Cycloman
Dans un coin de nos têtes subsiste le souvenir mélancolique de ces temps où nous étions des héros. Pour rompre en douceur avec cette encombrante nostalgie, Cycloman s'offre comme le plus doux des remèdes. Il vous y sera conté comment les garçons bien sous tous rapports peuvent perdre leurs fiancées, leur avenir et leurs diplômes en se transformant en super-héros ! Vous y apprendrez encore qu'il n'est pas plaisant d'être le prisonnier d'un tel emploi, et que les super-pouvoirs n'ont rien de pratique lorsqu'ils vous empêche de prendre une douche ou de sortir en ville !
Académie des Beaux-Arts de Tournai Cornélius Les petits éditeurs indépendants Super-héros
Enfants, il ne se passait pas un jour sans que nous n'endossions notre costume de super héros pour accomplir les exploits les plus fous dans le secret de nos chambres. Et puis avec l'âge, nous avons fini par oublier ces sottises et par trouver un travail. Sauf que...dans un coin de nos têtes subsiste le souvenir mélancolique de ces temps où nous étions des héros. Pour rompre en douceur avec cette encombrante nostalgie, Cycloman s'offre comme le plus doux des remèdes. Il vous y sera conté comment les garçons bien sous tous rapports peuvent perdre leurs fiancées, leur avenir et leurs diplômes en se transformant en super-héros ! Vous y apprendrez encore qu'il n'est pas plaisant d'être le prisonnier d'un tel emploi, et que les super-pouvoirs n'ont rien de pratique lorsqu'ils vous empêche de prendre une douche ou de sortir en ville ! Vous comprendrez enfin qu'il est préférable de rester anonyme plutôt que d'affronter des dangers auxquels vos rêves ne vous ont pas préparé.
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Date de parution | Octobre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un récit d’aventure aussi absurde que poétique, mais qui se révèle une lecture agréable. Parce que le dessin de Mardon est fluide, simple et efficace. Et parce que la narration de Berberian, très « aérée », est, elle aussi, agréable à suivre. Rien d’extraordinaire pourtant, ni dans l’histoire ni dans ses détails, mais l’ensemble est frais (j’attendais peut-être davantage d’humour). Plus qu’une parodie, c’est une vision un peu décalée du super héros du pauvre, avec un type embarqué dans une aventure qui le dépasse. C’est aussi sans doute de la part des auteurs un petit hommage au genre – dont je ne suis a priori pas fan. Un album sympathique en tout cas.
La plus grande réussite de cet album pour moi et qu'il se lit bien. J'ai lu l'album d'un coup même si l'histoire fait environ 155 pages ! Il faut dire que j'aime le dessin, que le découpage est très fluide et que le scénario est très sympathique. J'avoue toutefois que je m'attendais à un récit un peu plus drôle et original de la part de Berberian. C'est surtout un roman graphique sérieux qui manque au final me semble être une histoire de super-héros qui ne sort pas du lot. C'est une bonne lecture, mais qui n'apporte rien au genre et de plus la manière donc le méchant est vaincu à la fin m'a un peu déçu. Je m'attendais à plus que ça.
L’éditeur Cornelius a eu la bonne initiative de rééditer en 2012 cet ouvrage de superhéros à la française passé malheureusement inaperçu lors de sa publication initiale en 2002. En gros c’est l’occasion rêvée de réévaluer une œuvre plus que sympathique et à destination de tous, du grand public de la bd franco-belge comme de l’amateur éclairé de comics en mélangeant une jolie chronique sociale et sentimentale à une histoire respectant tous les codes du comics avec un respect et quelques trouvailles des plus pertinentes. Le fait de vouloir transposer l’ensemble sur un contexte contemporain des plus classiques renforce complètement le récit en se resserrant sur une histoire d’amour toute simple entre deux étudiants des plus attachants : Emile, grand myope casanier et maladroit et surtout Géraldine, sa petite amie protectrice et délurée. Emile passe plus de temps devant sa télé dans son studio dans l’attente de boucler ses études que la vie étudiante festive que sa petite amie Géraldine lui préfère. Après avoir fait l’acquisition bien malgré lui d’une panoplie de superhéros ressemblant à s’y méprendre à un Iron Man de pacotille pour une soirée déguisée, la vie de ce dernier va basculer quand il va se trouver dans l’incapacité de retirer ce costume plus « vivant » et imprévisible qu’une simple défroque de carnaval… C’est en mélangeant les genres sur un dessin noir et blanc nerveux et inspiré que Cycloman trouve toute sa force et sa poésie dans un quotidien malmené par l’absurdité d’une armure militaire surhumaine. Tout ce qui fait la saveur d’un épisode de comics est habilement reproduit avec intelligence comme la dualité mal/bien, les scènes de dévastation et les pouvoirs incontrôlables que l’on retrouve dans nombre de récits équivalents sur les origines. Rajoutez quelques particularités bien européennes comme le fait de devoir uriner ou faire l’amour avec une armure tentaculaire et pleine de surprises et je me suis surpris à sourire autant que sur l’origine même du « méchant » de l’histoire, le bien nommé « Gore » juste là pour rendre Cycloman plus crédible que cette tantouse de Superman :) L’ensemble se lit à la vitesse de la lumière, non pas que le récit soit court sur ses 150 pages mais parce qu’on a de cesse d’aller vers sa conclusion classique et efficace comme transporté par un joli blockbuster sorti de nulle part et dont les traits hachurés de de Mardon sont aussi agréables dans l’expression des personnages que dans les scènes d’action brèves mais efficaces. Me rappelant aussi bien Goldorak que le Géant de Fer en animation que Spider-Man et Iron Man dans le rayon Comics, il serait vraiment dommage de passer à côté de cette œuvre singulière dont j’invite les posteurs précédents aux avis mitigés de lui redonner une seconde chance en relisant ce chouette one-shot qui est aussi agréable que futile à lire et par là même hautement recommandable.
J'ai bien aimé cette BD mais j'avoue avoir été légèrement surpris par son contenu car... je m'attendais à plus original. En effet, nous avons là des auteurs français, dont Berberian plutôt habitué à de l'humour ou à des romans graphiques, publiés chez Cornelius, éditeur indépendant aux publications dont je reconnais bien souvent la qualité et une certaine forme de soucis du patrimoine de la BD mondiale et underground. Avec cet ensemble, je m'attendais à un récit surprenant, novateur, abordant peut-être le thème des super-héros avec causticité ou fraicheur. Mais au final, Cycloman... ben c'est une histoire de super-héros, rien de plus... L'histoire n'est pas particulièrement humoristique. Elle aborde un peu un aspect "roman graphique" car la vie intime du héros a une part importante dans le récit mais pas tellement plus que dans un Spider-man par exemple. Elle surprend juste un peu par un aspect que j'ai trouvé légèrement onirique, ce sentiment que j'ai eu que toute cette histoire ne se prenait jamais vraiment trop au sérieux, que peut-être tout ça c'était dans la tête du héros, ou alors peut-être était-ce un rêve. Mais rien n'indique que ce sentiment que j'ai eu soit voulu par les auteurs. Il en résulte un récit assez plaisant à lire. Le dessin est sympathique, fluide, très européen, quelque part entre Frederick Peeters et Dupuy/Berberian. Je reprocherai juste au scénario quelques facilités comme le trop banal "manque de communication" entre les personnages, comme quand le héros découvre des choses parfaitement surnaturelles et ultra-puissantes avec son armure de super-héros mais qu'il n'ose pas trop en parler à sa copine parce qu'ils risquent de se prendre le bec et qu'elle va lui faire la gueule. Les scénaristes qui jouent de cette corde dans les récits à base de fantastique ou de SF m'ont toujours paru jouer la carte de la facilité, évitant de pousser trop loin les transferts d'informations entre personnages pour que l'intrigue avance doucement et ne prenne jamais trop d'ampleur. Du coup, tant qu'à être dans le genre super-héros, j'aurais aimé que la fin prenne une vraie dimension de récit super-héroïque. Mais les auteurs font plutôt le choix de calmer la tension et de jouer sur une conclusion un peu onirique, un peu rapide. Je suis assez déçu par cela alors que le début me laissait espérer autre chose. A lire quand même car il est rare de voir un récit de super-héros français.
Tssss... 'Suffit que des Français fassent une histoire de superhéros et ils ont les honneurs d'une publication chez un éditeur de "BD d'auteur" qui jamais ne "s'abaisserait" à publier du superhéros US, ça m'énerve, ça... Pourtant, hormis son traitement graphique, rien ne différencie "Cycloman" du comic de superhéros lambda ; ce n'est pas vraiment une parodie (c'est pas drôle), ce n'est ni plus subtil, ni plus intelligent, ni plus inventif que la moyenne de ce qui se fait chez DC, Marvel, Image ou Top Cow... Y a même beaucoup de repompe, à Superman, à Iron Man, ou même à Spawn (et puis à Goldorak aussi, mais ça c'est pas du comic). Cela dit, ce n'est pas désagréable à lire, c'est même assez sympa, mais sans plus, et puis ça n'apporte rien au genre.
Je viens de terminer la lecture de cette BD, et je me suis plutot régalée! Un clin d'oeil à l'esprit comics mais à la française par une association Berberian /Mardon assez réussie. Certes loin d'être d'une originalité à tout épreuve, mais le traitement tient carrément la route et on se laisse prendre aisément à cette histoire de super-héros. Encore un atout qui n'est pas pour me déplaire : c'est drôle ! Bonne surprise donc, d'un album dont je n'attendais pas grand chose il faut l'avouer.
Comme le souligne Kael, difficile de manquer un tel album lorsqu'on voit les auteurs ! Tous deux ont fait d'excellents ouvrages qui sont à recommander chaudement. Pour "Cycloman", je dirais que l'intention est très légère : faire une petite parodie, histoire amusante mais sans prétention, basée en l'occurence sur les comics. Notre gentil héros tombe par hasard sur un costume de robot, le loue, et... n'arrive plus à en sortir. Ajoutons à cela que le costume n'est pas un simple déguisement, qu'un horrible ennemi va surgir, et on a les ingrédients pour une bonne petite histoire. Seulement voilà, si l'on passe effectivement un agréable moment de lecture, le tout est quand même un peu léger : ces 150 pages donnent une impression de légèreté, tant au niveau du traitement du sujet que de la densité de l'histoire. Dommage, car cet album est intéressant par certains points; j'ai bien aimé le fait que la "mégère" du héros lui soit indispensable, et réfléchie, et le graphisme montre certaines influences, un visage en particulier qui ressemble à du Peyraud tout craché. A lire, mais pas forcément à acheter.
Comment passer à côté de cet album quand on voit qui le signe ? Rapide rappel : Berberian est aussi le scenariste de Monsieur Jean, et Mardon est l'auteur complet de Vagues à l'âme. Pas mal nan ? :) Bon, Cycloman est un super heros comme on les aime quand on est enfant. Il nous apporte notre lot de joie, de reve, et d'envie bien sur. Serieux, j'ai vibré comme un enfant sur cet album, un peu comme sur mes premiers "Strange" il y a bien des années. et je dois avouer que meme si on peut ne pas aimer le style de Mardon, on ne peut pas rester insensible malgré tout à sa finesse. Alors pourquoi cette note moyenne ? à vrai dire, je ne sais pas. Je crois qu'il manque quand meme une sacré dose d'originalité à cette album, le petit plus qui aurait tout changé. Ca reste pourtant un album à lire, ne serait ce que pour retomber un peu en enfance...
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