Soleil froid
« La question n’est pas de savoir si le virus de la grippe aviaire risque de muter pour devenir mortel pour l’homme, mais quand ? » (OMS / Organisation mondiale de la santé) En 2030, c'est arrivé…
Après l'apocalypse... Les Alpes Maladies et épidémies
Un homme avance dans les vallées alpines, accompagné d’un robot de portage L2S. Il cherche un refuge, loin des terres basses infestées par un virus mortel. Jan ne se fait pas d’illusions : les trois quarts de la population humaine ont été emportés par l’épidémie. Restent quelques foyers isolés et un fol espoir, presque une légende… Celle d’un labo qui aurait trouvé un remède contre la nouvelle peste… [Texte de présentation de l'éditeur]
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Date de parution | 04 Mai 2016 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Après lecture des deux premiers tomes, je trouve que cette série est agréable à lire… mais pas spécialement marquante. Pas assez, en tous les cas, pour que j’investisse dedans (ce qui explique que je n’ai pas encore lu le tome 3 (qui semblerait être conclusif), préférant attendre de pouvoir me le procurer via un emprunt en bibliothèque). Nous sommes dans un traditionnel récit post-apocalyptique dans lequel un héros solitaire se trouve confronté à diverses micro-sociétés plus ou moins accueillantes (et en général, c’est plutôt plus que moins). Que cherche-t-il ? A survivre d’abord, mais aussi une forme de rédemption (et des flash-backs nous permettent de découvrir le passé pas très glorieux du gaillard). L’ennemi extérieur prend ici la forme d’oiseaux mais l’ennemi le plus redoutable reste bel et bien l’Humain. Ce qui me dérange le plus, après deux tomes, c’est que je ne sais pas vraiment ce que cherche ce personnage. A la fin du premier tome, il semble lancé sur une piste… qui, me semble-t-il, passe totalement aux oubliettes dans le deuxième tome. Tome qui se termine sur de nouvelles révélations susceptibles de déboucher sur de nouvelles pistes. Ca me donne une impression d’inachevé, d’un scénario pas totalement maîtrisé pour lequel le scénariste ne se décide pas à faire des choix et laisse son personnage se débrouiller dans un melting-pot de problèmes, de questionnements et de menaces. Franchement, j'ai du mal à voir comment les auteurs ont réussi à clore le récit dès le tome 3 quand je vois où nous en sommes à la fin du tome 2 !! Ce qui m’a bien plu, c’est l’efficacité de la narration. Ces deux premiers tomes se lisent vite et accrochent, même si les péripéties sont assez convenues (un peu de Mad Max pour le héros solitaire ancien représentant de l’ordre –un militaire dans le cas présent- et les courses poursuites en voiture, un peu de Walking Dead pour les petites communautés de survivants et leurs règles particulières, un peu de Simon du fleuve dans l’alternance entre zones sauvages et villes délabrées, un peu de théorie du complot… ) je les ai suivies avec plaisir. Le texte est peu abondant, les auteurs placent un peu de fesses au bon moment (rien d’excitant mais ça réveille l’attention du mâle primaire que je suis), les mystères sont nombreux et cet univers post-apocalyptique est assez crédible à mes yeux. Enfin, le duo formé par le héros et sa mule-robot fonctionne bien, en apportant une pointe d'humour dans cet univers déprimant (j'ai bien dit "une pointe", hein !). Certainement un bon emprunt de bibliothèque. Pour conseiller l’achat, je dois attendre de voir comment les auteurs ont réussi à clore leur récit. Parce que là, après deux tomes, j’ai l’impression d’être toujours au point de départ. Je crains donc une fin précipitée plus due à des raisons de contrat (genre, on a signé pour trois tomes, débrouillez-vous pour mettre le mot fin au bout du troisième car on ne vous signera pas pour de nouveaux tomes !).
Comme le précise Eric2Vzoul dans son avis et je plussoie avec lui, enfin un récit post apocalyptique sans un seul zombie, je ne sais pas pour vous mais personnellement je fais une petite overdose de ces gentilles bestioles et voir un récit tel que celui-ci qui se concentre sur une chose ma fois fort possible à savoir une épidémie d'une saloperie quelconque a quelque chose d'assez réjouissant et qui plus est sans malade en phase terminale qui se remettent à marcher. J'attends pour les prochaines années un petit virus concocté par le groupe Monsento-Bayer, ça devrait être un truc cool !! Mais je m'égare, je m'absente quelques mois du site et je reviens bourré de bonnes intentions mais chassez le naturel il revient au galop. Donc, hormis cette absence de zombies, ce récit est solide et les flashbacks qui nous expliquent les choses ne ralentissent pas l'action. Par petites touches le récit avance et l'on a envie de savoir, de tourner les pages. Pour l'instant c'est pas le truc du siècle mais cela fait plus que se laisser lire, c'est divertissant c'est donc tout se qui compte. Le dessin n'est pas en reste, je le qualifierai de classique, sans esbroufe, efficace, personnellement j'ai passé un bon moment de lecture et j'irai surement jeter un œil attentif sur la suite.
Encore une histoire post-apocalyptique ? Oui, mais celle-ci fait partie des bonnes moutures ! L'humanité a été décimée par une épidémie mortelle… L'action se déroule en pleine montagne, du côté du massif du Mont-Blanc. Un homme, ancien militaire, accompagné d'une “mule” robot qu'il a nommée Marguerite cherche un “refuge” où les derniers rescapés auraient trouvé asile. Une série de flashbacks sépias illustrent les souvenirs morbides et expliquent le passé tourmenté du héros. En chemin, il extermine les oiseaux, affronte des loups clonés et fuit des survivants pas franchement amicaux… C'est Mad Max dans les Alpes. Rien d'original a priori, mais la facture de ce premier album est solide et j'ai vraiment apprécié sa lecture. Le scénariste, Jean-Pierre Pécau, sait bien raconter les histoires. Il en écrit beaucoup, parfois un peu trop à mon sens, si bien que certaines sont un peu faciles. Néanmoins, dans le créneau du divertissement qui ne s’embarrasse pas de psychologie pompeuse, il possède un grand sens du récit et fait partie des vrais auteurs populaires (ceux que le jury d'Angoulême méprise). Son œuvre abondante en témoigne, que ce soit dans le thriller (Wonderball, Le Testament du docteur M), le récit historique (L'Homme de l'Année - 1917, L'Or de France, Cette machine tue les fascistes), l'uchronie (Le Grand Jeu, Jour J) , ou l'anticipation (Nash, Une Brève histoire de l'avenir). Pour Soleil froid, il fait dans le classique, mais avec une sobriété de moyens qui rend le récit aussi plausible qu'inquiétant. On est davantage dans l'anticipation que dans la science-fiction ; le récit se déroule en 2030, demain, et les situations n'ont pas grand chose d'exagéré. Par exemple, le héros est un ancien militaire, qui possède un équipement sophistiqué (mule robotisée, fusil “intelligent”, mini-drone…), mais déjà à l'étude dans les laboratoires militaires pour ce que j'en sais. Pécau nous renvoie aussi aux erreurs d'une humanité qui croit toujours maîtriser les aléas naturels, mais adopte des remèdes pires que les maux qu'ils sont sensés combattre. L'épidémie mortelle est propagée par les oiseaux ? On a développé des meutes de chats voraces pour les exterminer, mais les greffiers s'en sont pris aux humains, lesquels ont généré des meutes de loups pour les boulotter, avec le résultat à moyen terme que l'on imagine… Le dessin a été confié à Damien Jacob, son vieux complice sur plusieurs séries depuis Les Fées noires et Arcane Majeur. Le trait est efficace, réaliste, précis, avec un grand sens du cadrage, alternant de belles cases panoramiques et des zooms plus précis, des peintures de paysages sereins et de scènes d'action violentes. En résumé, même si ce premier album inscrit la série dans la veine classique des récits survivalistes-post-apocalyptiques, il est vraiment réussi et j'ai hâte d'en lire la suite. Et puis, ça nous change des zombies…
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