Tonnerre Rampant
One Shot graphique somptueux du talentueux Liberge !
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Angleterre BDs controversées Fantômes Iles Britanniques Latitudes
Janvier 1928. Le professeur Aloïs Squire, fondateur du premier bureau de recherches parapsychologiques à l'Université de Londres, se rend au prieuré de Nunhead, une des demeures les plus hantées d'Angleterre, pour tenter de résoudre le mystère qui empoisonne les lieux... Le révérend, qui y loge avec sa famille, prétend que le spectre d'une none serait à l'origine des terrifiantes nuisances qui, depuis bientôt quatre siècles, perturbent la vie quotidienne des recteurs qui se sont succédés au prieuré. Plutôt que de faire appel aux parades classiques de l'exorcisme, Squire va tenter de dénouer l'affaire en déchiffrant les "messages" qu'envoient toutes ces manifestations. Pièces par pièces, il assemblera le puzzle d'une tragédie humaine qui déchaîne toute sa violence au sein du prieuré, pour découvrir à sa racine une dramatique blessure d'amour... Mystère, surnaturel et suspense sont les éléments clés de ce captivant one-shot au graphisme somptueux.
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Date de parution | Octobre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ça a l'aspect et l'odeur d'une bonne bd, mais dès les premières pages avalées, je sens arriver l'indigestion. J'ai un problème avec Éric Liberge, à ce jour je n'ai jamais apprécié une de ses productions. Ce "Tonnerre rampant" ne m'a pas convaincu, une histoire de fantôme dans une abbaye hantée qui fait se croiser le passé et le présent avec l'enquête en cours pour en trouver les origines. Les personnages sont fades et stéréotypés, la narration est alambiquée et j'ai dû me forcer pour arriver au bout de cette bd. Vraiment pas à mon goût. Graphiquement je n'accroche pas du tout, pourtant je reconnais à Liberge une patte personnelle, mais rien n'y fait, je trouve son dessin difficilement lisible, inesthétique et au trait grossier. Sa colorisation ne me convient pas, par contre j'ai aimé sa mise en page. Pas fait pour moi.
J’ai vraiment eu du mal avec cette lecture, au point d’avoir quasiment décroché avant la fin. L’intrigue m’est apparue trop sombre, trop absconse, et en tout cas la narration n’aide pas : entre manque d’intérêt pour le sujet (pas grand-chose pour le dynamiser je trouve) et problème pour comprendre ce qui se passait, je ressors de ma lecture très déçu. Si l’intrigue manque de clarté, il en est presque de même du côté graphique. C’est d’autant plus dommage que j’aime plutôt le dessin de Liberge, et qu’il a produit certains albums d’une très grande force dans ce domaine. Mais ici, si j’ai bien aimé les tons utilisés pour la colorisation, son dessin (pourtant empreint d’une certaine force), est bien trop sombre lui aussi (son travail semble mêler photos retouchées et dessin), et on se perd facilement, peinant parfois à déchiffrer ce dessin, alors même que l’histoire n’est pas engageante. Bref, voilà un album sur lequel je ne compte pas revenir.
Voulant asseoir mes connaissances du 9ème art, je me suis procuré 2 titres d'Eric Liberge qui a tout de même une certaine notoriété dans le milieu. Autant dire que je m'y suis repris à plusieurs fois pour lire cet album, c'est mauvais signe. Les planches sont hyper chargées, un graphisme qui claque, certains pourront trouver ça superbe, pas moi. C'est juste too much, je ne sais pas comment c'est fait mais ça mélange de la photo, du dessin et sûrement pas mal de boulot sur ordinateur pour produire ces planches malgré tout bien mises en valeur par le grand format de l'album. La lecture est assez tortueuse, on perd parfois le fil pour savoir quelle case est la suivante, quel phylactère doit-on lire. Ensuite, et surtout, l'histoire pouvait éventuellement partir d'une bonne idée sur un lieu ''hanté'' depuis plusieurs siècles, on touchait alors à une quelconque légende historique sur les terres britanniques, un peu de concret. Hélas, cela s'enlise dans un fatras d'actions surnaturelles dignes d'une mauvaise série fantastique, spiritisme et tutti quanti. Les textes sont pompeux (reproche à faire aussi à Monsieur Mardi Gras Descendres), bref l'ennui pointe rapidement. A oublier. Arf c'est déjà sorti de mon cerveau.
La thématique est déjà, et de loin, celle qui m'intéresse le moins. Fantômes, esprits et spiritismes divers, c'est pas ma tasse de thé. Alors pour arriver à m'accrocher sur le sujet, il faut une bonne histoire et une forme avenante. Ben que nenni. C'est moche, surchargé, quasi illisible. Le parti pris chromatique ajouté à une typo cata, une mise en page foutraque et un dessin brouillon, rend l'ensemble totalement illisible. Et comme l'histoire prend son temps et reste engluée dans de la psychose à deux centimes, ça passe vraiment pas. Pas pour moi.
J'ai un mal de chien à accrocher à ce récit du fait de son graphisme. Pourtant j'adore les histoires de fantômes un peu sérieuses en général mais là je trouvais les planches plus ou moins illisibles. Je n'aime pas du tout le choix graphique de Liberge consistant à dessiner vaguement les personnages et à combler tout le reste des planches par une accumulation de photos retouchées, d'effets Photoshop et de tâches de couleurs ocres et marrons. Il n'en ressort rien de lisible. Tout est écrasé par les effets de couleurs et il faut se forcer pour y retrouver un semblant de narration graphique. Ça va sur une planche ou deux parce que ce n'est pas laid esthétiquement parlant, mais cela ne convient pas du tout à tout un récit de 80 pages. J'ai régulièrement eu l'impression de lire un texte parfois accompagné de quelques illustrations compréhensibles. Le reste du temps, le dessin ne sert pas à grand chose et surtout il ne raconte rien en lui-même. La narration hachée, faisant preuve de plusieurs transitions trop abruptes et peu compréhensibles, n'arrange rien. Pourtant j'aurais pu aimer ce récit mettant en scène une maison très lourdement hantée. Cela m'a rappelé des récits fantastiques soi-disant réels qui me faisaient frissonner quand j'étais plus jeune en me disant "et si c'était vrai". Si ce n'est que là tout s'accumule un peu trop dans cette maison qui devient un vrai parc d'attraction du fantastique à force, au détriment de l'indicible peur que les histoires de maisons hantées peuvent engendrer quand elles sont réussies. Mais à cause de ce graphisme que j'ai trouvé tout simplement pénible et d'une histoire qui se termine platement sans jamais avoir su décoller à mon goût, je suis vraiment déçu par la lecture de cet album.
Alors là… je reste sans voix ! J’avais tellement aimé le style si particulier de Liberge dans « Aux heures impaires », ça collait tellement bien au sujet et au handicap du héros qu’ici je suis tombée de haut… Qu’est-ce que c’est chargé et surchargé !! Cela en devient presque décourageant à chaque page tournée. Et puis c’est bavard… trop, trop de narration, beaucoup trop. Je suis d’accord que c’est le héros qui nous raconte ce qu’il lui est arrivé quelques années auparavant mais c’est rude à lire et les planches toutes plus sombres et denses les unes que les autres n’aident en rien… Pourtant il y a quelques bonnes trouvailles où cette fois le style graphique est super efficace pour rendre compte de l’ambiance du récit, mais globalement je me suis ennuyée, je m’y suis reprise à 4 fois et je laisse quand même tomber avant la fin (j’ai eu le fin mot de l’histoire je pense, et le reste m’importe peu, voire me fatigue d’avance). A oublier.
Niveau dessin je n'ai vraiment aimé que les cinq ou six dernières planches ou les personnages sont plus finis, plus palpables, dans le reste de la BD on a l'impression qu'ils nagent dans le brouillard, ce qui fini par fatiguer les yeux. De plus certaines planches m'on fait penser aux soldes, un grand fourre tout où l'on pioche les bulles au petit bonheur la chance. Par contre les couleurs sont assez agréables avec ses tons mordorés. Pour le récit, une énième histoire de fantômes, où dès le début on peut prévoir la fin. Pas bien folichon mais ça se laisse lire. J'ai tout de même trouvé une utilité à cette BD, vu sont grand format elle me sert à tenir les autres sur les étagères, heureusement, car vu le prix…
Si j'en crois les avis précédents, on aime ou on n'aime pas cet album... Preuve que "Tonnerre Rampant" ne peux pas nous laisser indifférent. Et bien moi, j'ai adoré cette histoire de maison (plus exactement prieuré) hantée. En effet, le point fort de l'album est sans hésitation possible son graphisme ultra original. Liberge s'amuse, expérimente et nous offre des planches chargées, noires, inventives, où de nombreuses images quasi subliminales viennent intégrer les décors. C'est vraiment super beau. Mais surtout, ce graphisme va permettre au lecteur de rentrer totalement dans l'histoire et de s'y croire. Un album passionnant mais déroutant pour certains et qui mérite sa lecture rien que pour ça.
Cet album est signé Eric Liberge. Il est donc à priori prometteur au vu de ce que cet auteur a déjà produit avec Relayer (avec Gravé au dessin) ou surtout avec Monsieur Mardi Gras Descendres (en solo chez Pointe Noire et dont le tome 1 lui valut le Prix Goscinny 1999). Si ce nouvel album est en couleur, il n'est pas pour autant si loin du traitement graphique de la sombre série précitée : dessin fin, précis et détaillé mais néanmoins nerveux, vif; découpage original en pleine(s) page(s) (pas toujours aisé à lire mais bon); ... L'apport des couleurs dans les mains de Liberge peut faire penser à première vue à la série Les Processionnaires par Séra et Saimbert chez Albin Michel. Mais, évidemment, Liberge dépasse le stade de la comparaison. Son style lui est propre et on ressent le dur labeur qui ressort de ses pages (voir également les croquis en fin d'album). Ce projet a d'ailleurs eu le temps de mûrir dans sa tête car il découle d'un voyage au Danemark chez Tante Marguerite en 1984... Où est le rapport ? A vous de voir en lisant l'intro de Liberge ! Vous comprendrez alors comment ont été bâties les fondations de ce prieuré le plus hanté d'Angleterre. 80 pages pour aller au-delà de l'horreur; c'est ce que fait Liberge. Il dépasse le surnaturel pour en expliquer la provenance. Rien de bien rationnel certes mais des liens de cause à effet, des sentiments et de l'émotion ! Le mot de la fin ? Vibrant !
Avant la lecture, ce qui frappe sûrement le plus, c'est le graphisme utilisé. Liberge cherche, expérimente, et le résultat est ici un mélange de photos largement retravaillées, de cases disposées un peu partout, et de techniques un peu plus classiques (du dessin, quoi). A voir, c'est assez dense. Mais. Mais je n'ai pas trouvé (pas du tout, même) que cet amoncellement servait la narration. Le contraste dessin (personnage) / photos et effets spéciaux (souvent le fond) est trop marqué, les uns ne se fondent pas dans l'autre, à l'image du lecteur que j'ai été qui ne s'est pas fondu dans l'histoire. Les textes sont souvent disposés de façon, disons spéciale, ce qui fait qu'on se perd et qu'on doit en lire trois avant de retrouver l'ordre de narration. C'est lourd. Les mêmes textes -- et là c'est probablement parce que je m'ennuyais que j'ai cette impression -- sont plutôt lourds, ils sonnent faux, à la limite du prétentieux mélodramatique. Les personnages sont à peine esquissés, leur psychologie est la même que leur épaisseur : faible ! Et ce malgré le cahier en fin d'album qui les décrit succintement. Quant à l'histoire enfin, eh bien déjà on est embarqué dedans sans aucun préliminaire (au moins pour Le Dernier Marduk on était préparés pendant quelques pages), ensuite c'est une histoire de maison hantée d'une banalité qui me paraît affligeante (même si elle est inspirée de faits "réels"), et enfin -- et c'est ça qui me fait mettre une si mauvaise note -- c'est LONG ! On comprend rapidement le fin mot de l'histoire, on regarde avec perplexité le nombre de pages imposant qui reste : mais que va-t-il bien pouvoir se passer ?! Eh bien rien... Alors voilà, ça m'a enervé, ce bouquin. :( Y compris au niveau de l'expérimentation graphique qui pour intéressante qu'elle soit ne sert en rien la narration. Bref, pour finir sur quelque chose de positif : "si vous avez aimé Le dernier Marduk, lisez Tonnerre rampant".
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