Qu'ils y restent
Tout le monde le sait, derrière les gentils contes de notre enfance se cachent de sombres desseins et d’horribles personnages. Ce que tout le monde ne sait pas, c’est qu’il existe un univers dans lequel loups, ogres, vampires et sorciers règnent en maîtres absolus. Que diriez-vous d’aller y faire un petit tour ?
Gobelins, l'École de l'Image Les petits éditeurs indépendants Rêves
Ils sont quatre : un loup, un ogre, un vampire et un sorcier, quatre maléfiques et fantastiques créatures au cœur de cette bande dessinée. Tous sont liés à un point cardinal, symbole de leur despotisme dans le monde qu’ils occupent : le loup est le maître du Nord, l’ogre domine l’Ouest, le vampire règne sur l’Est et le sorcier ensorcelle les terres du Sud. Mais les règnes, même les plus terribles, ont tous une fin, n’est-ce pas ?
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 26 Avril 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ressors avec un avis mitigé de ma lecture de cet album. J’aurais bien mis une étoile de plus pour le dessin, que j’ai trouvé vraiment très bon, avec des couleurs chouettes (c’est de toute façon très « coloré » !), le tout bien mis en valeur par un très grand format. C'est par certains côtés presqu'un art-book. Mais c’est en fait l’histoire qui m’a laissé sur ma faim. En effet, si elle se laisse lire, elle manque de consistance – et se lit en tout cas très – trop – vite ! Même si l’album peut être lu à tout âge, c’est je pense les plus jeunes qui l’apprécieront davantage, et ressortiront sans doute les moins frustrés par la rapidité de leur lecture. Pour les autres, un emprunt suffira.
J'ai lu cet album parce que j'avais vu le nom de Riff Reb’s sur la couverture et c'est un dessinateur que j'aime bien et dont j'ai envie de lire toute son oeuvre. Je n'ai pas été déçu au niveau du dessin. C'est vraiment remarquable, dynamique et agréable à l’œil. Le scénario est sympathique, mais ce lit trop vite (j'ai du lire ça en deux-trois minutes) et la présentation des 4 méchants est répétitive. Ces deux éléments font en sorte que je n'ai pas trouvé l'histoire mémorable malgré une bonne fin et j'ai l'impression que les lecteurs qui voudraient bien acheter cet album sont uniquement les fans de Riff Reb's qui n'auront aucun problème à posséder un livre uniquement pour les illustrations (et vu que c'est dans un grand format ils vont se régaler les yeux !). Personnellement, je préfère acheter des bandes dessinées pour le dessin ET le scénario.
Loin des sentiers battus qu’on croise dans les rayons BD jeunesse, « Qu’ils y restent » est un album magnifique. Format hors norme, une thématique fantastique, un dessin sublime : les éditions de la Gouttière nous mettent les petits plats dans les grands pour régaler petits et grands ! Ce conte écrit à quatre mains par Régis Lejonc et Pascal Mérieux nous replonge dans nos cauchemars d’enfance, ou tout du moins leur personnification, à travers quatre créatures fantastiques. Un court chapitre pour chacun, le tout se concluant par la rencontre de nos protagonistes. Si tout cela est parfaitement conçu et magnifiquement illustré par Riff Reb’s, judicieusement inspiré par l’illustrateur russe Ivan Bilibine (que j’admire aussi), tout cela se lit malgré tout un peu trop vite à mon goût. L’album s’avale en 5/10 minutes maximum en prenant soin d’admirer chaque planche et ses détails, et m’a laissé un gros goût de trop peu. Oui c’est très beau ; oui l’inspiration est magique ; oui cela regorge de subtilités et de détails… Mais cinq minutes de lecture pour un album à ce prix-là, je comprends que cela puisse faire tiquer.
C'est le genre de conte à raconter aux enfants afin de dissiper toutes leurs peurs par rapport aux monstruosités. Il est vrai que le monde en sera rempli plus tard. Même dans un lycée, le monstre peut roder. Plus personne ne semble être à l'abri. Moralité: qu'ils y restent ! J'adhère sans doute totalement à ce message de la part des auteurs qui nous ont fait un magistrale découpage en 5 actes en utilisant 4 figures méchantes de nos contes d'enfance à savoir le grand-méchant loup, l'ogre amérindien, le vampire des Carpates et le sorcier africain. On peut reprocher une certaine simplicité ainsi qu'une répétitivité. Cependant, cette asymétrie est réalisée avec un certain style que j'ai beaucoup apprécié. La moralité peut apparaître comme assez simplette mais elle me parle. Certes, un bel écrin pour quelque chose finalement d'assez rachitique. Si cela peut contribuer à tuer nos peurs enfantines, alors je dis oui.
Avant toutes choses, il faut souligner la qualité éditoriale de cet objet: de la couverture au format, en passant sur les enluminures de pages, tout est parfait. Habitué aux aventures maritimes, Riff Reb's abandonne ici son style habituel. Cela suffit-il pour autant pour en faire une bonne bande dessinée? Je ne le crois pas. Nous suivons ici l'histoire de 4 horribles personnages (un loup, un ogre, un sorcier et un vampire) à vitesse grand V. A peine ouvert, j'ai lu la quarantaine de pages qui compose l'album en à peine cinq minutes. Même si la morale de ce conte,nous ramène à des souvenirs d'enfance, je n'en pense pas moins que cet ouvrage est plus destiné aux adultes qu'aux enfants. Au final, un album qui se lit trop vite....d'où une déception.
C’est un peu un livre-objet. L’édition est de qualité avec du Riff Reb’s inside. Qui plus est, le prix est contenu. Cette revisite des contes aux quatre coins du monde pour un final commun a de quoi séduire. Le dessin est à l’avenant (même si Riff adapte son trait, il s’en explique). Pourtant, la brièveté et la répétitivité du propos associés à un final manquant de relief me laisse sur un goût de trop peu. Reste l’objet, grand, beau, bien fini. Mais cela ne suffit pas. Une curiosité …
Difficile de juger une bande dessinée lorsqu’on connaît bien les auteurs, surtout quand l’avis n’est pas très enthousiaste… Désolé Pascal ! Et je crains même qu’une partie de l’équipe des éditions de la gouttière va me massacrer et m’entourer de questions assassines lorsque je me pointerai devant eux ! Tant pis, je franchis le pas ! « Qu’ils y restent ! » est un conte illustré par Riff Reb’s, dessinateur qu’on ne présente plus ! En effet, depuis quelques albums, cet auteur s’est fait fortement remarquer de façon très positive dans les médias et auprès du public par son trait personnel et d’une grande qualité (je pense que personne ne me contredira sur ce point !). Pour concevoir « Qu’ils y restent ! », il s’est inspiré des œuvres d’Ivan Biline et -ma foi- le résultat est bluffant et s’accorde parfaitement au récit d’autant plus que l’ouvrage est de grand format permettant ainsi de mettre en valeur ses planches (magnifiquement mises en couleurs) qui ressemblent beaucoup à de l’illustration (à la rigueur, on pourrait même les agrandir puis les mettre dans un cadre tellement c’est beau… (je doute fort que les auteurs puissent approuver ce que je viens d’écrire)). Et le scénario ? Ce sont deux auteurs qui ont œuvré dessus : Régis Lejonc et Pascal Mériaux. Ils nous proposent un conte pour enfants mettant en scène quatre « grands méchants » et puis, je vous laisse découvrir le reste parce que la lecture s’avère très très très rapide et sans surprise ! (5 minutes chrono même en prenant le temps de contempler les planches !) Pour raconter cette histoire, nos deux scénaristes ont utilisé uniquement la voix off, c’est très bien écrit mais ça se lit trop vite même pour un enfant… D’ailleurs, j’avoue même qu’en tant qu’adulte, ça ne m’a pas autant marqué que je ne le pensais. Une fois la lecture finie, je me suis remis rapidement à feuilleter l’album uniquement pour le dessin et puis, basta ! Au final, j’aurais bien aimé mettre 4 étoiles (sur 5) pour « Qu’ils y restent » mais, parce qu’il y a bien un « hic » !, il faudra pour un lecteur dépenser 16 euros pour acquérir l’album sachant que 5 minutes de lecture suffisent pour connaître cette histoire… Je sais bien qu’il faut produire ce one-shot, le distribuer, payer les droits d’auteurs, que sa qualité de reliure est excellente, etc… mais quand même ! Bref, c’est trop cher pour moi.
C'est beau comme du Riff Reb's, décidément très éclectique. Magnifique en tous points, avec une mise en couleur remarquable et de jolies frises qui enluminent les bordures de planches. En tous cas, ça m'a donné envie de découvrir Ivan “Main-de-fer” Bilibine. Je ne suis pas certain que cet album s'adresse aux enfants, car l'ensemble dégage une grande noirceur et certaines représentations sont effrayantes. Personnellement, je vais planquer cet album pour éviter de leur filer des cauchemars ! Pour un adulte, en revanche, le scénario n'est pas d'une originalité bouleversante, les quatre histoires des personnages sont même répétitives, et le final sans grande surprise. On lit très vite l'histoire, pour revenir ensuite admirer les dessins. En fait, c'est un très beau livre d'illustrations… Personnellement, de Riff Reb's, je préfère – et de loin – la “trilogie maritime” (A bord de l'Etoile Matutine d'après Pierre Mac Orlan, Le Loup des Mers d'après Jack London et Hommes à la mer d'après Poe, Stevenson, Conrad…).
Très beau conte que voilà. Eécrit par Régis Lejonc en collaboration avec Pascal Mériaux, éditeur à la Gouttière, il propose une nouvelle variation originale sur le thème des cauchemars. Car oui, les quatre monstres qui en constituent les seuls personnages sont les personnifications des cauchemars d'enfant, et cette histoire est celle de leur crépuscule. Au fil des quatre histoires parallèles et d'un épilogue explosif, les co-scénaristes proposent donc un récit facile à suivre, même pour celles et ceux qui ne savent pas lire, avec l'aide d'un adulte cependant. Après La Carotte aux étoiles, chez le même éditeur, Riff Reb's fait une nouvelle incursion dans la BD jeunesse en compagnie de Régis Lejonc. Très éloigné de celui qu'il adopte dans ses épopées maritimes, son trait est ici inspiré par celui du peintre russe Ivan Bilibine. C'est une ligne claire d'une grand epuissance, avec des planches entourées de frises diverses permettant à chaque trame d'avoir son identité graphique propre. Edité dans un format inhabituel (plus grand que le production normale de l'éditeur), ce conte est un must-have.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site