Alter (Parallèle)
En 2082, après une guerre apocalyptique qui a ravagé la terre, la mission Orus, à bord de l'Hybris, atterrit sur une planète au climat glaciaire, à l'atmosphère viable mais peuplée de créatures hostiles d'aspect vaguement humain.
Après l'apocalypse... Consensus sur une BD D'un monde à l'autre Edition participative Les petits éditeurs indépendants
En contact radio permanent avec la Terre et le Président des Etats-Unis, son équipage réalise avec effroi qu'ils sont prisonniers d'un univers parallèle, sur une planète Terre désolée, et que les monstres qu'ils affrontent... sont leurs propres doubles.
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Date de parution | 15 Juin 2016 |
Statut histoire | Série terminée (parue en 4 tomes puis regroupée en 2 tomes à la réédition) 2 tomes parus |
Les avis
Il y a un peu de la Planète des singes dans cette histoire (je pense à la scène finale du premier film), qui semble jouer sur deux tableaux. Une petite réflexion sur les guerres nucléaires et la conséquence pour notre planète, mais aussi la création d’un monde parallèle, l’intrigue se déroulant ainsi sur « deux Terre » en même temps. C’est cet aspect qui prend le dessus (le titre de l’édition originale était « Parallèle »). Cela dynamise l’intrigue, sans aucun doute. Mais ça la rend aussi souvent difficile à suivre. Les aller-retours dans le temps et « l’espace » ne sont pas toujours très clairs (en tout cas j’ai à plusieurs reprises dû faire une pause et revenir en arrière pour mieux comprendre ce qui se passait, en particulier dans le second tome). Là aussi, comme pour le dessin, cela manque de précision je trouve. N'étant pas fan de la flopée de séries tournant autour des attaques de hordes de zombies, je n’ai pas accroché aux nombreuses scènes dans le New-York parallèle où des Terriens devenus zombies se jettent sur tout ce qui bouge, éliminant les uns après les autres les membres de l’équipage dirigé par le héros (certaines scènes m’ont fait l’effet de prétexte pour faire monter artificiellement la tension et remplir l’histoire sans rien apporter). Le dessin est efficace, mais je ne le trouve pas extraordinaire, avec une colorisation qui lisse un peu trop le rendu. En tout cas je n’ai pas trop accroché au travail de Laval NG (pas mon style, comme avec les cheveux du fils du héros ont des airs de Manga genre « Naruto », mais aussi trop brouillon). Bref, une histoire pas forcément désagréable, mais qui souffre de quelques défauts, et sur laquelle je ne pense pas revenir. Note réelle 2,5/5.
Il y a des choses que j'aime bien et d'autres moins dans ce début de série. Ce que j'aime, c'est son côté science-fiction d'action sans scrupule. Un vaisseau, une planète étrange et dangereux où son équipage est naufragé, un monde parallèle, des communications avec la Terre et la découverte d'une catastrophe à venir, une double ligne temporelle qui se met en place... Ce sont des ingrédients populaires que j'aime bien et qui tiennent assez bien la route ici. Le dessin n'est pas mauvais non plus mais un peu inégal. J'aime sa colorisation et son ambiance générale qui n'est pas sans rappeler celle de Juan Gimenez (La Caste des Méta-barons et ses autres récits de space-opera). Si le trait est globalement bon, il y a quand même certains cadrages pas toujours très déchiffrables et certaines scènes d'action dont la narration est un peu hésitante. En particulier, je n'ai pas compris l'histoire de la sortie des véhicules d'évacuation à un moment donné, et j'ai dû relire les cases pour comprendre que je voyais le déploiement de plusieurs d'entre eux et non pas la sortie puis la rentrée puis à nouveau la sortie du même. De même, les différences entre les deux lignes temporelles dans les dernières pages du premier tome ne sont pas très claires. Ce que j'aime moins par contre, c'est cette histoire trop cliché d'attaque de zombies et de gars bien armés qui se font tuer si facilement. L'intrigue reprend trop de stéréotypes des scènes de films de ce genre, avec des facilités qui m'ennuient plus qu'elles me divertissent ou font naître le moindre suspens. En outre, le premier tome ressemble beaucoup à une grosse introduction et je ne sais pas trop si la suite va me plaire. Je la lirais quand même par curiosité, si j'en ai l'occasion.
Au niveau du dessin, ce n'est pas très précis. Je n'arrive pas par exemple à faire la différence entre le président et son chef d'état-major qui le met aux arrêts ce qui constitue une incongruité scénaristique hors-norme. Mais bon, passons sur ce détail. Le thème central est celui des mondes parallèles à la série TV Slider ce qui peut être toujours intéressant. On notera également une grosse référence à la planète des singes en couverture. Bref, le public risque d'être le même. Pour l'instant, ce premier tome peine à convaincre . Je me sens obligé de mettre les trois étoiles car c'est une bd financée par des édinautes et qu'il faut favoriser ce type d'initiative. Après, on attend quelque chose de mieux. Cela ressemble à un scénario à la Christophe Bec sauf que ce dernier arrive mieux à mettre en scène.
Au même titre que la scène finale du film La Planète des Singes la couverture scotchante de cet album donne envie d'aller y voir de plus près. Il est d'ailleurs dommage qu'avec cette couverture les auteurs dévoilent d'entrée sinon le final mais une grande partie du mystère. Mais j'ai vraiment bien aimé, c'est plaisant, divertissant, cela ne révolutionne pas le genre. La première partie sur la planète gelée est plutôt bien vue après les choses deviennent un peu convenues. Pour autant c'est de la SF bien foutue qui fonctionne alors peut être pas encore d'option d'achat mais j'irais voir la suite.
Comme évoqué ci-dessous l'album est financé via l'éditeur Sandawe et donc par des lecteurs dont je fais partie. Cette oeuvre de Science-fiction a certes des éléments déjà vu et empruntés à des oeuvres classiques et cultes (la couverture évoquant la planète des singes notamment) mais le scénario de Philippe Pelaez propose quand même son lot de surprises et offre une lecture divertissante. Le dessin de Laval N et les couleurs de Florent Daniel sont de qualités même si l'on peut reprocher quelques soucis du détail au niveau des visages. Une oeuvre qui m'a plu et qui verra sa conclusion dans le tome 2 qui sortira (c'est sûr) l'année prochaine.
Nouvelle incursion chez l’éditeur Sandawe dont le mode de fonctionnement est basé sur le financement participatif, avec la série Parallèle du trio Philippe Pelaez, Laval NG et Florent Daniel. Ma foi, ce fut une lecture assez plaisante et divertissante, les thèmes et idées abordés dans ce récit de science-fiction ne cassent pas trois pattes à un canard et ont un air de déjà-vu. Si vous espérez donc une création originale je vous conseille de vous détournez de Parallèle, en revanche si vous recherchez le divertissement pur cela pourra faire l’affaire. On lorgne du côté d’un Ghost of Mars et des histoires où « dans l’espace, personne ne vous entendra hurler », vous voyez le genre, sur fond de drame écologique pertinent, avant le twist de la seconde moitié et que l’on ne bascule ensuite dans l’histoire déjà-vu également des mondes parallèles comme le nom de la série l’indique. Même si ce n’est pas tout à fait ma came, j’aime bien le graphisme de la BD qui est très similaire à celui de Serge Pellé sur la série Orbital avec une colorisation façon pastel. Lecture plutôt entraînante comme je le disais, un rythme mené tambour battant dès le début, il y a du suspens, de la tension, de l’action, pas autant de gore qu’espéré cependant, et on veut savoir comment cela va se terminer dans le tome 2. Cette BD ne m’inspire pas grand-chose honnêtement, je l’ai vite parcouru et je l’oublierai assez vite je pense. Néanmoins au vu du reste de la production SF elle se situe dans la moyenne, donc je trouverai cela normal si le tome 2 voit le jour.
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