Bots
Au fil des conflits mondiaux, les humains ont délégué l’art de la guerre aux machines ...
Ankama Les prix lecteurs BDTheque 2016 Robots
Au fil des conflits mondiaux, les humains ont délégué l’art de la guerre aux machines. La Terre n’est alors plus qu’un immense champ de bataille peuplé uniquement de robots qui connaissent leur boulot sur le bout des circuits. Tout juste sorti des chaînes de montage, le robot mécanicien Rip-R est couplé avec War-hol, un robot guerrier : un duo qui devrait faire des ravages ! Mais pourquoi donc War-hol, colosse de fer, fuit-il les combats les antennes entre les pattes… ? Texte de l'Editeur
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 15 Avril 2016 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je sors de ma lecture avec un sentiment mitigé même si je garde une note haute pour l'originalité et la créativité fournies. J'ai eu du mal à entrer dans le récit. Un vocabulaire parfois relâché , des blagues un peu vaseuses (steve blowjob, mouais), un univers dystopique et violent dont je ne suis pas spécialement friand et ce mitraillage de jeux de mots tirés du vocabulaire informatique ( là encore pas trop mon truc) m'ont fait lire le tome 1 avec réserve. J'ai préféré la suite avec cet univers concentrationnaire de Ryker puis le final sur une sorte de boucle temporelle peut être convenue mais efficace pour terminer le récit. Au fil de la série, j'ai trouvé les dialogues moins punch lines et plus intéressants quittant un basic potache pour des thématiques moins superficielles. Le graphisme n'est pas de ceux que je préfère mais il colle parfaitement à l'esprit numérique de la série. Cela reste très dynamique et Baker réussit la prouesse de donner beaucoup d'expressivité à ses machines. Je ne suis pas en phase avec toutes les propositions mais je reconnais une grande créativité avec un énorme travail pour faire coïncider le langage geek et les innombrables références culturelles dans un ensemble cohérent. Une lecture atypique qui vaut le détour. 3.5
C'est un peu par hasard que je suis tombé sur cette BD chez mon libraire en cherchant quelques nouveautés du côté des ados. C’est d’abord la couverture qui m’a fait de l’œil, puis le nom d’Aurélien Ducoudray au scénario qui m’a décidé (j’ai un petit faible pour ses scénarios :p ). Et j’ai bien fait ! Car derrière ces allures de BD pour jeunes enfants, on a là une BD parfaitement calibrée pour les ados (voire les éternels ados qu’on reste…), surtout quand on aime la SF !!! C’est pep’s, drôle et très bien rythmé, si bien qu’on se laisse rapidement embarquer dans cette histoire de bots qui ont supplanté l’espèce humaine qu’ils ne connaissent même plus… Sauf que voilà, il semblerait que celle-ci ne soit pas encore tout à fait éteinte malgré la guerre éternelle qui semble se perpétuer… J’ai beaucoup apprécié le jeu des dialogues parsemés de jeux de mots et de références (qui donnent d’ailleurs plusieurs niveaux de lecture, à la façon dessin animé, où seuls les adultes comprendront les références glissées). Dialogues qui prendront d’ailleurs parfois forme d’onomatopées ou de pictogrammes pour notre plus grand plaisir. Surtout que le dessin de Steve Baker impose une ambiance que j’ai trouvé juste parfaite. Son trait dynamique, la diversité de ses bots donne vie à cet univers numérique et mécanique qu’on découvre au fil des pages. Bref, une très bonne surprise, qui ne demande qu’une suite rapide !!! *** Tome 2 *** Après un premier tome accrocheur très réussi, Steve Baker et Aurélien Ducoudray étaient attendus au tournant. Qu'allait-il advenir de nos chers War-hol et Rip-R ??? Et bien le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'en passe des choses ! Après un jugement "équitable" expéditif, nos deux boîtes de conserve préférées finissent en centre carcéral. Introduisant de nouveaux personnages et usant de flashback intelligents l'intrigue s'épaissit autant qu'elle s'éclaircit sur certains aspects. En tout cas les aventures de nos deux trublions métalliques et de leur petit ohm sont toujours aussi truculentes. Les jeux de mots bien trouvés, les références et clins d’œil permanents composent un univers drôle et complet qui se combine parfaitement avec le graphisme marqué qu'impose Steve Baker. Ce second tome enfonce largement le clou et met même la barre encore plus haut. Le plus dur va maintenant être d'attendre la suite... *** Tome 3 *** Voilà donc ce qui semble le dernier tome de cette saga rétro futuriste où l'homme a laissé sa place à la machine, sa connerie intrinsèque incommensurable ayant eu raison de lui-même. Mais un peu comme dans Monkey Bizness où l'animal ayant remplacé l'homme tout en restant aussi con que lui, là, nos robots en sont réduits à la même chose, reproduisant le pire que notre espèce a pu produire. C'est dans ce contexte que notre duo de robots improbables, (trio maintenant avec l'apparition de cette espèce de chien mécanique) va essayer de sauver la mise à ce qui ressemble au dernier humain. Nos boîtes de conserves ont bien réussi à s'évader de la prison dans laquelle elles ont finies, mais elles ne sont pas au bout de leurs peines avec ces autres créatures en quête d'un messie et qui en veulent à notre dernier bébé. Ce dernier tome permet de faire la lumière sur l'origine de la disparition de l'espèce humaine. J'ai trouvé par contre un peu en dessous des deux autres ce troisième opus, un peu trop baston à mon goût. Alors oui, nos robots parviennent au bout de leur quête avec une fin ouverte (attention, lisez bien votre album jusqu'à la fin, même après les fan art !) qui si elle conclue de façon efficace le récit aurait mérité une touche plus originale. La série dans son ensemble reste pour autant très plaisante, surtout pour les amateurs de rétro gaming mais pas que, toute une génération 70/80 s'y retrouve aisément quand on a un peu suivi le décollage de l'informatique.
Aurélien Ducoudray m'avait pris à revers avec son sombre The Grocery alors que Steve Baker m'avait séduit par son trait original sur Inoxydable. Il semblerait que ce soit la paternité du scénariste qui ait motivé ce récit bien plus léger que les histoires de l'épicerie de Baltimore. Bots propose en effet de suivre les aventures futuristes de 2 droïdes accompagnés du dernier être humain : un bébé tout droit sorti des entrailles de ferraille de War-Hol pourtant prédisposé à être une arme de guerre et non pas une couveuse électronique !!!! Son acolyte, le petit mais espiègle robot mécano Rip-R va tenter de comprendre pourquoi ce petit être souriant et de chair leur est tombé dessus dans un monde entièrement mécanisé. On ne fait guère dans l'originalité avec ce scénario vu et revu mais ce curieux trio complété par un compagnon à 4 pattes lui aussi mécanique et faisant office de chien possède un certain charme dans ses pérégrinations d'une terre dépourvue de tout être humain après un conflit hommes/machines à l'issue fatale pour l'homme. Il faut dire que le trait de Steve Baker se prête relativement bien à l'exercice : des dessins stylisés (dont on peut regretter parfois un encrage grossier) et une colorisation variée distillent cette étrange quête décomposée en petits épisodes de quelques pages façon comics. Ducoudray n'est pas en reste et s'amuse visiblement à fournir un jargon informatique varié avec énormément de mots issus du milieu geek ou informatique avec tout autant de clins d’œil ou de jeux de mots. Le hic c'est que l'histoire ne va pas bien loin et manque cruellement d'ambitions. Les situations deviennent répétitives ou convenues (la prison ou le centre commercial). On aurait aimé rire de toutes ces situations finalement très humaines (les robots imitent en touts points la société de leurs créateurs) mais on passe plus son temps à sourire et à relever telle ou telle référence qu'à se prendre au jeu d'une histoire somme toute bien simple et sans grand enjeu. Bots reste très plaisant à lire aussi mais fait partie de ces produits bien calibrés mais à qui il manque une petite étincelle. Le plus triste dans tout cela c'est que l'histoire aurait presque pu se tenir en un seul gros tome. Le plus amusant ? C'est très divertissant malgré tous ces petits défauts et on passe un bon moment à admirer les dessins presque pixelisés de Steve Baker. La fin semble ouverte pour prolonger l'expérience mais j'aimerais en espérer un peu plus de consistance.
C’est avec un a priori très positif que j’abordais cette lecture au vu des précédents avis. Y a-t-il un lien de cause à effet ? J’en ressors moins enthousiaste que la plupart des posteurs précédents. Le scénariste découpe son histoire en petits chapitres, ce qui renforce l’aspect comics (cf le format). Néanmoins les nombreux flash-back m’ont rendu la lecture décousue. Les jeux de mots qui émaillent le récit finissent par être redondants (années-CPU, il n’a pas toute sa RAM, etc...), à moins que je ne sois simplement pas « formaté » pour les apprécier lorsqu’ils pullulent à ce point. Peut-être le 3ème tome nous éclairera-t-il sur la présence d’un bébé humain dans un monde où ils ont disparu depuis si longtemps que la plupart des robots ne se souviennent plus d’eux. Le dessin se marie agréablement avec cet univers rétro-futuriste, les auteurs ont probablement été bercés à la NES et à la game boy, mais je ressens plus cette bd comme une suite de clins d’oeil que comme un ouvrage complètement maturé. Au final c’est sympa mais sans plus. Je conseillerai plus l’emprunt ou un feuilletage attentif avant l’achat.
J'ai un peu suivi via le compte facebook de Steve Baker la progression de cet album, et j'attendais sa sortie avec une certaine impatience. Il faut dire que lorsque le nom d'Aurélien Ducoudray apparaît, mes oreilles se dressent et je pars dans tous les sens en reniflant le sol. Jusqu'à présent peu de ses albums m'ont déçu, et celui-ci ne déroge pas. Dans un contexte inattendu -une terre du futur, dominée par les robots-, il place un récit où un élément inattendu, un bébé humain, va venir perturber l'ordre établi... Le deuxième tome, qui se concentre sur l'univers carcéral, est très intéressant n; outre les nombreux jeux de mots que se permet le scénariste, il dépeint un univers aux règles très perturbantes... Même si le sujet paraît un peu léger, il met quelques couches de social dans son histoire, et suffisamment de suspense pour qu'on ait envie de lire la suite et fin. Côté dessin c'est donc Steve Baker qui fait feu de tout bois dans un style semi-réaliste aux bases solides, et une mise en scène assez dynamique. Bon ben... la suite, c'est pour quand, Messieurs ?
Cette série est sympathique pour le moment. Dans un monde où il n'y a que des robots, certains tombent sur le dernier humain. Le point fort de l'histoire c'est cet univers imaginé par les auteurs où les robots dirigent le monde. Ce monde est assez intéressant. Le récit ne se prend pas trop au sérieux et plusieurs scènes m'ont bien fait sourire. Le dessin est pas mal. En fait, j'ai un peu les mêmes sentiments pour les série humoristiques de Ducoudray que j'ai lues jusqu'à présent : il y a des bonnes idées et ça me fait sourire, mais je ne me souviens pas d'avoir rigolé de bon cœur en lisant ses scénarios. Il manque quelque chose pour que je trouve son travail exceptionnel, mais bon peut-être qu'en continuant à lire son œuvre je vais peut-être finir par trouver une série que je considérerai mémorable.
Bots, c'est la bd du moment que tout le monde avise à peine parue. Pourtant, au départ, aussi bien la couverture que le format n'est réellement attirant. Les deux premières pages nous font tout de suite entrer dans un monde dirigé par des robots qui sont en guerre. L'humanité telle que nous la connaissons n'existe plus depuis bien longtemps. Le langage est plutôt basique sur un mode binaire. Puis, il va se passer quelque chose qui va changer la donne et le récit prend un aspect beaucoup plus intéressant. Il y a également de l'humour avec quelques bonnes trouvailles qui m'ont bien fait rire. Je vais rejoindre le chant de louanges car c'est mérité pour les auteurs qui ont su à la fois captiver et offrir quelque chose d'original et bien senti.
C’est pas révolutionnaire, ça sent même un peu le déjà vu mais c’est terriblement prenant. La raison ? Une narration pas prise de tête, bien chapitrée, très dynamique et légère malgré qu’elle soit tissée sur une matrice en mode conflit mondial entre bots et sur fond de dernier homme à protéger. Ca fight un peu mais, finalement, c’est le côté humain de la quête des bots qui prend le dessus. Le dessin n’est pas en reste avec une inspiration puisée dans les comics, le format et la pagination de l’album renforçant ce sentiment. C’est très coloré aussi, ce qui rend les planches plus gaies et qui, du coup, dédramatise la situation. Une petite pépite de chez Ankama à prix tout doux.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site