Le Bourreau
Il est le bourreau de Paris. La justice de Dieu. Aucun coupable ne peut lui échapper. Jusqu'au jour ou...
1300 - 1453 : Moyen Âge et Guerre de Cent ans Paris
Son nom fait trembler Paris, et résonne dans tout le royaume. Son histoire se murmure devant les dépouilles de ses victimes. On dit qu’il peut les invoquer, implacablement. A l’instant et à l’endroit qu’il a choisis, ils viendront, tous, mourir par son épée. Les Parisiens appellent ça l’heure du Bourreau… Il appelle ça le Don. Héritier d’une ancienne tradition, il sait que d’autres ont eu des pouvoirs, bien avant lui … Il pensait être le dernier, le seul. Il pensait être l’envoyé de Dieu. Il a commis sa première erreur…
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Date de parution | 11 Mai 2016 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Une série qui n’a pas tenu ses promesses. Un 1er tome accrocheur, ce moyen âge mâtiné de super-héros français est assez plaisant et intriguant à suivre (à la manière d’un Serge Lehman). Malheureusement la suite est catastrophique niveau histoire, et on perd en qualité niveau graphisme (changement de coloriste ?). Bof bof au final.
Un triptyque qui ne m'a pas convaincu. Une catastrophe scénaristique, même le premier tome m'a désappointé à la différence de certains avis ci-dessous. Une retranscription du "super héros" au moyen âge. Une idée de départ pas si mauvaise que ça, mais bon le traitement narratif réalisé par Cabella ne m'a pas emporté et ça va de mal en pis de tome en tome. Que tous les rois de France eussent eu un jumeaux et ressortir le mythe du masque de fer .... Des personnages qui ne m'ont pas intéressé, ils sont vides d'émotions. Un mélange Indigeste. Heureusement graphiquement c'est pas mal, le Paris moyenâgeux est superbe. Un découpage classique. Une jolie colorisation. Ma lecture a tenu plus du supplice que d'un moment de détente. Dispensable.
Au premier tome, la note aurait pu frôler les 5, descendre à 2,5 au second mais bon, avec ce 3ème volet qui clôture la saga, on tombe de sa chaise. C'est inutilement compliqué, ça tombe des mains et même la qualité globale du dessin ne parvient pas à sauver le bourreau du naufrage. Franchement dispensable.
Note : 2.5/5 Une série qui augure du très bon avec le premier tome, embrouille le lecteur avec le second, et finit par décevoir avec un troisième qui achève de plonger dans la confusion. Cela commence en effet comme une originale transposition du thème du super-héros dans un moyen-âge plutôt sordide et dur. Le héros tient le rôle du Bourreau, un homme mystérieux doté d'un don surnaturel lui permettant de tuer les assassins au lieu et à l'heure qu'il souhaite, à partir du moment où il connait leur nom et possède un objet de leur victime. Ce don lui permet en outre d'être totalement invincible. Mais on apprendra ensuite qu'il y a des règles à ce don. Pour commencer, le Bourreau n'est pas libre de ses actes, il obéit à l'autorité de la ville de Paris et doit se confesser auprès d'un moine énigmatique. Mais surtout, il perd tout pouvoir face à quelqu'un qui connait son visage et son nom. Le sujet est intéressant car il permet de mettre en scène une sorte de semi-super-héros. Super-héros car il en a les pouvoirs et le côté justicier masqué effrayant ses proies à la manière d'un Batman. Mais semi seulement, car son rôle est bien sombre pour commencer, et ensuite il n'est pas exempt de faiblesses, qu'il s'agisse des limitations indiquées ci-dessus ou de ses propres faiblesses intellectuelles, car avant d'être le Bourreau, il n'était qu'un enfant paysan sans éducation. Et ensuite, le fait de mettre en scène ce type de scénario dans un Paris médiéval relativement réaliste est plutôt original. Cela change des métropoles modernes et de leurs riches méchants en costume-cravate. Cependant, après un premier tome plutôt clair et linéaire, le second devient plus confus, avec d'une part une bonne dose de flash-back pour expliquer les origines du héros et sa formation, et d'autre part l'apparition de plus en plus d'autres personnages dotés de dons. Au point qu'on s'y perd un peu. Est-il donc si simple d'avoir ce don ? S'il suffit que les gens ne sachent pas votre nom mais que vous puissiez quand même révéler votre identité à certains, ou vous balader à visage découvert, sous prétexte que ce n'est pas grave du moment que vous ne dites pas qui vous êtes, alors j'imagine qu'il y aurait effectivement des centaines de personnes se retrouvant dotés de tels super-pouvoirs. Et les choses s'embrouillent encore davantage dans le troisième tome. Cette fois, c'est dans les motivations des protagonistes qu'on se perd. Les changements de camps et les objectifs de chacun se mélangent au point qu'on ne s'y retrouve plus et qu'on décroche de l'intrigue et de l'action qui est pourtant très présente, presque trop. Le récit perd en consistance et en accroche. C'est dommage car le dessin est plutôt bon, notamment au niveau des personnages et de la mise en scène, et parce que l'idée et le cadre du récit sont bien trouvés et prenants au départ. Ca ressemble un peu à une bonne idée gâchée.
Tome 1 vraiment intéressant, tome 2 avec une intrigue qui se perd en complexité et un final où faut vraiment s'arracher pour suivre le fil d'une histoire inutilement compliquée.
Vraiment pas beaucoup aimé ni le tome 1 ni le 2. La narration n'est vraiment pas claire, en tout cas pour moi, surtout dans le tome 2. J'étais peut-être fatigué mais je n'ai absolument rien compris et je ne suis même pas sûr de vouloir tout me retaper pour comprendre. De plus, la façon de parler du héros m'est très désagréable ; il ne met pas les négations et parle de façon très familière je trouve. Au début je pensais même que c'était tout la narration qui était comme ça, mais ça l'air volontaire car il n'y a que le(s) bourreau(x) qui montrent ce défaut apparemment. Niveau dessin rien à dire, le style est vraiment sympa, même s'il m'a semblé déceler une petite arnaque dans le tome 2, sur 2 cases consécutives qui montrent le même plan des toits de la ville, le bouffon apparaissant dans la 2è sur un toit, c'est la seule différence. Il me semble que le décors est copié-collé d'une case à l'autre, mais je ferai un édit pour confirmer ou effacer cette terrible accusation.
Voilà une série qui s'annonce plutôt bonne et dont j'attends la suite avec une certaine impatience. En effet tous les ingrédients sont là pour faire de celle-ci une série à suivre. Tout d'abord, des personnages principaux qui s'imposent rapidement ; une trame de fond intéressante, bien maîtrisée et bien rendue : ici, c'est Paris au Moyen-Age ; enfin, un petit cross-over des genres assez original : placer des pseudos super héros dans ce cadre moyenâgeux. Alors, non, faut pas déconner non plus, c'est pas Batman au Moyen Age, mais il est vrai que les attributs de nos deux personnages principaux ont un peu de ça malgré eux, avec une petite touche de fantastique en prime. La construction de ce récit de Mathieu Gabella est efficace et rythmée pour poser dans ce premier tome introductif toutes les bases des personnages et de l'intrigue qui va nous accrocher. Les aller-retours entre le présent de notre héros et son passé son bien gérés et dévoilent progressivement l'histoire du personnage. Notre bourreau, main impartiale de la justice de cette bonne ville de Paris, va alors se retrouver pour la première fois aux prises avec un adversaire mystérieux et à sa mesure. Cette rencontre va aussi susciter chez notre Bourreau un questionnement quant à son rôle et son pouvoir... Reste à voir où tout cela va aller... Pour ce qui est du dessin, ce sont trois auteurs qui s'y collent : Julien Carette, Jérôme Benoit, et Jean-Baptiste Hostache. J'ai eu un peu de mal avec le graphisme au début, surtout à cause de la très belle couverture réalisée par Jean Bastide. Si il y a vraiment un truc qui m'énerve en BD ce sont les couvertures réalisées par un/d'autre(s) dessinateur(s) que le reste de l'album. Le trio s'en sort pourtant très bien, mais quand on s'attend à un dessin vendu en couverture, je trouve ça gênant... Reste qu'une fois rentré dans l'histoire, on se laisse prendre par ce récit percutant et bien conduit. Alors, en attendant la suite voilà un bon 3.5/5 très encourageant pour ce premier tome *** Tome 2 *** Ouch ! Mais qu'allaient-ils donc faire dans cette galère ??? C'est vrai quoi ! Autant le premier tome m'avait séduit par son dessin et titillé ma curiosité en distillant indices et mystères à bon escient, autant là ça part dans tout les sens ! Ça m'a même fait remonter en tête une phrase de Vincent Brugeas (Le Roy des Ribauds) rencontré ce week end : "un bon scénariste, c'est quelqu'un qui trouve 4 bonnes idées... mais qui en garde une seule". Car à vouloir trop en faire, on noie le poisson... ou le lecteur. J'avoue que cet éclatement de la narration pèse lourdement sur la lecture et laisse juste un grand sentiment de frustration face au gâchis ressenti. Alors oui, je pense que je terminerais ma lecture avec le ou les tomes à venir mais c'est cette fois-ci avec une grande circonspection, histoire de voir jusqu'où tout cela nous mène. Je descend ma note à 2 en attendant de lire la suite.
Bah voila, la grosse déception, elle est là, lourde, éprouvante, imprévue, évidente et surprenante, mais bien réelle hélas ! Je me faisais une joie de lire cette Bd, j'avais trouvé ce tome 1 en occasion il y a 6 mois (déjà, est-ce un signe ?), et normalement, ce genre de Bd aurait pu , aurait dû logiquement me plaire, avec son contexte médiéval. Et crac, tout se casse la gueule, qu'est-ce qui s'est passé ? et pourquoi ? Ben à vrai dire, j'en sais trop rien, mais je ne suis pas parvenu à me passionner pour cette ambiance, pourtant entourée de mystère, il y a une certaine fascination, mais c'est tordu, ça part dans un délire scénaristique trop torturé, avec une vision de super-héros médiéval qui se prend pour Batman en scrutant des toits ses victimes. Dans un avis précédent, on parle d'Assassin's Creed, je connais mal cet univers, mais ce personnage principal de bourreau m'a tout l'air d'avoir la même silhouette. Et que dire de cet hurluberlu qui lui fout une tannée sur le parvis de Notre-Dame ? Non, vraiment, cette pseudo transposition de super-héros dans un autre univers peut parfois avoir de l'intérêt, mais dans le cas présent, j'ai trouvé ça vraiment limite. En plus, le gars qui a la peau dure comme du fer, qui reçoit des haches dans la tronche ou des couteaux dans le bide, ne saigne pas et ne sent pas la douleur... ce n'est pas crédible, ou alors on est dans du fantastique, et ce n'est pourtant pas explicitement indiqué. D'autre part, certaines scènes sont outrancières ou surprenantes, comme ce meurtre sauvage de la putain, et cette scène de dialogues en fin d'album où le héros est torturé inutilement, m'a semblé totalement ridicule et grotesque. En voyant le nom du scénariste Gabella, je ne m'étonne pas en fait, car toutes les Bd que j'ai lues de lui ne m'ont pas plu : La Licorne, j'ai détesté d'une force, 3 Souhaits, Sept prisonniers étaient très moyens, La Grande évasion - Le Labyrinthe était raté... seuls les récits de la collection Ils ont fait l'Histoire étaient bons (Philippe le Bel et Catherine de Médicis). On est donc ici dans un délire indescriptible et très fantoche, avec un personnage mal cerné, on ne connait pas grand chose encore de cette histoire, on n'est pas plus avancé, car il ne s'est rien passé de vraiment transcendant, et le final n'est même pas un cliffhanger pour faire saliver... il faut donc que j'attende les 2 autres tomes pour éventuellement changer ma note, c'est ce que je souhaite, car le décor me plait, il faut absolument que ça évolue en bien. Et surtout le dessin me botte vraiment, j'adore ce type de graphisme très puissant et épais, aux cases très remplies et à la mise en page adéquate, déjà rien qu'avec cette première page (celle qu'on voit en galerie) sur les toits de Paris au Moyen Age, c'est très accrocheur.
Le bourreau me semble à la lecture une honnête série. Il est vrai qu’on se croirait dans le Bossu de Notre-Dame. Il ne manquerait plus que Quasimodo et la belle Esmeralda qui apparaissent au détour d’une case. Pour autant, il faut accepter que le décor et l’époque soit la même mais pour une tout autre histoire un peu plus mystérieuse. Il est en effet question d’un don qu’on acquiert si on fait vœu de solitude. On se transforme non pas en super-héros mais en super-bourreau indestructible pour mener une justice impitoyable contre les criminels au service de notables ayant adopté la tolérance zéro même envers les enfants. Voilà pour le concept. Je crois que cela peut trouver son public, les fans de justice expéditive. J’ai bien aimé le dessin avec ses plans des ruelles de Paris ou les vues sur la cathédrale. Ce n’est pas nouveau mais cela fait toujours du bien. Je suis plutôt fan de ce genre de graphisme qui soigne les décors. Ce premier tome est loin d’être parfait mais il possède d’indéniables qualités qui nous donne envie de continuer pour suivre le combat du bourreau contre le bouffon qui est lui aussi capable de magie et qui sauve une petite victime de sa justice divine et implacable.
Notre bourreau saute de toits en toits ou traverse anonymement les rues populeuses du Paris médiéval, caché sous une cape à capuche. Puis il assassine les meurtriers qu'on lui désigne. Il est protégé par un « don » qui le rend quasi-invincible, mais doit payer un lourd tribut pour le mériter… Niveau ambiance, c'est un peu Assassin's Creed® chez Notre-Dame de Paris. Ce premier album est loin d'être déplaisant, mais je vais attendre que la trilogie parvienne à son terme avant d'en conseiller l'achat. En effet, si les auteurs nous ont bien exposé la situation, à ce stade, le récit principal n'est guère avancé et l'on n'est pas encore vraiment entré dans le vif du sujet.
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