Kokonino World (Olivier Varèse)
En route pour la première série du duo Smolderen-Marini !
Auteurs suisses École européenne supérieure de l'image Journalistes
Si Olivier Varèse rêvait d’être aussi parfait qu’un certain jeune reporter belge, il n’a atteint que partiellement son objectif. Poussant la maladresse jusqu’à oublier de recharger son appareil de photo avant le scoop du siècle, Varèse se fait ballotter par les événements, sa survie n’étant due qu’à la chance ou à des crises de colère bien compréhensibles chez un être à l’intelligence et au sens de l’anticipation très médiocres. Son métier lui vaut malgré tout de se promener dans les régions du monde où il se passe des événements majeurs et où l’on croise des créatures difficiles à oublier. De nos jours, Marini semble avoir délaissé le personnage d'Olivier Varèse au profit de la série Gipsy.
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Date de parution | Janvier 1990 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je me suis essayé à découvrir la première grande Bd importante de Marini par curiosité, et le résultat est très loin de me satisfaire. Certes, si le héros est un journaliste dynamique, intrépide et tenace comme l'était en son temps Ric Hochet, il est aussi gaffeur et un peu idiot à ses heures, mais ce n'est pas ça le pire. Cette série très mouvementée renouvelle donc le thème du journaliste globe-trotter en offrant une version moderne des anciennes bandes comme Marc Dacier ou Stany Derval, avec beaucoup d'action et un caractère aventuro-policier ; les situations sont archi rebattues et les scènes d'action sont parfois tellement improbables qu'elles annoncent un peu celles qu'on retrouvera dans Gipsy des mêmes auteurs.. Mais le pire pour moi, c'est ce dessin très inspiré du manga, je ne supporte pas ces visages de manga, c'est donc rédhibitoire, et ce style graphique continuera sur les premiers épisodes de Gipsy qui sera la série de transition pour Marini afin de changer son style, et heureusement qu'il a changé ensuite pour trouver sa plénitude sur Rapaces ; quand on voit "Olivier Varèse" à côté de Les Aigles de Rome, y'a pas photo c'est certain. Cette Bd m'a uniquement intéressé pour évaluer l'évolution graphique d'un dessinateur aujourd'hui très doué, rien d'autre..
A l’époque, je m’étais procuré l’intégrale d’ « Olivier Varèse » dès sa parution rien qu’en voyant le nom d’Enrico Marini sur la couverture. En effet, cet auteur est un de mes dessinateurs préférés au point de me précipiter à chaque fois qu’un album réalisé par lui venait de sortir… mais bon, je me suis soigné depuis… « Olivier Varèse » est la première bande dessinée d’Enrico Marini, ça se voit tout de suite quand on feuillette rapidement l’intégrale tant sa mise en page et son style étaient différents de maintenant. Ainsi, dans le premier tome « La colombe de la place rouge », on peut s’apercevoir que l’auteur employait quatre bandes sur chaque planche alors que de nos jours, son découpage est plus recherché qu’avant. On peut constater aussi que le coup de patte d’Enrico Marini se rapprochait du style japonais et qu’il ne faisait pas de la couleur directe (sauf dans le tome final mais son travail de coloriage est loin d’être aussi convaincant que de nos jours). Ce n’est qu’au dernier album de la série « Le parfum du magnolia » que l’on trouvera le maximum de similitudes avec son coup de crayon actuel. Malgré tout, l’ensemble m’est apparu assez sympa et plaisant à contempler car les personnages sont expressifs et reconnaissables au premier coup d’œil, et parce que les scènes d’action sont bien rendues. Hélas, je ne peux que déplorer la faiblesse des scénarii de chaque tome d’ « Olivier Varèse » : il ne casse pas des briques avec ses nombreuses séquences de courses poursuites entre les méchants et les gentils sur fond d’espionnage. Tout n’est prétexte qu'à un bon moment de détente avec l’humour gentillet disséminé par-ci par-là. Il n’y a que dans « Le parfum du magnolia » dont le scénariste est Pop que j’ai éprouvé un peu plus d’intérêt à suivre les aventures de notre sympathique héros grâce à la présence d’un personnage féminin et de scènes plus « intimistes ». « Olivier Varèse » m’est apparu comme une série assez divertissante à suivre parce qu’elle propose beaucoup de séquences d’action et parce qu’elle nous présente un héros niais mais attachant. Les divers scénarii sont –à mon avis- sans surprise et linéaires. Je pense que c’est une série qui contentera davantage les fans d’Enrico Marini qui découvriront ses débuts dans le 9ème art que ceux qui cherchent une bande dessinée de référence. Bref, « Olivier Varèse » est –à mon avis- une série à lire pour se décompresser en fin de journée mais n’allez pas croire que vous y découvrirez une bande dessinée culte ! Note : 2,5/5
J'ai lu la réédition de l'album Kokonino World qui, si je me fie à bdtheque, contient les albums "Bienvenue à Kokonino World" et "Raid sur Kokonino World". J'ai donc lu la moitié de la série et je n'ai pas envie d'en lire d'avantage. Le dessin de Marini est bon et dynamique, mais c'est la seule chose que j'ai vraiment aimée. Le scénario me semble linéaire et sans surprise. Cela commence avec le héros qui est embarqué dans une histoire qui le dépasse après avoir rencontré une mystérieuse femme et un homme tout aussi mystérieux qui sont poursuivis par les méchants de l'histoire ; et cela continue dans le cliché tout au long de l'album avec en prime des scènes d'actions complètement impossibles qui ont plus le don de m'exaspérer que de me divertir. Bref, une bd moyenne et sans intérêt.
Je n'ai pas trop envie de détailler ce qui m'a chiffonné dans cette série. Ou plutôt, je me contenterai de préciser que c'est le type de bd, estampillé pré ado qui ne correspond à rien de ce que j'attends d'une bd. Les histoires de journaleux, casse cou, aux prises avec des espions, des gangsters de tout poil... c'est bon. Quand j'ai envie de ce type d'univers, je me dirige vers le sommet de la montagne ; je relis Les aventures de Tintin. Finalement la seule curiosité qu'elle a représenté pour moi, ce sont les débuts de Marini qui a ensuite évolué vers la flamboyance qu'on lui connait.
Quelle bonne idée de rééditer Olivier Varèse sous la forme d’une intégrale regroupant les 4 albums de cette mini-série. Quel bonheur de découvrir les premiers pas de Marini dans la bd, et de voir son trait évoluer et s’affiner au fil des albums . C’est drôle, un peu gentillet parfois, mais c’est surtout très frais et on passe un bon moment de détente sans trop se prendre la tête. Ce n’est pas indispensable dans votre BDthèque, mais ça ne vaut pas le coup de s’en priver, surtout si on apprécie le travail du talentueux Marini…
Je suis très agréablement surpris par cette série. Je m'attendais à un truc plutôt laid, trop manga, mais en fait l'ensemble est plutôt bon. On reconnait déjà le trait actuel de Marini dans le dernier tome (le seul dont il a fait les couleurs d'ailleurs) Sinon, le tout est assez peu régulier. Certains passages sont trop moyens pour être dignes d'intérêt, mais d'autres sont diablement efficaces ! Au final, sur l'ensemble des 4 tomes, j'ai trouvé ça bien sympa, je ne me suis pas ennuyé, loin de là. C'est peut-être dommage d'avoir autant repris ce genre de caractère à la "Nicky Larson" par contre...
Voici la première BD dessinées par Marini que j'aie lu. J'avais vraiment beaucoup aimé le côté City hunter d'Olivier Varèse, journaliste qui voyage beaucoup mais qui fait des bêtises. Ce fut aussi ma première rencontre avec le style "manga", hormis l'OAV Akira, et j'avais beaucoup aimé le style de Marini, même si maintenant son trait s'est affiné et affirmé. Cela lui a permis de se dégrossir... Un bon moment en perspective...
Eh oui ! Avant la grande, très grande série du duo Smolderen-Marini, j'ai nommé Gipsy, ces deux grands auteurs de la Bande Dessinée se sont essayé par l'intermédiaire de 4 albums à un style similaire (très axé aventure) leur ayant permis de faire leur premières armes (surtout pour Marini). C'est, il est clair, très différent du travail actuel de Marini ! L'inspiration manga crève les yeux, encore plus que dans les premiers épisodes de Gipsy. Un Trait vraiment manga, très proche du style d'Akira d'ailleurs (avec un héros à la Kaneda's touch pas désagréable :)). Certes, la mise en couleur est à des années lumières de ce que l'auteur réalise maintenant sur des chefs d'oeuvre graphiques tels que Rapaces ou Le Scorpion, mais quel dynamisme ! seuls les tous-premiers tomes de Gipsy (allez, les 3 premiers) ont autant de pêche, la mise en couleur exceptionnelle de Marini ayant quelque peu figé ses traits par la suite (enfin, faut pas exagérer non plus !! Regardez l'assaut du SWAT contre Camilla dans Rapaces, et vous comprendrez que le dessin de Marini est toujours très actif tout de même !). Bref, cette série vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour découvrir les débuts du talentueux Enrico Marini ! Au niveau Scénaristique, c'est la aussi pas mal du tout. Ca manque tout de meme franchement de maturité, c'est clair, mais le journalisme d'investigation est assez sympatiquement représenté ici. Le personnage principal est assez attachant, un peu bébête parfois (il peut rappeler la aussi des archétypes du manga, le héros de City Hunter par exemple, sérieux un moment, à coté de la plaque un autre). Le quatrième tome a été repris par Pop, qui remplace donc Smolderen... premier et dernier album de l'auteur dans cette série. Ma foi... c'est plutot bon, tout ça ! ah oui, mais c'est discontinué... dommage... :(
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