À coucher dehors
Un SDF hérite d’une maison, d’une famille et de tous les soucis qui vont avec.
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Amédée, Prie-Dieu et la Merguez vivent sur les bords de Seine. Mais la destinée fait parfois preuve de bienveillance avec les SDF. Elle offre à Amédée un nouveau toit par le biais d’un héritage : un magnifique pavillon de banlieue. En contrepartie, il doit devenir le tuteur légal de Nicolas, le fils trisomique de sa vieille tante récemment décédée. De surcroit, Amédée se retrouve responsable d’une maison qui attise toutes les convoitises. Mais surtout, il hérite d’un passé, d’une famille et de ses secrets qu’il découvre peu à peu. (texte : Grand Angle)
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Date de parution | 07 Septembre 2016 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Bonjour, C'est de lire vos avis qui m'auront fait découvrir ces deux opus, à les emprunter à la médiathèque. Bonne pioche. Le dessin est dynamique à souhait, les couleurs volubiles, hirsutes, défouraillent à tout va; ainsi le scénario. Il y a du cocasse ! Même si parfois quelques scènes amenées sont un peu "capillotractées" et d'autres fortement improbables dans la vie réelle...telle : la venue de l'infirmière et la virée au centre de jeu, l'entrée au parc d'attraction d'Amédée, etc. Puis d'autres situations que l'on découvre plus tard...telle la connivence, pour ne pas dévoiler l'intrigue, entre l'homme de loi et l'infirmière...Mais le petit miracle de cette histoire est que rien n'est vraiment totalement très choquant au moment de la lecture, probablement dû au dessin/couleurs criards qui d'entrée donne le ton...On est ici dans du Archimède le clochard/Gabin, mais sans le côté éduqué et plutôt dans la gaudriole au sens premier, et le côté physique qui s'en dégage. Bien sûr le tout sert de confrontation permanente : entre les personnages, même en leur attachement réciproque...Entre ceux qui représentent les institutions et ceux qui les subissent...Et assez bizarrement parti est pris de mettre tout le monde à égalité sur la question des trois religions ainsi que l'athéisme, tels seraient les trois mousquetaires... Dans mon adolescence j'ai rencontré un clochard sous le pont de St-Jean à Lyon et chaque week-end j'allais le voir; il était ancien professeur de littérature à la Sorbonne et avait même été professeur à Barclay pendant 2 ans. Rien ne m'a choqué sur les dires pseudo-philosophiques ou religieux de ces SDF, cela ressemble bien aux discussions du café du commerce, au bagout mis en scène par Coluche, etc; il faut avoir vécu cela pour le savoir et y voir des analogies... Donc rien de choquant, mais après coups sont plus choquant les quelques invraisemblances situationnelles qui permettent de raccorder le fil et continuer à le dérouler et parfois le tendre pour arriver à la fin de l'histoire. Histoire commencée et écrite par le début ou par la fin scénaristiquement parlant...??? Mais cela se lit magistralement et rien n'est rebutant au moment de la lecture...La farce est bonne, la peau quelques fois croustillante et épicée; un bon rôti du dimanche en somme avec un vin de dialogue assez gouleyant...Même, si bien sûr le postulat de départ est hautement improbable, une trisomique contre une maison, mais le reste est de la même veine; et pourtant ça fonctionne, tant il me semble le dessin et sa colorisation donnent le ton et tempo...Criard, coloré, outrancier...et ça fait tout passer, même les incohérences en comparaison du terre à terre...Cela reste une jolie fable, intéressante, et ouvrant un certain champ de réflexions, qui auraient être de plus amples sujets, et là mine de rien le 5/5 aurait été mérité...Mais un bon 4/5 semble assez cohérent pour ce bon moment de lecture qui demandera du temps avant une relecture tant un sujet particulièrement singulier a tendance à s'imprégner dans la mémoire...Il aurait fallu un scénario plus dense et touffus partant dans plus de directions pour avoir envie de le relire peu après. Peut-être que la même histoire sur 3, voire 4 tomes aurait été mieux servie; permettant des transitions plus souples alternées avec des plus abruptes et aurait permis une définition plus précise des situationnels et des personnages...Mais un bon moment de lecture...à plusieur niveaux et à plusieurs âges... Cordialement.
Le pitch était assez prometteur, cette histoire de SDF qui hérite d'une maison ... et du baby sitting de l'enfant trisomique qui l'accompagne laissait espérer pas mal de situations cocasses. Mais cette BD c'est pas juste une histoire légère et un peu loufoque. Je pense qu'il y a un peu plus que ça. Un aspect social sur la condition des gens différents dans la société : les sans abris et les déficients en l'occurence. Sans être un roman graphique dur, au contraire, cette série amène gentiment à s'interroger sur tout ça. C'est plutôt pas mal car justement c'est mis en scène via des situations saugrenues. Par contre, il y a quand même pas ma de scènes conflictuelles. Trop à mon goût. Les SDF qui s'engueulent entre eux sur la façon d'investir la propriété, la soirée qui vire au mélo drame, les conflits avec le notaire et l'infirmière... Tout ça donne pas mal de scène d'engueulades et d'une manière générale j'ai un peu de mal à lire des BDs où les personnages passent leur temps à s'aboyer dessus. Ça me fatigue assez vite. Ca reste raisonnable ici, on évite l'overdose et il y a même quelques unes de ces séquences qui s'accompagnent de tirades amusantes, qui sortent du lot. Globalement j'étais assez curieux de voir ou tout cela allait mener car il y a un ou deux éléments intrigants (le passé d'Amédée, l'expéditeur de la plaque funéraire). Et je n'ai pas été déçu par les révélations cachées derrière tout ça. Un mot sur le dessin : sympa. J'aime beaucoup la couverture de l'intégrale. Au final : surpris par certains aspects de l'histoire, pas aussi rigolo qu'espéré initialement mais pas mal malgré tout.
Voici une jolie histoire, pleine de bons sentiments et d'humour. Nous suivons Amédée, sdf de son état, qui hérite un jour d'une maison d'une vieille tante. Il rapplique donc avec ses potes, mais il y a une condition à cet héritage. Il doit s'occuper du fils de ladite tante, fils qui est trisomique et fan absolu de Youri Gagarine. Le récit se concentre donc sur des personnages qui sont des rejetés de la société, soit qu'ils en sont sortis, soit qu'on ne les a jamais laissé y entrer, que ce soit en raison d'une maladie ou d'une origine sociale. On sent que les auteurs ont envie de rendre attachants ces personnages, et sur ce plan là, c'est plutôt réussi. Nicolas est touchant, et très sensible, et cette sensibilité est un point très appuyé dans la bd. Quant aux trois sdf, ils sont marrants sympas et plein de bons sentiments. Ducoudray nous dresse le portrait de braves types, un peu paumés mais pas méchants. On peut reprocher autant de bons sentiments, mais moi, je ne trouve pas ça déplaisant, au contraire. Je trouve ça bien de prendre des anti-héros rejetés, quitte à forcir un peu le trait. On s'attache facilement aux protagonistes, car ils n'ont pas vraiment de mauvais côtés, ne sont montrés que les bons. Mais au final, tant mieux, et cette bd apporte un message de tolérance assez sympa, et à double niveau : tolérance envers les personnes handicapées et tolérance envers les sans abris. En ce qui concerne l'histoire en elle même, j'avais un peu peur de tomber dans le trop convenu avec une trop grande place de la relation entre Amédée et Nicolas. Ce n'est pas le cas, cette relation est bien traitée mais pas omniprésente. Il y a pas mal d'humour et plusieurs rebondissements et autres intrigues. J'ai quand même trouvé le début du tome 2 un peu moins bon, que les auteurs se perdaient un peu. Mais au final, ils retombent sur leurs pattes et la fin est assez cocasse. On a un mélange entre critique sociale et humour finalement assez bien dosé, même si au final le côté humour est peut-être un peu trop présent par rapport au côté social. Tout ceci est servi par un dessin qui fait le boulot sans éblouir. Je trouve que les personnages changent un peu de visage selon les cases, et la trisomie de Nicolas n'est pas forcément évidente. Je conseille la lecture, qui m'a un peu faite penser à Ma révérence. Des anti-héros sympas, plein de bons sentiments, de l'humour et, au final, une lecture qui donne le sourire.
Ce diptyque mérite que le lecteur s’y attarde même s’il pêche par son côté excessif.
L’histoire improbable de ce SDF héritant d’un toit et de la garde d’un enfant trisomique est touchante. Le changement providentiel d’écosystème urbain est du pain béni pour Amédée et ses alcooliques acolytes. La narration suit un rythme soutenu qui monte d’un cran dans le second tome avec des événements qui se bousculent dans une certaine précipitation. Le lecteur a du mal à prendre sa respiration et les paroles criardes d’Amédée n’aident en rien. Côté dessin, le trait présente une belle aisance mais il est un peu trop chargé en noircissements. Il aurait gagné en lisibilité et sympathie avec davantage de retenue.
A trop vouloir en faire, on saborde le travail. Dommage.
tome 1 : Avec " A coucher dehors" les auteurs surfent sur la mode des anti-héros, que l’on retrouve chez Lupano, par exemple avec Les Vieux Fourneaux ou alors avec Zidrou dernièrement avec L'Adoption. Le personnage d’Amédée tout en couleur est fort attachant et peut faire penser parfois, de par ses jurons, à un certain Capitaine Haddock qui aurait mal tourné, ou alors qui n’aurait pas encore rencontré son "Tintin ". C’est d’ailleurs peut être le but de cette histoire, de celle d’une rédemption… On en saura plus dans le deuxième et dernier tome. Car, il faut l’avouer, la dernière page m’a laissé sur ma faim ! En tout cas le dessin d’Anlor est très bon. Elle nous offre des trognes de SDF saisissantes, une galerie de portraits étonnante, le tout servi sur un scénario bourré d’humour de Ducoudray. Hommage ou clin d’œil, je n’ai cessé de penser au professeur Sprtschk de Franquin, dans " Le voyageur du Mézozoïque " en découvrant le personnage du notaire Hubert Troigneau (mêmes lunettes, même coiffure, même trogne presque) Même si tout va finir par tourner autour du jeune Nicolas, un adolescent trisomique, le trio de SDF est fort bien réussi et forme à eux trois le personnage principal de ce premier volume. La faiblesse de cet opus réside peut être dans la volonté du scénariste d’en faire un peu trop dans les dialogues, de faire du Audiard à chaque case, ce qui alourdit souvent la lecture. Trop de bons mots tuent un peu les dialogues. Sinon, une très belle découverte pour moi. Je lirai le second volume sans hésiter. tome 2 : Fin de l'histoire avec ce second volume d'ailleurs très (un peu trop, même) riche en péripéties, où Amédée se démène sans compter pour retrouver le jeune Nicolas. C'est d'ailleurs le problème principal de ce second opus : le nombre de rebondissements finit par nous faire perdre pied dans cette aventure. Autant dans le premier volume, la volonté de faire du Audiard nuisait à la lecture, autant celui-ci souffre d'un certain manque de réalisme pour croire à cette histoire d'amitié. En outre, on crie beaucoup trop dans cet opus. A croire que les personnages, en particulier Amédée, ne savent s'exprimer que comme cela. Un diptyque qui se laisse lire, mais qui avec ce final, m'a un peu déçu (d'où la baisse de ma note initiale).
Je suis de près la carrière d'Aurélien Ducoudray, scénariste qui met souvent un vernis, voire plus, de social dans ses récits. Ici le social sert de toile de fond à cette histoire d'héritage, de famille reconstituée et de nouveaux départs. Enfin de nouveau départ il n'y en a pas le temps, l'intrigue se déroule sur seulement quelques jours, tout va très vite pour Amédée et ses amis. Ce qui est sûr c'est que le récit est vraiment prenant, on a envie de savoir ce qu'il va arriver à ces trois SDF qui se retrouvent avec Nicolas, pas forcément facile à gérer. Pas de misérabilisme chez Ducoudray, les personnages sont handicapés, sans le sou, sans éducation parfois, mais les plus à plaindre ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Dans le tome 2 les évènements s'accélèrent, nos SDF sont complètement dépassés par le déroulement des choses, et se retrouvent à nouveau démunis, au sens propre comme au sens figuré. Jusqu'à la résolution, peut-être un peu précipitée par rapport à l'ensemble, mais qui me fait dire que Ducoudray est un indécrottable optimiste-humaniste. Côté graphisme, Anlor est une jeune dessinatrice que j'apprécie beaucoup depuis ses débuts sur Les Innocents coupables. Elle semble franchir encore un palier dans ce nouveau projet, accroissant sa maîtrise des expressions des personnages ; sa mise en scène est quant à elle impeccable. Un diptyque vraiment sympa, pas aussi léger que certains semblent le croire.
Malin, très malin le premier tome de ce diptyque qui est en fait un éloge de la différence, il dit sans avoir l'air d'y toucher que le premier regard compte certes mais qu'il ne faut pas s'y arrêter. Une bande de SDF improbables qui citent les écritures de leurs religions respectives c'est bien sur trop beau pour être vrai, quand en plus ceux ci se piquent de philosophie et quand en plus ils doivent prendre en charge un jeune trisomique rêvant d'étoiles il faut une bonne dose d'abnégation pour avaler la couleuvre. Mais ça marche, grâce à une narration enlevée, dynamique et également un dessin que je qualifierais d'enjoué, c'est le premier terme qui me vient à l'esprit en lisant cette BD. Aurélien Ducoudray au scénario ne cache pas ses références évidentes mais celles ci ne sont pas prégnantes et ne plombent en rien un récit qui possède de belles envolées dans les dialogues qui rappellent là aussi un célèbre faiseur de mots au cinéma. Bon il n'y à pas que nos trois rois mages qui soient un peu improbables, l'enchainement des évènements est forcément heureux et notre fameux dessin rajoute la touche qui fait que l'on sort de cette lecture le cœur ravigoté et en attente impatiente du deuxième tome. A lire!
Sur des sujets qui auraient pu être casse-gueule (la trisomie, les clochards), Aurélien Ducoudray a évité et le misérabilisme et l’angélisme, en développant une histoire autour de personnages certes atypiques, mais vraiment attachants. Sans que ce soit a priori extraordinaire, j’ai bien aimé cette lecture, agréable, fluide, montrant la rencontre entre des individus vivant hors des normes de la société et qui, plus ou moins consciemment, s’accommodent de cette mise à l’écart, en bâtissant une société qui leur est propre, en gardant leur dignité, par-delà – ou même à cause du regard des « bien-pensants », ici personnifiés par la police. Une histoire sympa, des personnages bien typés, à quoi s’ajoute le dessin d’Anlor, lui aussi très fluide et réussi : voilà de quoi vous recommander cette lecture, et la suite annoncée. Note réelle 3,5/5.
Enfin je lis une histoire de Ducoudray que je trouve formidable. Jusqu'à présent je trouvais au mieux que ses histoires étaient sympathiques à lire. Le sujet est intéressant (un SDF hérite d'une maison et d'un trisomique) et c'est bien traité. Ce que j'ai aimé c'est l'humour. Un scénario sans imagination aurait simplement fait une histoire triste du genre 'regardez ce brave SDF qui essaie de s'occuper de son pauvre cousin trisomique et qui est martyrisé par les méchants flics'. C'est traité avec humour et j'ai bien rigolé. Les dialogues sont savoureux et chaque personnage est mémorable. L'autre point fort c'est que le scénario est imprévisible. Je m'attendais juste à ce que le SDF soit méchant avec son cousin handicapé et puis qu'au final il finisse par l'aimer parce qu'au fond de lui il a un gros cœur et j'ai été bien surpris. Il y a plein de rebondissements inattendus et aucune scène ne m'a semblé plus faible que les autres. La fin donne vraiment envie de lire la suite ! Le dessin est vraiment beau avec de très belles couleurs.
À coucher dehors est un des très bons albums de la rentrée, avec un propos pertinent et des personnages très humains. Amédée et ses copains de galère, Prie-Dieu et La Merguez, vivent sous les ponts dans des tentes “2 secondes” crasseuses. Ils font taches sur les quais de Seine, alors les autorités rêvent de les délocaliser loin du regard des touristes… Alors que la police s'apprête à les embarquer, Amédée apprend fort opportunément qu'il hérite d'une vieille tante, laquelle lui lègue un pavillon de banlieue. Sauvé de la rue ? voire… car en prime, il doit s'occuper du jeune Nicolas, trisomique passionné par l'espace et admirateur compulsif de Youri Gagarine ! Aurélien Ducoudray est un scénariste touche-à-tout et multigenre (Clichés de Bosnie, Bob Morane Renaissance, Mobutu dans l'espace…). Avec À coucher dehors, il écrit un récit solide, d'apparence simple, mais qui multiple les rebondissements, s'achève sur un bel effet de suspense et laisse traîner quelques interrogations qui donnent furieusement envie de lire la suite. Surtout, il invente une galerie de personnages attachants, très humains, à la fois compatissants et égoïstes, raisonnables et immatures. Des gens presque ordinaires, que l'on pourrait croiser quotidiennement, mais avec un brin de folie qui leur confère un supplément d'âme romanesque. Ducoudray leur invente ce qu'il faut d'exagération et de cliché pour les rendre intéressants, et il les dépeint avec beaucoup de tendresse, même quand ils incarnent la laideur du monde (l'huissier-commissaire priseur, le flic…). Peut-être qu'avec des auteurs comme Lupano, il est en train d'inventer la « bande dessinée sociale ». Un ton adulte, mais sans prétention, léger et grave. Ou l'inverse. Une petite remarque, pour Erik, qui dit préférer Neil Armstrong à Youri Gagarine : le cosmonaute était incontestablement instrumentalisé par la propagande de PCUS, mais son exploit et ses discours ont fait rêver toute une génération ; le voyage vers la Lune d'Armstrong était la réponse du camp capitaliste, tout aussi prompt à dégainer l'idéologie derrière le rêve… Alors Gagarine, pourquoi pas ? Nicolas ne me fait pas l'effet d'être un grand idéologue politique, mais dans sa bouche, les paroles du premier cosmonaute prennent des airs de poésie. Le dessin léché et expressif d'Anlor, déjà complice de Ducoudray sur l'excellent Amère Russie, participe grandement au charme de cet album. J'aime bien son approche réaliste, avec une pointe de caricature assumée qui donne un vrai caractère aux personnages. Anne-Laure est une auteure qui conquiert ses lettres de noblesse au fil des albums, et devient une des grandes signatures du neuvième art, à suivre absolument. Je recommande donc chaudement ce premier volume d'un diptyque dont j'attends d'ores et déjà la suite avec impatience.
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