Ofelia
Une ado à l'imagination débordante qui devient adulte...
Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants
Ofélia est une ado qui a les cheveux roses, voit des personnages imaginaires et n'ose pas en parler à son entourage. Elle vit en collocation avec son cousin dans la maison de sa grand-mère... Un nouveau colocataire venu de Londres emménage... Grâce à lui, elle découvre que sa grand-mère, illustratrice, avait ce genre de problèmes d'expression et d'imaginaire un peu envahissant.
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | Septembre 2014 |
| Statut histoire | One shot ("manga" italien) 1 tome paru |
Les avis
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Je trouve que Canarde a trouvé ci-dessous le mot qui convient bien pour décrire cette BD : c'est une bluette, une bluette pour grande adolescente romantique. Car l'héroïne est sensée avoir 23 ans mais au-delà de son physique de pré-ado elle a également tous les complexes, les émotions et les doutes d'une adolescente qui se cherche. Et la manière très rose bonbon et conte de fées dont son passage initiatique vers une vie plus adulte est présenté donne à l'ensemble une touche trop immature et guimauve à mon goût. Le dessin est très agréable, à condition de ne pas être allergique aux tons roses et pastels. Le trait est soigné et maîtrisé et même s'il se focalise davantage sur les visages des personnages que sur le reste, il est de bonne qualité et surtout il offre une mise en page et une narration impeccable. Bref, j'aime bien le graphisme de cet album. Mais son scénario par contre ne m'a pas parlé du tout. C'est un appel à croire en son imaginaire et à surmonter ses peurs pour vivre sa vie et son amour en étant soi-même. Si sur le fond, c'est sage et joli, sur la forme c'est très naïf et convenu à bien des moments. Trop rose bonbon pour moi...
Petite bluette pour jeune fille, mais avec un dessin assez séduisant. Honnêtement rien que le titre et le sujet, c'est un peu tête-à-claque à première vue. Mais c'est le dessin qui m'a tapé dans l’œil. Il se fond dans le modèle manga pour les personnages masculins, un peu androgynes. Mais d'une part il est en couleur sur papier glacé, avec des tons un peu acidulés pas désagréables. Et d'autre part le dessin des personnages féminins et des chats (si !) a un coté mutin et sympathique pas si courant (personnalité des nez, en particulier, souvent shuntés dans les mangas comme une chose disgracieuse à effacer). Pour le scénario : - une vie quotidienne rehaussée par un lieu commun nouvelle génération : le couple d'homos formé par son cousin Gaspare, barbu un peu enveloppé et Andrea, éphèbe châtain, apporte une touche d'humour, déjà un peu convenu, mais malheureusement assez réaliste. - Ofélia vit aussi avec des personnages imaginaires dont elle n'ose parler à personne. La réalité de ces apparitions peut aussi être vue comme un état d'enfance qui va disparaître au cours de l'album. C'est le passage à l'âge adulte, par l'amour (évidemment) mais aussi par une certaine filiation avec sa grand-mère, qui ajoute un peu de densité et de mystère à l'affaire... Bref un peu cucul pour un adulte, mais il me semble que l'auteur est à surveiller...
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