Golem
"Satire sociale, parabole politique sur la fin de l'économie mondiale" (quatrième de couverture).
Anticipation
Le monde est empli du bonheur de consommer. Mais cette société des années 2030, cauchemar ou rêve éveillé, n'est pas encore arrivée à la fin de l'histoire. Les Shorais veillent.
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Date de parution | 13 Janvier 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je peux très bien aimer une bd tout de suite ou la détester. Je peux également accorder un peu de temps pour voir ce que cela donne. Celle-ci avait pourtant bien commencé avec une introduction accrocheuse dans une Italie du futur idéalisée. Le problème est que cela se gâte sérieusement par la suite. En effet, cela tire dans tous les sens et on n’a pas le temps de se familiariser avec les deux jeunes héros et découvrir leur psychologie propre. On se perd également dans le fil de l'intrigue et les dialogues ne sont pas top. A noter également que ce comics aurait pû être un manga... A la fin, c’est complètement vide de sens dans une débauche d’effets spéciaux et de couleurs. On pourra certes se gausser sur le fait que c’est une bd technologiquement avancée avec quelques trouvailles qui en font un univers futuriste sympa. Certes, mais ce n’est certainement pas assez pour me convaincre. Il faut faire beaucoup mieux !
Voilà un avis très mitigé pour cet album, qui possède des qualités, mais dont les choix esthétiques ne me conviennent pas trop. En effet, le dessin (que ce soient les personnages ou la manière de traiter les scènes d’action) lorgne franchement vers le manga, ce qui n’est pas du tout ma tasse de thé. Je n’accroche pas non plus à la colorisation, même si elle peut être raccord avec la société froide dépeinte dans cet album. LRNZ (pseudo de Lorenzo Ceccotti, dont je découvre ici le travail) nous présente une société ultra moderne, connectée – notre futur probable, à défaut d’être souhaité ? Une société où la publicité est omniprésente, personne n’échappant au contrôle de quatre grandes firmes. Personne ? En fait si, des rebelles (les Shorais), sorte d’anarchistes plus ou moins utopiques (portant bizarrement tous des noms à consonance grecque), dont certains scientifiques ont réussi à développer une arme ultime contre le système qui domine le monde. Ils sèment des grains de sables dans les rouages trop glacés de cette société : ils ont développé une imprimante 3D qui permet de recycler les déchets et de rendre autonome n’importe qui, annihilant ainsi la soif de consommation alimentée par les firmes dirigeant le monde. L’Italie futuriste (à l’horizon d’une quinzaine d’années) ici dépeinte est à la fois plausible et incongrue. Si le propos est de critiquer la société de consommation, la mainmise des multinationales sur nos vies et l’hyper contrôle exercé sur les citoyens consommateurs par une société connectée (où tout le monde est surveillé pour garantir sa sécurité), LRNZ est dans l’air du temps. Toutefois, si le propos est louable, je trouve l’intrigue pas toujours assez claire, et j’ai parfois eu du mal à la suivre. Et ce d’autant plus que le dessin – surtout dans les scènes d’action (nombreuses) – n’est pas non plus des plus clairs. De la SF d’anticipation à la fois crédible et brouillonne, qui peut plaire, pourvu qu’on ne soit pas comme moi réfractaire à ce style graphique. Note réelle 2,5/5.
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