L'Homme qui ne disait jamais Non
Alerte et savoureuse, menée avec vivacité, L’homme qui ne disait jamais non est une comédie policière palpitante. Un scenario amusé de Didier Tronchet.
Amérique du sud Amnésie Consensus sur une BD Ecole Estienne Paris
Violette est hôtesse de l’air. Elle prépare le concours pour devenir profiler. Depuis les attentats du 11 septembre, les aéroports recrutent ces professionnels pour repérer les comportements dits « à risque ». Violette s’est tout de suite lancée dans l’aventure. Dans l’avion, à l’approche de l’aéroport de Lyon, elle remarque un homme qui semble perdu. L’homme ne se souvient de rien. Ni pourquoi il a pris l’avion, ni de la date du jour, et pas même de sa propre identité. Violette décide de venir en aide à celui qui, selon son passeport, s’appelle Étienne Rambert et vit à Lyon. Dès lors, traînant Étienne comme un boulet, Violette va mener l’enquête tambour battant et percer, peu à peu, le secret de la véritable personnalité d’Étienne. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne sera pas au bout de ses surprises. La moindre étant celle qui conduira Étienne, toujours flanqué de Violette, à Quito, en Amérique du Sud… précisément là d’où il venait deux jours plus tôt ! Texte: L'éditeur
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Date de parution | 11 Février 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tronchet est un auteur que j’aime bien. Si je préfère la partie de son œuvre tournant autour des losers pathétiques, dans un humour noir et absurde, il a aussi développé d’autres genres (de façon inégale, mais avec quelques belles réussites). Un auteur éclectique, et ici c’est une histoire polar bien menée, une lecture plaisante, même si elle manque sans doute d’originalité. Comme le répète plusieurs fois Violette, l’histoire de l’amnésique est un thème souvent utilisé dans les polars (comme dans « La mort aux trousses » qu’elle évoque d’ailleurs), et Tronchet n’a pas ajouté grand-chose ici. Mais la narration est très dynamique, fluide, et on s’attache à l’amnésique Étienne et à celle qui le suit comme un sparadrap et cherche à l’aider et comprendre, Violette donc. Certes, Tronchet use de quelques facilités : l’hôtesse de l’air Violette apporte opportunément pas mal de solutions à ses problèmes, ses relations et sa connaissance de Quito par exemple étant franchement improbables. Et l’explication de la mort de la femme d’Étienne est aussi facile. Mais Tronchet nous fait oublier tout ça par sa narration. Ça ressemble parfois aux comédies que De Broca avait tournées avec Belmondo, rythmées, avec des personnages pétillants. Une lecture détente plaisante.
Un bon 3.5 C’est une bd que j’ai eu plaisir à relire une deuxième fois après quelques années. D’habitude je n’aime pas les bd de Tronchet (à part Là-bas d’ailleurs scénarisée par Anne Sibran) mais celle-ci est bien écrite, fluide et agréable. L’intrigue est bien amenée, bien rythmée ; on est porté par le récit, on a envie de savoir le fin mot de l’histoire. Les protagonistes sont attachants : le duo contrasté (Etienne amnésique complètement paumé / Violette hôtesse de l’air très gaie complètement « speedée ») fonctionne bien. Par moment, le style dessin/dialogue m’a presque fait penser à du Dupuy/Berberian. Bref, une bonne détente !
Pas mal mais sans plus car des histoires d'amnésiques il y en a pléthore, donc rien de véritablement original. Pour autant tout n'est pas à jeter dans cette BD, en effet j'ai tout de même été accroché par le récit dans le sens où très vite j'ai voulu connaitre le fin mot de l'histoire, certes même si le récit fait référence à Hitchcock et son film "La maison du Dr Edwardes", ici le suspens est moins prégnant que dans le film et j'en suis désolé mais Etienne et Violette n’ont pas grand chose à voir avec Grégory Peck et Ingrid Bergman. Même s'il n'est pas franchement mon genre le dessin est efficace avec souvent des fonds de cases plutôt simples. Voila une lecture plaisante qui ne nécessite sans doute pas une relecture, ne pas hésiter cependant à emprunter en bibliothèque.
L’Homme qui ne disait jamais Non est une BD amusante et assez originale sur le thème pourtant si banal du héros amnésique. Ici le héros se réveille amnésique dans un avion, ne sachant plus qui il est, ne se reconnaissant même plus dans un miroir. Et c'est une hôtesse de l'air fan de psychologie qui va se décider à le suivre et à l'aider à retrouver la mémoire. Leur petite aventure va les emmener à retrouver le domicile du héros puis à partir à Quito, en Equateur. Le ton est léger, l'histoire emplie de petits sourires à droite à gauche même si elle ne tombe jamais dans le domaine de l'humour et que certains éléments de son récit sont assez graves. Le dessin d'Olivier Balez fonctionne très bien pour appuyer ce ton entre réalisme et désinvolture. Il est agréable et réussi. Il donne aussi une belle vision de la capitale équatorienne. C'est d'ailleurs amusant de voir Tronchet nous emmener à nouveau dans cette ville où il a vécu et qu'il nous a fait découvrir dans Vertiges de Quito. Revoir la ville ici lui donne un aspect exotique et un peu aventureux qui donne envie de s'y rendre. J'ai bien aimé même si l'intrigue reste un peu trop légère pour marquer véritablement le lecteur.
L'amnésie est un sujet qui a été maintes fois abordé que ce soit en film, en livre ou en BD. A force, on pourrait croire que ce n'est pas tellement original, et c'est sans doute un peu vrai. Mais globalement je suis plutôt agréablement surpris quand je lis ce genre d'histoire car les auteurs arrivent souvent à trouver un angle d'approche intéressant ou un élément original qui secoue un peu les certitudes et empêchent de tomber trop dans le déjà vu. Et c'est le cas ici. C'est l'histoire d'un homme qui se réveille dans un avion sans aucun souvenir, même sa propre identité lui ait totalement inconnue. Il va faire équipe avec une hôtesse de l'air pour remettre de l'ordre dans le puzzle de sa vie. Ainsi ils remontent ensemble une sorte de jeu de pistes où chaque indice éclaire le personnage (et le lecteur du coup) sur des éléments de sa propre vie. Evidemment il ne va pas simplement rentrer chez lui et retrouver sa femme en train de l'attendre. Il va bien sur y avoir quelques surprises pour mettre du piment dans tout ça. Et ça fonctionne bien, c'est bien mené et la fin à tiroir est plutôt bien vue. A coté de ça l'hôtesse de l'air et son petit coté madame je sais tout, ascendant pot de colle spécialiste en trouble de la mémoire, m'a légèrement énervé. Si c'est voulu c'est réussi :-) Au final un moment de lecture sympathique, mais qui ne restera pas dans ma mémoire outre mesure.
Parfois dans la vie, il faut savoir dire non. Autrement, on peut finir comme cet homme qui ne disait jamais non et qui se retrouve accusé du meurtre de son épouse avec son chien en prime. Ce choc psychologique assez terrible a provoqué une amnésie à la Jason Bourne. Fort heureusement, il va recevoir l'aide d'une hôtesse de l'air, Violette, qui joue au profiler et qui en profite pour en faire son sujet de thèse. Nous voilà embarqué de Paris à Quito en Equateur où l'auteur Didier Tranchet vient de passer plusieurs années, en témoigne sa précédente oeuvre Vertiges de Quito. Pour le reste, c'est bien dessiné et c'est plutôt divertissant. Je regrette simplement l'incohérence de certaines situations. De manière générale, c'est assez bien pensé mais pas assez bien construit dans la mise en scène. La moralité de tout cela est qu'il faut savoir dire non avant que cela nous détruise.
Un one shot sympathique, quoique je m'attendais à mieux de la part de Tronchet. Un type devient soudainement amnésique alors qu'il se trouve dans un avion et une hôtesse de l'air l'aide car elle veut devenir profiler et son cas est intéressant. Petit à petit on découvre la vie de l'homme et il y a des petites surprises. Comme je l'ai dit c'est sympa, mais sans plus. C'est le genre d'histoire que j'aime bien lire une fois, mais il n'y a rien qui me donne envie de faire un jour une relecture. C'est censé être une comédie policière et si le côté policier est réussi, je n'avais pas trouvé qu'il y avait beaucoup de gags. Je trouve que le ton de l'album est un peu trop sérieux et je trouve Tronchet moins intéressant lorsqu'il est sérieux. Les deux personnages ne sont pas très charismatiques et leur relation m'a laissé de marbre. Le dessin est bien. C'est un dessin réaliste comme je l'aime avec des couleurs chaleureuses.
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