Mickey Mickey
Un braquage de banque qui tourne mal.
Format carré Gangsters
Afin d’assurer le succès du hold-up qu’ils préparent, Max et Scotch, deux gangsters à la mode yakuza, recrutent Mickey, un convoyeur de fonds. Mais le braquage tourne mal : Max est grièvement blessé, et, face à l’intervention des forces de police, les truands décident de prendre le personnel de la banque en otage. Parmi les captifs figure Susan, avec qui Mickey entretenait une liaison secrète. Les minutes s’égrènent, la tension monte...
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Date de parution | Septembre 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Avec « Mickey Mickey », on est au cœur d’un braquage qui a mal tourné. Les bandits ont dû se claquemurer à l’intérieur de la banque, un des complices ayant été gravement blessé. Le personnel et les convoyeurs ont été retenus en otage, dont une jeune femme, plutôt bien mise de sa personne, qui semble être la seule à garder son sang-froid. A l’opposé du personnage principal, le dénommé Mickey, une sorte de psychopathe très mal élevé, toujours sur le point de tabasser ce qui a le malheur de passer à sa portée, mais incapable d’anticiper le retournement de situation qui signera son arrêt de mort. On le perçoit assez nettement, les auteurs, à l’époque ou fut publié « Mickey Mickey », n’ont pas tout à fait trouvé leur rythme de croisière, hésitant entre le thriller rythmé avec moult pétoires (à l’américaine, quoi) et le roman noir plus lent et contemplatif (disons « européen »). Dans les deux histoires, c’est l’action qui semble entrer en conflit avec la volonté de créer une ambiance, ce qui nuit à la fluidité narrative, déjà empesée par l’abondance de dialogues. Les personnages apparaissent souvent figés, pas toujours reconnaissables et engloutis dans une obscurité où on ne distingue pas toujours les détails. Clairement, on sent Mezzo moins à l’aise pour produire des scènes dynamiques, qui auraient été sans doute plus appropriées ici. En revanche, on reste impressionné par les quelques vues en plongée, assez chiadées. Un objet plus destiné aux fans qu’aux néophytes, et ces derniers ne seront au mieux convaincus que par le dessin de Mezzo.
Voilà un duo que j’aime beaucoup, et cet album est, je crois, le dernier qu’il me restait à aviser parmi leurs collaborations. C’est aussi – malgré ses qualités – celui que j’ai trouvé le plus faible, même si je l’ai lu avec plaisir. Le dessin de Mezzo est vraiment très chouette, il n'y a pas grand chose à critiquer de ce côté là. Il use très bien du Noir et Blanc, dans un style qui le rapproche fortement de celui de Charles Burns – une référence dans ce domaine et cette esthétique que j’apprécie beaucoup. C’est plutôt le scénario de Pirus que j’ai trouvé un peu léger. Mais après tout pourquoi pas, cette histoire de old-up miteux, traitée de façon froide et lapidaire, peut s’accommoder d’un développement succinct. Mais c’est aussi et surtout que la construction est parfois trop confuse, avec des flash-backs, des gros plans sur les mains ou d’autres parties de personnages qui parlent hors cadre, bref, tout un tas de petits trucs qui m’ont plusieurs fois perturbé. Bon, au final, une légère déception pour ce duo, mais ça n’en reste pas moins une lecture agréable, même si l’histoire manque un peu de fond.
Cela fait longtemps que je veux lire Le Roi des Mouches mais ça ne m'est pas encore parvenu entre les mains. Quand je suis tombé sur Mickey Mickey des mêmes auteurs, je me suis laissé tenter. Le dessin en noir et blanc est très bien maîtrisé, il convient fort bien à ce polar à l'instar d'un titre comme Nuit Noire de David Chauvel. Pourtant la narration est assez confuse. C'est une histoire de braquage où tout le monde essaie de blouser l'autre et en plus 2 personnages s'appellent Mickey, pas évident de suivre. Dommage, cela aurait pu être un titre plus marquant. Deux semaines après l'avoir lu, je ne me rappelle même plus de la chute.
Mouais... Sympa, mais un peu confus tout ça ! C'est avec Le Roi des Mouches que j'ai découvert Mezzo et Pirus. Et c'est là qu'on voit l'évolution de leur travail en 10 ans ! Si graphiquement, tout est à peu près là, c'est dans le scénario, la narration et le découpage que l'on prend la mesure de leur amélioration. Car "Mickey Mickey" qui nous plonge dans un univers qui me rappelle un peu celui de Tarantino, se lit un peu laborieusement. Du récit à la construction, on se doit d'être concentré pour suivre tant bien que mal la trame de ce casse foireux. Ça manque de fluidité... mais pas d'hémoglobine ! Une BD à lire pour ceux qui apprécient ce duo d'auteur, plus par curiosité que pour la qualité réelle de celle-ci.
J’ai emprunté cette BD totalement au hasard à la bibliothèque. Et je dois dire que je l’ai trouvé plutôt … étrange ? curieuse ? mal fichue ? Difficile à dire, mais vraiment pas terrible en tout cas. Le dessin est pas mal, mais alors que le noir et blanc est lourd, pesant. Il y a quelques cases ou je n’ai pas compris ce qui était dessiné, impossible de voir ce qui était représenté. Pourtant j’avais bien apprécié les premières cases en vue de dessus. Coté scénario, c’est l’histoire d’un braquage. La narration n’est pas évidente : Des sauts dans le temps, on ne distingue plus le présent, le futur, et le passé. Changement de lieu et de protagonistes trop fréquents. Souvent on ne sait pas qui parle, car on ne voit pas les visages. Certaines scènes m’ont paru confuse, je ne suis pas sur d’avoir compris ce qui se passait. Et pourtant j’étais sobre et même pas fatigué. Bref, c’est dur à suivre et c’est décousu. Une lecture fastidieuse qui frôle le 1/5.
Comme thriller de Pirus et Mezzo, j'avais nettement préféré Deux tueurs. Ici, on retrouve le même dessin noir et blanc assez fort sans être extra, le même type de personnages, des criminels façon films noirs modernes, des gars qui n'ont pas peur de flinguer pour leur peau ou simplement pour le fric. Mais je n'ai pas retrouvé la même ambiance, et le récit m'a paru nettement plus confus. En début de récit, on confond un peu les deux personnages appelés Mickey sans tellement voir l'intérêt de l'un par rapport à l'autre. En cela, on n'est pas aidé du tout par une narration hachée, usant de flash-backs embrouillant plus le lecteur que l'aidant à tout capter. Le scénario, quant à lui, n'est pas mauvais, mais sa confusion empêche de vraiment s'y attacher, malgré des dialogues sympas. Un thriller noir correct mais que j'aurais aimé voir raconté autrement.
J'adore ces deux auteurs mais là, je dois bien reconnaître ne pas avoir été fasciné par cet album-ci. L'intrigue est assez confuse et on s'emmèle les pinceaux entre deux personnages qui s'apellent tous les deux Mickey. Après avoir lu l'album deux fois, je ne suis toujours pas certain d'avoir tout saisi du rapport entre les différents personnages. C'est assez frustrant. Hormis ce défaut, tout est là : l'ambiance, les dialogues ciselés, le dessin tout en constraste. Mais des deux mêmes auteurs, je vous conseille d'abord Deux tueurs ou encore Un monde étrange, même genre, même ambiance, même virtuosité graphique.
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