Chiisakobé
Angoulême 2017 : Prix de la série Adaptation d'un roman historique dont l'action se situe de nos jours au Japon.
Adaptations de romans en BD Angoulême 2017 : les gagnants ! Angoulême : récapitulatif des séries primées Les petits éditeurs indépendants Seinen Shogakukan
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 02 Octobre 2015 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Premier avis, Je vais faire simple, j'ai bien aimé ce genre d'ambiance, ce style lent qui me rappelle beaucoup les films japonais sur des tranches de vie, les ressentis, la pudeur, l'expression et l'explication des émotions, l'honneur, le respect et le travail bien fait. Le dessin est top, la mise en page/scène aussi, vraiment très très propre. 5* Pour ce que j'aime moins, voire beaucoup moins ! D’abord, je trouve que l'adaptation moderne du roman est réussie sur la forme, mais pas réellement sur le fond. Il y est resté les vieux clichés, Homme puissant et femme admirative du dit monsieur... On lui pardonne sa violence, sa perversité et on souligne sa persévérance et son statut. On parle du papa pervers... ça n'apporte rien et c'est juste a mettre au bucher. On parle du barbu moche (au premier abord) qui fait craquer deux femmes au top sans rien demander. On parle aussi SPOILER du barbu qui dit "Euh oui c'est vrai je suis amoureux de l'autre aussi, mais c'est toi que je veux garder parce que j'ai pas mal de soirées prévues et tu fais plutôt bien la bouffe... donc va y épouse-moi" (et on ne voit même pas l'autre à la fin on l'a deviné a peine derrière son père pervers, zéro respect). Je passe aussi sur d'autres choses. Bon, je caricature un peu, mais c'était mon ressenti sur ces passages. Sans ça et avec une plus jolie fin notamment pour **** j'aurais mis un 5/5, mais là, ça sera pour moi un 3.5/5.
J'ai découvert Minetaro Mochizuki à travers cette série. Cela a été une petite révélation pour moi : le niveau d'intensité émotionnelle est extrêmement élevé, inversement proportionnel au niveau d'action et d'expression des personnages. Plus ces derniers sont figés et enfermés dans leurs postures et retenues toutes japonaises, plus on se retrouve fasciné, et dans l'attente aigüe qu'ils se révèlent et qu'ils se lâchent. Cette intensité, basée sur le mystère et sur le potentiel de ce qui peut arriver, va de pair avec un érotisme latent extrêmement puissant, renforcé par un talent rare de cadrage, de gros plans, et un réalisme du détail anatomique exceptionnel. Bref, un manga à part, qui confine au chef d'œuvre si on est sensible à cet exercice de style intellectuel et érotique. Depuis, je me suis régalé avec Dragon Head et Tokyo Kaido, qui démontrent que cet auteur est capable de changer de registre et de produire à chaque fois des œuvres marquantes. Bonne lecture !
Attention, je vais aller complètement à contre-courant des autres commentaires, mais j'ai bien aimé ce manga. Précisons le tout de suite : il ne se passe pas grand-chose, pour ainsi dire quasi-rien dans ce manga. C'est de l'ordre du ressenti et de l'impression, de la contemplation. Et cela, avec un dessin qui mise sur le minimalisme et la non-expression, notamment dans le personnage principal dont on ne voit ni les yeux ni la bouche de tout le manga. Quant aux autres, le panel d'expressions n'est pas non plus le plus diversifié. Et ce n'est pas tant un problème de gestion du dessin qu'une volonté de l'auteur. Alors, me direz-vous, quel intérêt d'avoir un manga où le seul intérêt c'est la contemplation quand le dessin n'aide pas ? Et bien justement, c'est ce que veux le manga. Enfin, du moins, ce que moi j'en ai tiré. Le manga prend le temps de poser une histoire simple et déjà vu, mais en laissant l'histoire imprégner le dessin et le lecteur. Il y a beaucoup de moments où l'on se contente de regarder, de se laisser imprégner de l'ambiance. Et c'est l'intérêt de cette histoire : c'est une ambiance à la fois tendre et simple, qui se contente d'être là. En vrai, je comprends très bien les notes qu'on peut donner à ce manga. C'est un style que j'ai apprécié, mais qui ne convient pas à tout le monde. Il faut aimer quand il ne se passe rien et que l'histoire se contente d'être, avec pas mal de contemplation. Si vous appréciez ce genre, notamment en film, le manga pourrait vous plaire. Mais je comprends qu'on puisse être rebuté. A réserver donc à un public averti du contenu !
J'avais lu beaucoup de bien de ce manga qui était sensé sortir des sentiers battus. Au final, je suis un peu déçu car je l'ai trouvé bien fait mais lent et peu enthousiasmant. L'auteur s'inspire d'un roman de Shūgorō Yamamoto se déroulant durant l'ère Edo mais l'adapte librement dans le Japon moderne. Il y raconte l'histoire d'un jeune charpentier qui essaie de faire perdurer l'entreprise familiale après l'incendie qui a tué ses parents et qui se retrouve en même temps entre deux femmes avec qui il a des relations aussi complexes que son caractère est renfermé. Le manga dénote par son style narratif, lent et posé, et par ses personnages qui cachent leurs intentions et leurs peines derrière des masques stoïques et souvent mutiques. Le dessin est bon et soigné, avec des mises en page aérée et une narration claire. Le personnage principal, ce jeune maître-charpentier, a des allures d'étrange hipster avec ses cheveux longs et sa barbe hirsute, sa tenue vestimentaire débraillée et ses postures raides et refermées sur lui-même. Je l'ai trouvé assez antipathique et pénible avec son entêtement et son refus de s'expliquer à son entourage. Il faut attendre le troisième tome pour comprendre un peu ses motivations mais elles font preuve pour moi d'un archaïsme nippon que j'apprécie peu. Et l'histoire, du fait de sa lenteur et du manque de communication entre les personnages, m'a légèrement ennuyé même si je lui reconnais une certaine authenticité et justesse dans le ton. Bref, je n'ai pas accroché mais ce n'est pourtant pas un mauvais manga.
Un manga qui m'avait l'air bien, d'après les trentes premières pages que j'ai pu lire en scan sur internet et qui m'a poussé à l'acheter. Une fois fait, trou noir. Rien ne se passe. Ne vous inquiétez pas, j'aime bien le contemplatif, quand ca prend son temps tout ça, mais là non, ça prend son temps mais pour pas grand chose et ça sonne creux. Le livre me paraissait assez épaix, mais je me suis fait dupé par le grammage des feuilles: se finit trop vite ( pour 15e le tome quand même... ). Donc voilà déjà pour la narration, rien a été révélé dans cette petite centaine de pages à part un bref contexte de la narration et une présentation ( visuelle ... ) des personnages qui n'ont pas dit grand chose. Et même, certains protagonistes sont justes désagréables et vides, ça ne va pas présager grand chose pour la suite ( les orphelins, pour les curieux ). Sinon le dessin est très jolie, épurée, élégant; j'adore. Mais sinon, ce premier tome m'a fait regretté mon achat, je me suis ennuyé et l'ai lu avec un tel passivité; surtout après m'être enfilé un Taniguchi, le fossé est grand. J'espère que la suite sera plus interessante et plus intriguante pour ceux qui ont la foi de continuer. Je ne conseille pas l'achat, mais si vous y tenez tant, vous devriez y jeter quand même un coup d'oeil en librairie, pas les yeux fermé en tout cas...
Ce manga est l'adaptation d'un roman historique que je ne connaissais pas. Je ne sais donc pas les différences entre les deux oeuvres hormis que le mangaka a transporté l'intrigue dans notre monde moderne. Cela raconte donc l'histoire d'un charpentier qui a perdu ses parents et dont l'entreprise a brûlé. Il va donc essayer de rebâtir son business et en même temps il a recueilli des orphelins chez lui dont son amie d'enfance. Je n'ai lu que le premier tome et je ne compte pas lire la suite. J'ai trouvé l'intrigue lente et on dirait qu'il ne se passe rien. Les personnages ne sont pas du tout attachants et les enfants orphelins sont vraiment chiants. Le dessin est correct quoique la seule chose qui m'a marqué c'est le look du personnage principal que j'aime bien. Un manga ennuyeux.
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