Sept mages
Afin de sauver le Royaume de Cocaigne, sept mages vont être amenés à s'allier pour vaincre Jean le Nécromancien.
Magiciens et Prestidigitateurs Sept...
Dans un Moyen Âge de légende, le royaume de Cocaigne est dirigé par le bienveillant Féric, que son frère Jean le Nécromant veut renverser. Conseillé par l'esprit du dieu Herne, Féric fait appel à sept mages issus de traditions diverses. Mais les puissances païennes, la sagesse romaine, la philosophie grecque et la charité chrétienne sauront-elles surmonter leurs divisions pour repousser l'armée des goules qui se masse aux frontières ?
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Date de parution | 13 Avril 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais, gros bof me concernant. Une longue mise en place pour découvrir – très brièvement – le groupe censé sauver un royaume d’une menace, puis une intrigue qui ne ménage pas trop de surprises, qui se révèle bien trop linéaire, avec des personnages pas plus creusés que ça. Et ça ma aussi semblé un peu fourre-tout, les divers personnages avec leurs différents pouvoirs m’ayant fait penser à un groupe de super-héros américains (y compris dans leur aspect physique), ce qui n’est pas trop mon truc. Intrigue et dialogues m’ont laissé de côté. Quant au dessin, il est inégal. Globalement lisible – avec même de belles planches – mais quelques cases au rendu un peu négligé.
Pourtant amateur du genre, je n’ai pas du tout adhéré à ce moyen âge de légende, un mélange trop fourre-tout de divers univers. De plus, l’ensemble est très linéaire et mollasson, aucun personnage ne m’a intéressé. Lecture très plate et sans passion. J’en attendais beaucoup à la vue des auteurs ... la déception n’en fut que plus grande. Ça se laisse lire mais bof bof.
Un album qui m'a ennuyé. Pourtant ça commençait bien avec une présentation rapide des 7 mages (un des défauts récurrents des albums 7 est de prendre trop de pages pour présenter 7 personnages). Je me disais que le scénariste avait assez de pages pour bien développer son histoire. Et ben je me suis vite ennuyé. J'ai trouvé que l'histoire était trop classique, les personnages sans charisme (et pourtant je voulais vraiment les aimer) et le dessin est trop banal. C'est un style qui ne m'attire pas. Je n'ai donc pas ressenti grande émotion dans ma lecture hormis l'ennui. Dommage.
J’ai entamé la lecture des « sept mages » en mémoire des « sept voleurs » de la même collection, c’est à dire en espérant y passer un excellent moment en compagnie de ces nouveaux protagonistes mais… qu’est ce que je me suis ennuyé ! D’où ma note est un peu sévère au regard de ce récit qui – reconnaissons-le - ne souffre d’aucun défaut majeur. Pourtant, pour un one-shot, je trouve que les différents parties sont bien équilibrées. Ainsi, la présentation des personnages et de l’intrigue y est abordée d’une façon assez rapide, ce qui permet de développer et de parsemer le récit de nombreuses péripéties avant son dénouement . La conclusion m’est apparu logique et suffisamment étendue ; en tout cas, elle évite le piège d’une fin vite expédiée. Mais… jamais à un moment de cette histoire, je me suis attaché à l’un des personnages (sauf peut-être à l’intello du groupe) ; jamais je n’ai ressenti d’émotions à suivre leurs aventures, jamais je n’ai vibré lorsqu’un des mages était en mauvaise posture. Le scénario est bien construit ; cependant, il y manque une petite pointe d’originalité qui m’aurait davantage intéressé à ce récit. Bref, déçu… Le graphisme ? Je le trouve correct mais sans plus. Le découpage, la mise en scène, les couleurs me sont apparu également correctes. Comme je le disais plus haut, il n’y a pas de grosses tares dans la réalisation de cette bande dessinée. Au final, « Sept mages » n’est clairement pas l’album que j’ai le plus préféré dans cette collection, ce n’est pas non plus celui que je préfère le moins… mais une chose est sûre : malheureusement pour les auteurs, j’oublierai rapidement sa lecture tellement j’ai été indifférent aux péripéties de leurs héros.
La série concept des Sept entame allègrement sa troisième saison forte de son succès. En ce qui me concerne, j’ai tout lu et je ne peux pas dire que l’ensemble casse des briques. Je n’ai donné les 4 étoiles qu’à deux volumes à savoir Sept Missionnaires et Sept Yakuzas. On aurait pu penser qu’avec les échecs du passé, cette série se bonifierait en proposant des récits de qualité. Cela ne sera pas forcément le cas. Sept mages est tout à fait correct dans le graphisme et dans le scénario. Cependant, il n’y a pas cette étincelle qui fait la différence et qui propulserait cette série en avant. Le suspense est d’ailleurs très faible dans ce monde médiéval envahit par des goules. On se demande également s’il n’y a pas plus de 7 mages. J’en ai comptabilisé 9 en tout. Comme dit, ce ne sera pas le meilleur album de la série mais il est tout de même intéressant.
Cet album est divertissant mais j'ai trouvé que son scénario manquait de consistance. L'intrigue suit une trame assez classique. Dans un royaume magique d'inspiration haut-moyen-âge avec des restes d'antiquité romaine, une équipe de 7 mages d'origine diverses est convoquée pour protéger le pays de l'attaque d'un dangereux nécromant. Trois sorcières élémentalistes, un géant proche de la nature et des animaux, un mage du type dieu romain de la foudre, une enchanteresse qui charme les coeurs et les âmes et enfin un larron à part, plus un scientifique et enquêteur que mage. Et ce sont les méthodes plus terre à terre de ce dernier qui vont devoir rivaliser avec les dons magiques des autres pour accomplir leur quête. L'idée de base peut séduire mais le déroulé ne m'a pas convaincu. Les personnages manquent de charisme. Leurs interactions manquent de saveur et sont trop convenues. Alors qu'elles sont mises en avant dans le scénario, les déductions logiques de l'intellectuel ne s'avèrent bonnes que parce qu'elles se confrontent à la basicité crasse de la pensée des autres mages bien plus rentre-dedans. Et de manière générale, l'intrigue reste superficielle, sans profondeur, presque stéréotypée. Le graphisme ne m'a pas tellement enthousiasmé non plus même s'il est correct. Je le trouve trop inégal. Et enfin j'ai trouvé la conclusion et le petit retournement de fin d'histoire assez plats. La morale m'a laissé indifférent. Le titre et le résumé de l'histoire me laissaient espérer un récit nettement plus prenant et amusant. Peut-être aurait-il fallu plus de tomes pour développer cette idée de base. Tel quel, j'ai le sentiment d'avoir lu un album qui fait passer le temps mais ne marque pas les esprits.
Ce nouvel opus Sept marche un peu sur les traces du 3ème film de la trilogie Evil Dead de Sam Raimi, sous-titré L'Armée des Ténèbres. Sauf que là, on est dans un univers médiéval fantastique et qu'il y a des mages pour aider un royaume. Le scénario sur le papier est à la base, plaisant, même s'il ne se démarque pas des récits du même genre. Mais contrairement à d'autres opus présentant le même défaut où le début est long à démarrer, j'ai trouvé qu'ici, la présentation des mages et leur rassemblement était assez rapide, ce qui laisse du temps pour que l'intrigue se développe correctement ; cependant, les auteurs n'étant pas pris à la gorge par un nombre de pages alloué, terminent leur récit trop facilement ou disons de façon un peu convenue, mais ce n'est pas un défaut en soi, l'ensemble m'a satisfait, le final semble logique. Et puis il ne faut pas faire le difficile, ce serait bouder son plaisir : car malgré quelques petites facilités, il y a des idées intéressantes, comme les pouvoirs des mages et leur façon de les exercer un peu à la manière d'une équipe de super-héros. Le visuel de cette armée de goules est aussi très intéressant car il est contraire au cliché le plus souvent montré pour les morts-vivants qui sont des cadavres décomposés ; ces morts ont des apparences simiesques surprenantes, comme des sortes de vilains mandrills effrayants. L'autre bonne raison pour laquelle je me suis jeté sur cet album, c'est le plaisir d'y retrouver Roudier au crayon, un gars dont j'admire depuis longtemps le dessin et qui ici quitte ses Bd préhistoriques pour se lancer dans le médiéval fantastique ; ce changement de genre lui réussit fort bien, il a toujours le crayon efficace qui lui permet de réaliser de très belles images (dont une double page superbe) en soignant autant personnages et décors médiévaux de châteaux forts. Bref, j'ai bien accroché à cet univers et à ce récit qui offre une lecture très plaisante.
Plutôt amateur du travail de Serge Lehman (son très bon L'Esprit du 11 janvier avec Gess en est le dernier exemple), même si j'ai parfois un peu de mal à le suivre dans certaines de ses publications, j'étais curieux de le voir s'atteler à cet exercice un peu formaté de la collection "Sept" qui réserve du bon et du moins bon. C'est Emmanuel Roudier qui se colle au dessin, dans un style semi réaliste très bien posé et efficace. J'ai également bien aimé le traitement qu'il accorde aux créatures fantastiques, que ce soit les goules de l'armée du nécromant qui veut envahit le royaume de Cocaigne, ou les différents mages qui vont œuvrer de concert pour tenter de sauver le royaume. Mais sorti de cela, je n'ai pas réussi à rentrer vraiment dans cette histoire ou tout du moins à me faire happer. Car si la narration est bonne et si l'histoire se tient, rien de bien transcendant ni de vraiment bien original dans tout ça. Et si le fait de convoquer différents mages apparentés à des croyances ou références différentes est intéressante (chrétien, romain, grec, cartésien et paganisme), j'ai déjà trouvé que leur ralliement à cette cause se faisait un peu trop facilement, tout comme la fin du récit, mais là je ne peux rien dire. On a donc un album qui tient la route, avec un bon traitement graphique, mais qui pêche par son manque d'originalité sorti de quelques idées qui relève légèrement le tout. (2.5/5)
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