Batman - Dark Knight III
La nouvelle suite de Dark Knight.
Auteurs argentins Batman DC Comics Frank Miller Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Frank MILLER, assisté au scénario par Brian AZZARELLO, débute son troisième cycle des aventures du DARK KNIGHT. Dessinée principalement par Andy KUBERT et Klaus JANSON, cette nouvelle mini-série aborde à nouveau la place des surhommes dans un monde à la dérive qui les craint autant qu'il les vénère. Chaque chapitre est complété par une histoire de complément explorant cet Univers si singulier, dessinée à chaque numéro par un artiste de renom. La dernière charge du Batman est proche, et que tremblent tous ceux qui s'y opposeront... Texte: L'éditeur
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Date de parution | 04 Mars 2016 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Du superhéros classique et de bonne foi - D'une certaine manière, ce tome fait suite à Batman: The Dark Knight Strikes Again (DK2, 2001/2002) réalisé par Frank Miller et Lynn Varley, mais il n'est pas indispensable de l'avoir lu avant. Il comprend les 9 épisodes de la minisérie, ainsi que les 9 mini-comics qui l'accompagnaient, initialement parus en 2015-2017, coécrits par Frank Miller & Brian Azzarello, dessinés par Andy Kubert, encrés par Klaus Janson, avec une mise en couleurs réalisée par Brad Anderson, pour les épisodes 1 à 9. Les mini-comics sont également coécrits par Miller & Azzarello, dessinés par Frank Miller (mini-comics 1, 4 & 5 encrés par lui-même, 6 à 9), encrés par Klaus Janson (m-c 1, 6, à 9), avec une mise en couleurs réalisée par Alex Sinclair (m-c 1, 3 à 9). le mini-comics 2 a été dessiné et encré par Eduardo Risso et mis en couleurs par Trish Mulvihill, et le 3 dessiné par John Romita junior, encré par Miller. Batman est mort, mais quelqu'un brise la vitrine souvenir contenant son costume dans la Batcave, et le dérobe. À Gotham, un jeune est en train de courir pour essayer d'échapper aux policiers. Alors qu'ils descendent de voiture pour le serrer, une silhouette avec une cape et un masque intervient. le préfet de police Ellen Yindel doit faire une déclaration devant à la presse. le maire a dépêché Bailey Travers pour la conseiller, une spécialiste en communication. Dans une jungle, un minotaure massif s'en prend à une peuplade indigène. Wonder Woman intervient, et se lance dans le corps à corps, alors qu'elle porte un nourrisson sur son dos. Après la victoire, elle lui donne la tétée. Elle arrive enfin à la cité des amazones, où elle confie son nourrisson Jonathan à l'une d'elle. Elle apprend que sa fille Lara n'est pas présente pour sa séance d'entraînement qui avait pourtant été programmée. Lara se trouve en Arctique, et elle pénètre dans la Forteresse de Solitude de son père où ce dernier est assis sur un bloc de glace, lui-même enrobé et figé dans une gangue de glace. Elle entend du bruit venant de plus loin à l'intérieur de la Forteresse. Il y a un message sur le verre de la bouteille abritant Kandor, un appel à l'aide. À Gotham, le préfet Ellen Yindel hésite à rallumer le Batsignal. Sur le toit du commissariat central, un agent vient la prévenir que Batman a été repéré et qu'il est poursuivi par des voitures de patrouille. Il s'en suit une course-poursuite impitoyable pour coincer ce Batman, qui qu'il soit. Mini-comics 1 - Atom (Ray Palmer) est en train d'essayer de fuir de gros lézards, plus gros que lui. Il finit par leur échapper, sortir du vivarium dans lequel il était et reprendre sa taille normale. Il consulte son téléphone et apprend que Batman est en détention. Il sort de cette pièce, et enfile sa blouse. Dans la pièce adjacente, il manque de marcher sur un individu de quelques centimètres de haut. Flottant à un mètre cinquante du sol, il découvre Lara, la fille de Superman & Wonder Woman, tenant contre elle la bouteille de Kandor. Elle est venue demander l'aide d'Atom. Bien évidemment, cette histoire s'inscrit dans la même réalité que Batman: The Dark Knight Returns (1986) de Frank Miller, Klaus Janson, et Lynn Varley. Lorsque sa parution est annoncée, le lecteur observe immédiatement que Frank Miller n'en est que le concepteur dans une mesure qui n'est pas clairement affichée : scénariste, mais pas forcément dialoguiste, et peut-être que Brian Azzarello l'a aidé dans l'histoire, soutenant ainsi Miller affaibli par la maladie. de même, ce n'est pas lui qui dessine les épisodes principaux. Ainsi considéré, le lecteur se dit qu'il va découvrir un ersatz de Dark Knight. Son impression est confortée par une démarche mercantile redoutable, à commencer par la multiplication des couvertures variantes, tellement nombreuses qu'elles sont rassemblées dans un tome à part Batman - Dark Knight III : Les couvertures. En outre, il existe un récit indépendant, ne se déroulant pas à la même époque que celui-ci, mais avant DKR : The Dark Knight Returns: The Last Crusade (2016, VO) par Frank Miller, Brian Azzarello, John Romita junior et Peter Steigerwald. Enfin, l'éditeur a gonflé le prix des numéros en les agrémentant de mini-comics, il est vrai dessinés par Miller lui-même. La découverte des premières pages le conforte dans ses a priori : Andy Kubert ne dessine pas comme Frank Miller, se contentant de faire des citations visuelles, par exemple de la Batmobile de DKR. Dans ce recueil, les mini-comics sont reproduits à la taille d'un comics normal, et il est criant que Miller n'a pas investi de temps pour représenter les décors, Alex Sinclair réalisant un travail remarquable pour essayer de nourrir les arrière-plans, mais sans aller jusqu'à suggérer les différents lieux. Tout malentendu étant dissipé quant à l'illusion que ce récit pourrait prétendre à du pur Frank Miller, le lecteur se dit qu'il peut quand même l'apprécier pour ce qu'il est. À la lecture, il prend vite conscience d'une narration décompressée, avec des épisodes qui se lisent 2 fois plus vite qu'un épisode normal. Il en va de même pour les mini-comics. le scénario repart de la situation de DKR II, avec l'existence d'autres superhéros. le lecteur retrouve donc un Batman, Superman, Wonder Woman, Atom, et quelques autres. L'intrigue en elle-même se focalise sur la présence des kryptoniens échappés de la bouteille de Kandor avec des intentions agressives, et sur la résurgence d'un Batman. Miller tire parti de la forte pagination qui lui allouée pour déployer son intrigue et donner assez de place aux différents superhéros pour exister. Il est difficile de dire avec certitude qu'elle est la part réalisée par Brian Azzarello car visiblement le lecteur ne retrouve pas ses dialogues très caractéristiques, ni sa cruauté pour décrire les actions de la pègre. Les dialogues manquent d'ailleurs un peu de mordant, et les monologues intérieurs de conviction. Le lecteur ne peut donc pas attendre d'Andy Kubert qu'il dessine comme Frank Miller. Il repère les références graphiques comme l'usage des ombres dans la cellule de Batman, les emprunts comme la Batmobile tank, les postures très caractéristiques de Lara, etc. L'artiste dose la densité d'information visuelle en fonction des séquences et des cases. Il peut aussi bien montrer une vue détaillée de Gotham vue du ciel que ne pas dessiner de décor pendant 2 ou 3 pages d'affilée. Klaus Janson réalise un encrage plus doux que celui qu'il avait conçu sur mesure pour Frank Miller, tout en gardant quelques aspérités de ci de là. Les dessins ont donc une apparence de surface moins brut, moins spontanée que pour DKR, plus lissée que pour Dark Knight strikes again. Andy Kubert reproduit l'apparence des personnages tels qu'ils étaient dans DKR. Il réalise des mises en pages assez aérées, en phase avec le scénario décompressé. Il sait donner de l'ampleur et de l'énergie aux scènes d'action. La mise en couleurs de Brad Anderson est assez riche, moins que celle d'Alex Sinclair. Il sait augmenter la lisibilité en faisant ressortir les surfaces les unes par rapport aux autres. Il joue avec discernement des nuances pour rehausser les reliefs de chaque surface, sans tomber dans l'exagération. Son usage des effets spéciaux est pertinent et efficace pour enrichir les scènes d'affrontements. Dans les mini-comics (sauf le 2), le lecteur retrouve avec plaisir les postures très caractéristiques des personnages dessinés par Frank Miller, les visages plus burinés les silhouettes plus anguleuses, les regards plus durs. Néanmoins, il ne retrouve l'art de flirter avec l'abstraction développé dans la série Sin City, ni les découpages à fort impact des autres réalisations de l'artiste. Il comprend le choix initial de l'éditeur de les avoir publiés comme mini-comics lors de la sérialisation, plutôt qu'à la taille habituelle. Il se rend également compte que ces chapitres font partie intégrante de l'histoire globale et ne sont pas dispensables. Comme dans les autres chapitres, il regrette que les personnages mis en scène ne disposent pas d'une voix intérieure plus marquée, d'avis plus tranchés, d'une vraie personnalité. de chapitre en chapitre, le lecteur perçoit bien l'intrigue générale, facile à suivre. Il retrouve des personnages qu'il avait appréciés ou détestés dans Strikes Again. Il se rend compte petit à petit que l'intrigue est finalement assez ramassée et 100% bons contre méchants vraiment méchants. Mais les pages se tournent à un rythme rapide, les séquences d'action sont spectaculaires à souhait et ça reste un bon comics d'aventure et de divertissement qui ne souffre que de 2 maux : porter l'appellation Dark Knight Returns, et avoir été gonflé par l'éditeur. … et puis il se passe quelque chose d'inattendu à la fin de l'épisode 7. le lecteur grimace un peu en voyant l'utilisation d'un deus ex machina, vraiment très pratique. Dans le même temps, il se rend compte que la vraie nature du récit se révèle, avec une honnêteté elle aussi inattendue. Dans les 2 derniers épisodes, il lui semble entendre la voix de l'auteur, un peu mêlée de démagogie car son discours semble être taillé sur mesure pour les fans de Batman, mais aussi étayé par un credo exprimé par plusieurs superhéros qui rappelle que ces superhéros peuvent aussi être avant tout des héros, des modèles, une source d'inspiration, et pas simplement des produits de divertissement surexploités par des éditeurs en quête d'une profit maximal et immédiat. Il apprécie également une utilisation plus mordante des pastiches de déclarations tonitruantes ou définitives sur écran télé, avec une mention spéciale pour la superbe éhonté et narcissique du quarante-cinquième président des États-Unis. Comme le lecteur peut le supposer, cette histoire de Batman fait pâle figure à côté du premier Dark Knight Returns, et même à côté du second pourtant souvent décrié. Par contre, elle constitue une histoire de Batman divertissante, au rythme rapide malgré la pagination conséquente, avec de bons moments spectaculaires, et avec un dernier acte dépassant le simple divertissement pour une déclaration d'amour honnête au personnage.
2.5 Mise à jour après lecture de toute la série. Miller revient avec une nouvelle suite de son célèbre Dark Knight et cette fois-ci il est aidé par un co-scénariste. Ça ne me surprendrait pas que DC ait imposé cette condition pour continuer de travailler avec Miller vu les frasques récentes de ce dernier et le fait que la seconde partie était vraiment incompréhensible (du moins pour moi). Les fans de Dark Knight vont retrouver des éléments de la première série: on a droit notamment à plusieurs flashs d'infos et un peu de satire sociale sauf qu'au lieu de Reagan on a droit à Trump. Le récit est simple: des méchants kryptoniens veulent conquérir la terre et Superman et Batman sortent de leurs retraites/morts pour les combattre. Il y a des histoires annexes qui développent certains points du scénario et aussi certains personnages secondaires. Le résultat est correct quoique je ne suis pas le meilleur juge vu que je trouve que la série originale que plusieurs considèrent comme un chef d'oeuvre n'est que correcte elle aussi. J'ai retrouvé ce que je considère comme les forces et les faiblesses de Dark knight premier du nom: il y a des bonnes idées (j'aime bien la fille de Superman et de Wonder Woman), mais il y a aussi des passages peut captivants, beaucoup de bastons et les textes narratifs m'ont vite ennuyé, surtout ceux qui emploient le langage chat. En fait, je pense que je me foutais un peu du combat contre les kryptoniens et ce que j'ai surtout apprécié était comment était traitées les relations entre les personnages (par exemple, la relation que la fille de Superman et Wonder Woman a avec ses parents). Quant au dessin, j'ai bien aimé le travail de Kubert. Miller dessine les épisodes annexes et souvent j'ai trouvé que le dessin était moyen. Une série pour les fans de Miller.
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