Amour austral
Romance dans l'outback australien...
Australie Les petits éditeurs indépendants Marche et randonnée Océanie
Suite à un drame personnel, Jan Bauer part dans le désert australien, pour un périple solitaire dans les étendues désertiques qui longent Larrapinta, la Rivière Salée. Quatre cent cinquante kilomètres à pied, dans le cœur brûlant de l‘Australie. étape par étape, envoûté par un paysage sauvage magnifique, Il se déleste de son bagage émotionnel. Tout change quand il croise la route de Morgane, une randonneuse française. Lentement mais sûrement, les deux voyageurs du désert vont se rapprocher... (texte : Warum)
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 08 Juin 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le roman graphique est un genre à la mode. Il peut s’avérer excellent lorsque il offre une expérience de lecture forte. La majorité de mes plus grandes satisfactions viennent de ce genre. Dans cette catégorie, le récit de voyage est un peu le parent à la fois riche et pauvre. Le moindre gars qui se trimballe un peu nous fait son récit de voyage comme il ferait un selfie. Alors le roman graphique de voyage peut avoir trois attraits, le premier géographique, avec une découverte et un graphisme qui rend hommage aux lieux (Emmanuel LEPAGE en est un des meilleurs représentants) soit géopolitique à l’image de Delisle ou du Photographe d’Emmanuel Guibert ou enfin initiatique/introspectif . La problématique ici c’est que l’on a le droit à aucun de ces éléments forts. Malgré quelques doubles pages un peu travaillées, on découvre trop peu de ces terres australes. Certes on a le droit à quelques digressions sur les mouches, les dingos, la sécheresse, mais on ne va pas très loin dans la découverte, nous n’apprenons pas grand-chose, seule une carte en double de couverture nous instruit un peu (trop peu). La partie géopolitique n’existe pas (normal vu la période/lieu). Quant à la partie initiatique et/ou introspective, nous suivons les pérégrinations d’un allemand trentenaire qui compte sur cette randonnée pour se ressourcer après une rupture et le décès de sa maman et qui va tomber amoureux d’une jeune française de 23 ans. Nous suivons sa dragouille, son béguin et son comportement mièvre quand Morgane va se révéler trop « libre » pour lui. Je n’ai trouvé aucun intérêt à son histoire, son âge rend presque son amourette pathétique. On ne va pas vraiment assez loin dans l’introspection pour savoir ce qui cloche vraiment chez lui et trop loin dans sa lecture des sentiments humains. Le dessin est plutôt bon, il permet de suivre avec clarté et fluidité ce récit mais il pêche sur le rendu des grands espaces du bush (à l’exception de 4/5 doubles pages). Bref pas incontournable loin s’en faut. Ca se lit rapidement, mais je l’aurais oublié en fermant les yeux ce soir.
Voilà, je suis comme cela. Je peux enchaîner des vingtaines d'avis négatifs où je n'épargne personne et puis d'un coup, décerner un 4 étoiles à un auteur allemand totalement inconnu dont c'est la première oeuvre. A vrai dire, ce qui compte réellement pour moi, c'est le rendu suite à une lecture. Bref, c'est la qualité de l'oeuvre et non la notoriété. Cette lecture m'a un peu marqué. Nous suivons un randonneur qui va faire un circuit balisé de 400 km au plein coeur de l'Australie non loin d'Alice Springs sur le lit de la fameuse rivière salée La Larrapinta. Il souhaite être seul afin de faire le point sur lui-même après les drames familiaux qu'il a vécu auparavant en Allemagne à Hambourg. Or, il fait une rencontre tout à fait inattendue qui va chambouler son périple. On voit même la naissance d'une petite histoire d'amour. Sans vouloir dévoiler la fin, elle ne sera pas ce à quoi on pouvait s'attendre. L'auteur reste assez pudique mais les traits invite à une certaine sensualité. J'ai bien aimé car j'ai partagé ses émotions. Au début, cela donne envie de faire de la randonnée avec ces beaux paysages qui se succèdent et cette atmosphère du mal d'aventure. Le carnet de voyage se transforme en une histoire d'amour avec sa part de souffrance. J'ai aimé toute cette apparente simplicité. En conclusion, une belle découverte !
Une nouvelle histoire d'amour un peu exotique. Ce n'est pas tant cette histoire d'amour, pour touchante qu'elle fût, qui m'a le plus intéressé dans cet album. Mais bel et bien le décor qu'il y a autour, cette immensité australienne, ces paysages sans fin, cette chaleur accablante, et la façon dont l'auteur a intégré ces éléments dans son récit, même si celui-ci est inspiré d'une histoire vraie, vécue par l'auteur. Jan Bauer réussit ainsi de fort belle manière à nous parler de sa vie personnelle, et même un peu intime, dans ces décors où il est si facile de se retrouver seul(e)... Son dessin est précis, agréable, délicat, et c'est un vrai plaisir. Un chouette album. Je trouve juste domage de ne pas avoir traduit littéralement le titre original en "la rivière salée".
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site