La Carte des jours (Map of days)
Des horloges amassées, un fantôme amoureux. Dans “La Carte des jours”, le dessinateur Robert Hunter poursuit son précieux travail onirique.
Auteurs britanniques Les petits éditeurs indépendants Nobrow Editions
Un jeune garçon se lie d'amitié avec le visage de la Terre, et ce faisant, altère le cours du temps pour toujours. Une vision poétique du temps et de l'espace. Richard n'ar-rête pas de penser à l'horloge. Il passe des heures et des heures, chaque nuit, allongé dans sont lit, à écouter son tic-tac incessant, et son lourd mouvement de balancier. Pourquoi son grand-père ouvre-t-il l'horloge en cachette et s'enfonce-t-il dans les ténèbres de ses profondeurs ? Une nuit, trop curieux pour trouver le sommeil, Richard sort de son lit sur la pointe des pieds, ouvre la porte en cerisier de l'horloge du grand-père et pénètre à l'intérieur. Là, dans un crépuscule étrange et nébuleux, il découvre le visage de la Terre, prisonnier pour l'éternité dans un monde sans pareil, où des choses vertes semblent pousser, ressemblant vaguement à des arbres et des plantes, surgissant d'un sol invisible. C'est dans ce monde à la frontière du réel qu'ils s'asseyent côte à côte pendant plusieurs nuits, le visage et le garçon, et parlent douce-ment de la création et du début de chaque chose. Emu par l'histoire d'un amour an-cien et irrésistible que lui raconte le visage, Richard souhaite ardemment le libérer. Une nuit, il décide donc de remonter les aiguilles de l'horloge de son grand-père...
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Date de parution | 11 Octobre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’ai beaucoup aimé ce conte onirique qui mélange la réalité et les légendes. Le début est certes très abstrait, mais les réponses arrivent rapidement, le mystère se dissipe (on reste quand même dans le fantastique un peu mystique), et j’ai beaucoup aimé le dénouement. Le ton est très poétique et empreint d’une certaine nostalgie. Le dessin de Robert Hunter est épuré et élégant, et les couleurs vives apportent vraiment du cachet aux planches et contribuent grandement à l’ambiance générale de cet album. L’objet même est classieux, comme souvent chez ce petit éditeur britannique. Une chouette découverte en ce qui me concerne.
Je n'ai pas aimé ce conte éthéré et coloré sur un mode assez mystique. La narration en voix-off est omniprésente dans cette succession d'images sans dialogue. Le rythme est plutôt lent et presque hypnotique au point de s'endormir. On suivra un jeune garçon qui pénètre dans une horloge pour rencontrer le visage de la terre et lui procurer ce qu'il désire tout en évoquant la création. Il faut ressentir une certaine poésie de l'âme et du temps qui passe. Le thème sera celui de l'apprentissage des responsabilités et du passage à l'âge adulte. C'est trop ésotérique en ce qui me concerne et surtout très barbant.
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