardes et écrasantes. C'est voulu, mais c'est un parti-pris que je n'approuve pas plus que ça. Enfin, dans l'ensemble, le trait de Peeters reste assez élégant, et même joliment puissant dans les brefs moments où il nous immisce au fond de l'intimité des personnages, dans des scènes d'une sensualité efficace. En revanche, qu'est-ce que c'est que ce scénario ? En fait, il compile tout ce que je n'aime pas (jusqu'au titre bizarroïde qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille) : absence quasi-totale d'action pour une centaine de pages, drame sur l'identité sexuelle, le rejet de l'autre et autres problématiques qui n'arrivent que très rarement à m'impliquer, manichéisme outrancier dans les personnages, délire mystico-ésotérique qu'on dirait conçu exprès pour m'égarer, et scénario tellement abscons qu'il en devient incompréhensible. Loo Hui Phang réunit donc tous ces éléments pour mon plus grand déplaisir, tant ils me rendent la lecture presque insupportable. Donc bon, en fait, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : cette BD n'est pas mauvaise en soi, et je ne vais pas la dézinguer pour le plaisir. Elle n'est juste absolument pas faite pour moi.
Perplexe. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Le western revisité ? En tout cas : une vraie ambiance. L’histoire se déroule après la guerre de Sécession alors que la conquête de l’Ouest reprend. Stingley, ingénieur de son état, sûr de lui et autoritaire, a une vision de l’exploitation de ces contrées bien à lui et qui ne laisse aucune place aux nations premières. Il chevauche en compagnie d’Oscar Forest, un dandy-photographe, au passé sulfureux et de Milton, un garçon de ferme, qui joue le rôle du serviteur. Sur fond de paysages splendides servis par un très beau dessin qui nous fait ressentir la chaleur du Texas, s’affrontent les conceptions de la vie de chacun des personnages. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que leurs points de vue divergent. Au fil des pages, des liens se créent entre les acteurs de cette histoire, les passés se dévoilent. C’est alors que le fantastique fait son entrée dans le récit à travers des photos sur lesquelles apparaissent des ombres de Comanches dont l’esprit possède les lieux. De cet album, se dégage une intéressante réflexion sur la conquête de l’Ouest mais aussi une grande sensualité entre certains personnages. J’ai vraiment aimé jusqu’à… quelques pages avant la fin, quand le fantastique commence à prendre trop de place à mon goût.
J'ai refermé ce livre avec la désagréable sensation d'être passé à côté de quelque chose. Et cette sensation se confirme à la lecture de la plupart des avis. J'ai tout de même trouvé certaines qualité à "l'odeur des garçons affamés". Tout d'abord, le dessin est assez agréable. J'avoue l'avoir trouvé surprenant au début, mais il a fini par me plaire. J'ai bien aimé la sensualité qui se dégage de cet album, c'est très fin, très poétique. Mais malheureusement, cette sensualité est diluée dans un scénario totalement abracadabrantesque. Au début, j'étais dedans, pas de soucis. Atmosphère de western type, trois personnages centraux tous bien différents et bien développés, pas de souci. Mais à partir du moment où le fantastique fait irruption sans aucun signe annonciateur, j'ai été perdu. Le récit perd totalement son fil, tout se mélange. Il ne reste plus que l'histoire d'amour qui fasse tenir le tout, mais ce n'est pas assez pour moi. Entre les apparitions totalement incompréhensibles des indiens, qui ne sont jamais expliquées, les pouvoirs surnaturels de Milton, qui ne sont jamais expliqués, et les intentions totalement foireuses de Stingley, qui sont expliquées mais très peu claires (mais pourquoi il se met cul nu, pourquoi??), cela faisait trop pour moi. La fin ne m'a pas plus convaincu que le reste, elle m'a tout autant perdu. Dommage car il est vrai que l'histoire autour de Milton et Oscar est intéressante. Mais elle reste en arrière plan, les personnages entretiennent une relation mais sont aussi engagés dans des événements, dans une histoire. Et cette dernière manque de cohérence, de justesse. J'avoue que, décontenancé par cette lecture, j'ai pu louper des choses, ou être un peu sévère sur certains points. Je ne me suis pas accroché, je me suis plutôt laissé porter vers la fin de cette bande dessinée. Il n'en reste pas moins que, selon moi, pour faire une bonne histoire, il faut de la cohérence, et il en manque une bonne dose ici.
Lorsque j'ai refermé cette bande dessinée après l'avoir lue, la première chose qui m'est venu à l'esprit c'est, clairement : "mais qu'est ce que c'est que ce truc ?". On en fait pas tous les dimanches matin des bds comme "l'Odeur des Garçons Affamés", véritable objet manuscrit non-identifié, sorte de "western sous psychotropes" à la croisée des chemins entre le soap opera, le western et le récit fantastique. Ici le décor est vaste, vertigineusement vaste puisqu'il s'agit du grand Ouest américain, encore vierge et inapprivoisé, ou s'épanouissent des autochtones momentanément épargnés de la frénésie industrielle et démograhique WASP par la guerre de Sécession qui vient de se terminer. Trois aventuriers, cependant, sillonnent la région afin de reconnaître le terrain en vue d'une future exploitation : Stingley, l'entrepreneur véreux, Oscar Forrest le "garçon" de ferme et Milton, photographe irlandais chargé d'immortaliser la beauté sauvage de ce territoire poussiéreux. C'est l'occasion pour ces individus aux caractères différents d'affronter leur point de vue et leur philosophie : d'aucuns piaffent cyniquement d'impatience en songeant aux seuls bénéfices pécuniers à envisager, d'autres se drapent sous l'écologie politique et les droits de l'homme, soucieux de garder cet Eden loin des vices du monde moderne qui vient. Au fil des pages les liens se créent , des secrets bien cachés éclatent au grand jour, certains masques tombent et le ton tourne progressivement vers le fantastique. Hallucinations, rêves étranges hantés d'ectoplasmes, délires visuels, ce chamboulement d'ambiance déroute et charme tout en un, l'oeuvre mue pour se transformer en méta-western. L'intérêt (à mon sens du moins) de cette BD vient du fait qu'elle ose dépoussiérer les codes d'un genre relativement figé en sortant des sentiers battus. Le bizarre côtoie le familier : les Comanches mutiques et inquiétants brouillent les photographies de manière inexplicable et les chasseurs de primes dissimulent d'affreuses têtes de vampire sous des chapeaux à long bord. Le dessin, relativement simple et minimaliste, est atypique pour un western, plus habitué à des planches sales et fouillées à la Moebius. C'est un pari risqué de la part de Frederik Peeters et Loo Hui Phang, elle rendra cette BD forcément clivante et rebutera peut être les puristes. Pour ma part je la considère comme un exercice de style franchement réussi, qui tire tout son sel de son particularisme. Vivement conseillé. Qui a dit que le western était un genre sclérosé et éteint ?
Le problème des avis dithyrambiques, c'est que personne n'y croit vraiment... Pourtant je ne vois pas comment suivre le modèle habituel de l'avis bien balancé, avec ses bons points et ses défauts, suivi d'une conclusion emberlificotée à la Macron. J'ai tout aimé dans ce livre. D'abord, cet album entre parfaitement dans le moule exaltant du western : -Les images chaudes et réalistes, où regards et paysages se répondent en champ contre-champ, voyez déjà la première page avec ses deux cavaliers, suivis d'un charriot qui pénètrent dans un canyon -les personnages : le quinquagénaire déplaisant qui joue le rôle de chef de troupe, Stingley ; le photographe beau gosse au passé trouble, Oscar ; et le gamin chargé du sale boulot, Milton ; avec son pantalon trop court soutenu par des bretelles, puis le chasseur de prime terrifiant, l'indien énigmatique. -le message contemporain où le colonialisme occidental est roulé dans la farine par d'autres manières de voir le monde, celle des indiens, évidemment, celle des blancs qui ne peuvent pas rester dans ce courant dominant et dominateur, celle des femmes... Et cette critique de la colonisation de l'Amérique par les européens vient s'appuyer sur des arguments neufs et déroutants. Le titre d'abord qui, s'il était rapproché d'une autre première page, pourrait avoir un caractère plutôt obscène, il nous met déjà la puce à l'oreille. Les premières pages aussi, avec un découpage des scènes et des dialogues très efficace et malin : on sait déjà que l'attitude de Stinglley vis à vis de ses deux compagnons de voyage, est tout juste supportable, et on se demande comment et quand, les deux autres vont réussir à faire basculer la situation à leur avantage, même si on ne comprend pas encore par quel biais il les tient à sa main. C'est justement la découverte au fur et à mesure de l'histoire des raisons qui ont rassemblé ces trois personnages qui ouvre sur des univers que certains ont qualifiés de fantastiques, je n'irai pas jusque-là. Il s'agit juste de données du problème que le pauvre Kingsley ne peut pas tout-à fait faire cadrer avec le monde parfait qu'il a conçu. On pourrait résumer cet ensemble de grains de sable dans l'ordonnancement si bien imaginé par notre scientifique à la sensualité en général. Et c'est cette sensualité si bien mise en image qui émoustille et réjouit. Rien de voyeur, rien de pornographique, des cadrages serrés et justes pour amener des scènes érotiques, d'autres dispositifs étonnants pour évoquer des communications animales voire des visions shamaniques... Bref lisez-le, le scénario est parfaitement assemblé, au point qu'on peut y voir le monde actuel résumé. Et les personnages touchent chacun une part de nous, grâce à des dialogues subtils.
Bizarre autant qu'étrange, je reste sur un sentiment finalement assez confus après ma lecture. Je ne reviendrai pas sur le dessin, mes prédécesseurs ont tout dit sur le sujet avec un auteur que finalement je découvre véritablement à cette occasion. Non c'est le scénario qui m'interpelle comme ont dit dans certains milieux. D'une part ma première réaction à été de penser aux aficionados du genre, j'en connais quelques uns sur ce site qui ont dû être fortement perturbés par cette histoire. Je me suis imaginé quelques anciens acteurs, représentant la mâle virilité du cow-boy qui joueraient dans l'adaptation de cette histoire ; dans le genre je casse mon image il y avait du lourd. D'autre part j'ai été embarqué par l'ambiance et l'atmosphère, un truc que je trouve finalement assez torride, sensuellement parlant, car ce récit joue sur ce que d'aucuns considèrent comme d'ultimes tabous : l'homosexualité et des amours intergénérationnelles. Les rapports entre les personnages sont finement analysés et la mécanique qui pousse ou repousse les êtres entre eux donne tout son sel aux événements. C'est bizarre mais les commentaires précédents ne m'incitaient finalement que peu à aller voir plus loin et au final je recommanderais plutôt cette histoire dont les pointes de fantastique ne m'ont pas gêné. Une belle découverte dont je conseille la lecture, pour l'achat ce sera selon les goûts.
Autant j'avais adoré il y a quelques années le Prestige de l'uniforme (qui est réédité ce mois-ci), autant je pense être passé à côté du scénario de Loo Hui Phang. Certes le dessin (sans oublier les couleurs) de Peeters sert parfaitement ce western presque chamanique mais il m'a manqué quelque chose pour que j'accroche vraiment à l'histoire, où il faut l'avouer, il ne se passe pas grand chose sur presque 110 pages. L'irruption du fantastique vient un peu ternir cette aventure. Un album graphiquement réussi mais dont j'ai eu du mal à comprendre les motivations des principaux personnages dans cette expédition (en particulier celles de l’ingénieur Stingley). Un album moyen, à mon goût
Je ne sais trop quoi penser de ce western totalement atypique, c'est déroutant et ça rejoint l'idée de quelques autres auteurs qui depuis quelques temps remettent en question les codes du genre, en démythifiant l'Ouest et en dynamitant certains aspects mythiques qu'on a vus dans des Bd plus classiques comme Blueberry, Comanche, Mac Coy ou Durango... En fait, c'est une histoire fantastique et un peu onirique qui utilise plus le contexte du western qu'elle n'appartient vraiment au genre en utilisant ses éléments classiques, car le récit aurait très bien pu se dérouler dans l'Angleterre victorienne, dans une campagne française ou n'importe quel autre endroit, on a l'impression que ces immenses paysages de Far West sont un vaste décor pour ces quelques personnages. D'ailleurs l'important ici, ce n'est pas le décor, mais les personnages et les relations entre eux. Pendant une quarantaine de pages, il ne se passe rien d'important, c'est plutôt lent, on ne sait pas ce qu'il peut survenir ; et puis on a une vague impression de western fantastique, puis ça vire au sentiment et à l'érotisme, sans parler de détails étranges : ce géologue qui aime se retrouver le cul à l'air, ce chasseur de primes à gueule de vampire, ce vieil Indien qui fait des trucs bizarres, cette fille déguisée en garçon qui parle aux chevaux... bref tout ceci reste assez mystérieux, et le final peut achever de surprendre. J'ai donc eu l'impression d'être ballotté par ce récit qui semble intéressant, mais c'est pas très prenant et je reste à demi satisfait, tout en reconnaissant l'audace et l'étonnante originalité de cette histoire. Quant au dessin, il est d'un style semi-réaliste assez correct, ce n'est certes pas du Giraud ou du Hermann qui dans leurs séries western ont littéralement magnifié les grands espaces de l'Ouest américain, mais ça semble parfait pour ce type de western, même si les décors auraient gagné en réalisme, mais après tout, ce côté schématisé des rochers et des plaines est sans doute l'effet recherché par le dessinateur. Un album étrange , agréable à lire mais que je n'ai pas envie d'acheter.
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