Anguilles démoniaques (Unagi Oni)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Suite à une colossale perte de jeu, Masaru Kurami se retrouve face à ses usuriers qui tentent de le persuader de se suicider, l’assurance couvrant son décès, également en cas de suicide... Contre toute attente, un homme d’affaire influent, le patron de Chiwaki Entreprise rachète sa dette, et exige qu’en contrepartie Masaru bosse dorénavant pour lui.


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Masaru Kurami, trentenaire japonais à l’imposante carrure, s’est endetté dangereusement en jouant et en perdant aux courses. Pris à la gorge par ses usuriers, il est sauvé par le patron de “Chiwaki Enterprise” qui lui propose d’être son garant, en contrepartie de quoi, Masaru devra travailler pour lui. Recouvrement de dettes, transport de marchandises, extorsions, prostitutions déguisées, voilà le genre d’activités de la société dans laquelle a atterri le timide Masaru. Chiwaki, le boss, décèle en lui un fort potentiel qu’il décide d’accentuer : boule à zéro, sourcils rasés, Masaru adopte un nouveau look patibulaire idéal pour masquer son manque de confiance en lui, et s’imposer dans le milieu. Un jour, le boss l’envoie livrer un container chez un éleveur d’anguilles, dans le lugubre quartier de Kuromu, en compagnie de Tomita, un autre employé de la société. La mission est simple : effectuer la livraison sans se poser de question et surtout, ne pas fourrer son nez partout…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Février 2016
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Anguilles démoniaques © Komikku Editions 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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13/09/2016 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
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Anguilles démoniaques est un polar qui ne se démarque pas vraiment des autres dans le genre faisant intervenir le monde des yakuzas. Nous suivons le parcours d’un homme timide mais de grande corpulence qui devient alors le jouet d’un mafieux local pour extorquer des fonds. Le rythme est plutôt lent ce qui laisse le temps au récit de s’installer. On fait connaissance avec les personnages et leur psychologie est développée un peu plus que la moyenne. Cependant, cela reste souvent surfait. Il y a beaucoup de scènes contemplatives. Certes, le graphisme est plutôt soigné mais il manque un peu de sel, un peu de saveur. L’ennui est toujours très proche mais on s’en éloigne toujours car c’est plutôt plaisant comme lecture. On découvre un Japon underground mais c’est également un sombre thriller qui va se révéler assez haletant sur la fin. Comme dit, il faudra avoir un peu de patience pour découvrir l'horreur et les bassesses de l'âme humaine. En a t'on réellement envie ? C'est la question qu'il faut se poser.

13/09/2016 (modifier)