Storm
Un lancement sensationnel a lieu depuis une station spatiale en orbite autour de la planète Jupiter. L’astronaute Storm est sur le point d’entamer un voyage d’exploration vers ce qu’on appelle le point rouge. Un endroit à propos duquel les savants ont émis pendant des années les hypothèses les plus folles.
Auteurs néérlandais BDs oubliées Cimoc Circus Gomme ! Planet Fantasy
Le monde attend haletant l’issue de cette dangereuse entreprise, les représentants de l’union des nations interplanétaires souhaitent bonne chance au voyageur Storm. Et à ce moment, démarre la fabuleuse aventure de Storm.
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Date de parution | Avril 1980 |
Statut histoire | Une histoire par tome (deux albums en un sur la fin de la série) 18 tomes parus |
Les avis
Ce qui saute aux yeux, c’est le dessin de Lawrence, parfois hyperréaliste. C’est alors entre Segrelles ou Jeronaton (mais en bien meilleur que ce dernier, en tout cas avec un rendu plus naturel !), mais avec des décors plus fouillés, un aspect moins lisse, moins artificiel je trouve. Mais ça s’adoucit parfois. En tout cas le dessin très classique et dynamique, fluide, agréable, colle parfaitement à ces récits d’aventures assez fourre-tout. Fourre-tout, en effet, cette série pioche un peu partout (plus ou moins consciemment, je ne connais pas assez les auteurs). Il y a un peu de Sylve parfois (par exemple dans le tome « L’enfer vert »), de la planète des singes. Ailleurs ce sera plus SF, avec souvent pas mal de Fantasy (créatures diverses), les décors sont très variés. Globalement on ne s’ennuie pas trop, c’est rythmé, à l’ancienne, les rebondissements s’enchainent, comme si on craignait de perdre le lecteur en route au moindre temps mort. Mais bon, les albums que j’ai lus (je ne suis pas allé au-delà des albums scénarisés par Matena) sont rapidement lassants. L’univers un peu (beaucoup parfois) kitsch, la répétition du schéma rencontre des méchants/« défaite des méchants » manque de surprise. Storm, tel Flash Gordon, est physiquement, moralement parfait, et Redhair (on ne s’est vraiment pas foulé pour son nom !) n’est généralement là que pour afficher sa plastique, et jouer la belle enlevée/à sauver, comme très souvent dans ce genre de bandes (voir Flash Gordon, ou, dans le même genre, Le Rayon U). Le mélange de modernité et de mondes frustres a aussi souvent été traité. Et, comme ici, avec un truc qui me gêne souvent, à savoir une régression trop forte par rapport au temps réellement écoulé. Un ou deux albums peuvent être distrayants à la lecture, mais ils ne sont pas faciles à dégotter. En tout cas je ne suis pas fan de cette série, qui fait son âge (peut-être même un peu plus !). Note réelle 2,5/5.
Une série déjà ancienne, dont je me rappelle la lecture dans les années 80 alors que j'étais encore un ado. Passionné de SF, je ne pouvais qu'aller jeter un œil sur ces albums. Dire que j'ai été emballé serait un bien grand mot, tout au plus la généreuse poitrine de l'héroïne Redhair portant des soutiens gorges dont Jean Paul Gaultier a dû s'inspirer des années plus tard devait titiller ma libido. C'était une lecture sympa avec de belles couleurs directes sur un dessin hyper réaliste. Je me souviens d'histoires qui me faisaient penser à John Carter, lorgnant plus vers la fantasy que la SF pure. Il faut le dire, cette bande a pris un coup de vieux (comme votre serviteur), les scénarios paraissent aujourd'hui un peu naïfs ou capillotractés. Trois-étoiles tout de même pour quelque chose d'assez innovant pour l'époque.
Ce qui frappe en premier, c'est l'utilisation très maitrisée de la "couleur directe" qui rappelle Segrelles (Le Mercenaire) et d'autres maîtres de cette technique difficile qui pardonnait peu l'erreur (c'était avant la colorisation par ordinateur). Chaque case est comme un tableau peint, en somme. Le design général (décors, architectures, costumes, extra-terrestres et créatures en tout genre...) est très recherché et souvent original (même si souvent kitch, notamment les vaisseaux spatiaux). La grande faiblesse de cette BD est l'écriture : c'est naïf et bourré d’invraisemblances (sans même parler d'énormités scientifiques), les persos font parfois un peu n'importe quoi, on passe souvent du coq à l'âne, c'est souvent prévisible (s'il y a un grand prêtre ou un sous-chef, il va trahir), les fins sont abruptes, etc. Cette sensation d'improvisation permanente vient peut-être en partie du fait que Storm était pré-publié dans un périodique à ses débuts. Bref on est plus proche de Flash Gordon que de Valerian, le scénariste n'a visiblement pas de culture SF ni même scientifique, mais malgré cela on peut y trouver quelques idées originales. A noter que l'écriture s'améliore sensiblement vers le milieu de la série et la lecture devient plus agréable (à un moment Storm n'est plus pré-publié et le scénariste a sûrement plus de temps pour travailler ses histoires). Donc si vous voulez acheter quelques volumes, regardez plutôt la dernière moitié de la série (attention tous les tomes ne sont pas indépendants).
Commencée en 1976 dans l'hebdo hollandais Eppo, la saga de "Storm" est certainement l'une des bandes de science-fiction les plus réussies. Je l'ai découverte dans Circus, et moi qui n'est pas attiré par la SF, j'ai tout de suite accroché à cette série, et encore plus après avoir eu une dédicace de Don Lawrence à Angoulême en..... enfin il y a bien longtemps. Le succès revient surtout à Lawrence et à son dessin hyperréaliste dont le rendu quasi photographique atteint une précision et un sens du détail rarement égalés, et où les couleurs jouent un grand rôle. Cette technique de dessin en relief a fait de Lawrence un magicien de l'image ; il l'avait déja expérimentée sur sa précédente série L'Empire de Trigan, mais ici, il donne la pleine mesure de son grand talent d'illustrateur. L'autre atout est la mise en place d'un univers influencé au départ par celui de Flash Gordon (surtout perceptible dans les peuples que croise le héros), et par la série de films La Planète des singes (très différents du roman) où le héros se retrouve dans un monde de nulle part, une réplique de la Terre d'où les océans ont disparu, et habitée par des peuples barbares et primitifs. Storm rencontre Redhair, une superbe fille rousse qui devient sa compagne et avec qui il entame une vie d'aventure à la découverte de créatures étranges, de mutants, de savants fous et de tyrans cruels. Dans cet univers apocalyptique aux décors surprenants et très changeants d'un album à l'autre, bien mis en valeur par le crayon de Lawrence, où la civilisation a régressé et où se télescopent la technologie la plus pointue et les armes archaïques, Storm et Redhair sont les deux seuls humains normaux et doivent sans cesse éviter de grands périls. Une série dont les ingrédients sont typiques des années 70 et 80, un peu injustement oubliée et tentante à découvrir pour ses scénarios imaginatifs, c'est ce qui m'avait aussitôt attiré car ça ne versait pas que dans la science-fiction spatiale, il y avait un mélange de genres, englobant même de nombreux éléments de fantasy, avec toutes ces créatures étranges rencontrées par le couple de héros. D'autant plus que la série n'est guère facile à trouver en occase, Glénat ne l'ayant éditée qu'une seule fois en s'arrêtant à 15 albums alors qu'elle a continué en Angleterre ; elle a donc atteint une sorte de statut culte, et je connais un gars qui avait revendu ses albums et qui maintenant s'en mord les doigts, tant pis pour lui... Une SF pleine de charme qui pourra agréablement surprendre. A noter qu'il y a une continuité, mais chaque album fonctionne indépendamment des autres ; les 6 premiers sont les meilleurs.
Je suis tombé par hasard sur la série d'abord aux éditions Thot pour les volumes 17 et 18, et cela m'a enchanté. Bien que cette bande dessinée ne date pas d'hier, je la trouve superbe par la "peinture" de Don Lawrence (rien que cela me suffit à l'acheter) ! N'étant pas un grand écrivain ou spécialiste, je dirais que le scénario me suffit pour suivre l'épopée de Storm ; je pense que les amateurs du genre science-fiction seront satisfaits de cette belle série. Mon seul "coup de gueule" vient des éditeurs de bandes dessinées. Eh oui, depuis deux ans je commence ma collection de bandes dessinées (déjà 550 albums !), j'ai acquis à des prix pas toujours raisonnables, 18 des 20 albums parus à ce jour aux enchères (c'est pratiquement le seul moyen pour acquérir les albums) mais pour les albums 12 et 13 les prix sont devenus pratiquement inaccessibles (minium 80 euros pour le n°12 et minimum 180 euros pour le n°13 !). J'écris cela pour prévenir les futurs fans de la série qu'ils risquent plus d'enrichir les spéculateurs que les éditeurs ! J'aimerais savoir pourquoi les éditeurs ne rééditent pas cette série, comme d'autres l'ont fait (Les Naufragés du temps) avec succès ! La série m'a beaucoup plu, je la conseille pour la lecture, mais pour l'achat, il faut être un vrai passionné de la série et un peu (collectionneur) pigeon ! J'espère un jour la réédition de cette série, sinon je ne vois pas l'intérêt d'en parler ! Car elle reste abordable pour une certaine catégorie de collectionneurs et non de simples amateurs de bande dessinée. Mais pressez-vous de vous procurer les n° 17/18 et 19/20, sortis à 2000 exemplaires, parce que dans un an il seront au moins à 80€ au lieu de 25 € aujourd'hui ! A bon entendeur, bonne lecture.
3/5 et coup de cœur en même temps, car Storm correspond bien à cette SF truculente, ludique, et imaginative propre aux années 80, avec personnages bodybuildés, et héroïnes à moitié nues. Evidement, ça a pris un coup de vieux, évidement le style narratif peut faire sourire, mais l'ensemble se lit tout de même avec intérêt, les histoires étant suffisamment riches en dépaysement, et situations originales pour nous maintenir éveillé. Le dessin de Lawrence, ou plutôt sa peinture, sont souvent d'un mauvais goût atroce, renforcé en plus par ce style, brillant par contre, très réaliste et léché, l'ensemble est souvent impressionnant, dans tous les sens du terme(de l'écœurement à la fascination), et certains décors causent le vertige, et le fan de SF Kitsch, dont je suis, en sortira repus. J'ai, hélas découvert cette série à rebours, commençant par les éditions TOTH, et je suis maintenant assez "pris" pour m'en aller en quête du bouquiniste du coin dénicher les premiers opus. Donc BD que je conseille à une petite frange de la population férue de ces récits de SF décomplexés, qui vous font retourner en adolescence en quelques planches. Pour les autres, je pense que la mayonnaise ne prendra pas.
Houlala, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas bien vieilli du tout, cette série. Elle n'est pourtant pas si vieille. Enfin... Les images manquent de dynamisme, les personnages sont excessivement caricaturaux. Et le scénario est incroyablement simpliste. La narration est carrément inutile et nous rappelle qu'on lit une BD qui date de l'âge de pierre. J'ai d'ailleurs fait l'exercice de lire un épisode en sautant les textes de narration et je n'ai eu aucune difficulté à comprendre. Ceci dit, je ne donne pas 1/5 parce que ça va avec une époque, j'imagine, une époque où je n'étais pas encore né et donc, je me garderai de critiquer. Le dessin est quand même très travaillé.
Cette série débute dans l'hebdo hollandais "Eppo" n° 11 du 18 Mars 1977. Don Lawrence (l'empire de Trigan) est au dessin. Et ça, ça m'attire de suite !.. Le postulat de départ ?... Un peu trop simple, à mon goût. Un astronaute est projeté sur une réplique de la Terre. Il découvre avec étonnement qu'elle ne possède plus un seul océan. Qui plus est, elle est habitée de peuplades assez hostiles. Au cours de ses pérégrinations, Storm va rencontrer et aimer la belle Redhair avec laquelle il va rejoindre un autre univers... Vraiment pas mal dessiné par l'auteur de "Trigan". Le graphisme est hyperréaliste, fort, minutieux. Lawrence à vraiment le sens du corps humain, de ses expressions et mouvEments. Les scénarios ?... Bien en deçà de la série "Trigan". Trop linéaires à mon goût. Dunn a beau faire parcourir des univers différents par ses héros, les histoires servies sortent souvent du même moule : des "méchants" -êtres ou bêtes- à éliminer et les "bons" à sauver... Qu'en dire ?... Storm débute sa carrière en France dans "Circus", dès Janvier 1980. Une bonne série SF, certes, dont les scénarios seront aussi confiés à Martin Lodewijk, Dick Matena, etc... Un peu dommage que les idées mise en scène n'ont pas ce petit quelque chose de "pétant" qui aurait pu en faire une très grande série. Je cote "4". Par réel respect pour le graphisme de Don Lawrence.
Ca date pas mal, comme presque toujours la SF en BD, et ce qui était excessivement futuriste autrefois parait aujourd'hui rétro. Mais le charme de cette série, qui semble inspirée de "la planète des singes", opère quand-même. A lire rien que pour le dessin superbe et original (un cran encore au dessus de Trigan), qui semble malheureusement s'être perdu.
J'ai quelques volumes de cette série depuis pas mal de temps, ce sont les numéros 1, 2 et 4. Une histoire de SF pure qui ressemble beaucoup à la planète des singes. Le héros Storm suite à un incident au cours d'une expérience spatiale se retrouve sur terre dans un futur éloigné, il a pour alliée une autochtone qui semble être à peu prés la seule à croire son histoire... Le monde a subi de lourds changements, il est peuplé par tout un tas de créatures mutantes, il reste des traces d'un passé technologiquement très évolué et l'humanité à bien sur régressé. Evidemment Storm rencontre des gens souvent hostiles, qui vivent dans des cités fantaisistes (mais très belles) et qui sont abrutis par des cultes ridicules. L'ensemble est sympa, l'univers réussi, au sujet des créatures des fois c'est vraiment original, genre: Dans le tome deux un type se ballade sur une crevette géante. Bien sur tout ça se veut sérieux, et ça l'est d'une certaine manière, et c'est une série qui a vraiment un charme désuet. Bon de là à l'acheter faut pas pousser...
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