Les Dragons de la Cité Rouge

Je ne connais pas le roman dont est tiré cette bande, donc pas de comparaison possible, mais au premier coup d'oeil, ça semble être de la BD de fantasy estampillée Soleil avec une histoire qui rassemble des éléments connus et une série de poncifs propres au genre fantasy : un monde imaginaire, des dragons, des épées, une femme-démon, un prince captif, une quête, un artefact... il n'y a donc que peu de surprises dans ce récit. En le lisant, il me vient même l'idée qu'il pourrait très bien se dérouler dans n'importe quel univers, je verrais bien un décor western avec le héros chasseur de primes et son cheval (qui remplace son dragon), devant échanger des offrandes contre la vie d'un enfant capturé par des Apaches ou des Comanches... (ce thème a d'ailleurs été vu dans plusieurs westerns, notamment Comanche Station, un bijou de Budd Boetticher avec Randolph Scott qui va délivrer une femme blanche d'une tribu comanche). On suit donc la quête périlleuse d'Alec le héros sur son dragon dressé, au milieu de multiples dangers. Le dessin est maîtrisé, précis, avec de belles compositions et un design classique pour les dragons, tout ceci a un air de déja vu, ça ne sort pas du tout venant d'un genre ultra encombré (ce qui explique son abandon ?), mais le récit reste plaisant et pas prise de tête, offrant un agréable moment de lecture, ça aurait sans doute mérité de continuer.

23/06/2022 (modifier)

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C'est en fait l'avis de PAco qui à motivé ma lecture de ce premier tome. En ce qui concerne le dessin pas grand chose à redire, je reprocherais tout de même une certaine raideur dans les postures de humains, quand aux dragons du titre je dirais que ma foi ils en valent d'autres, disons qu'ils sont dans la bonne moyenne. Pour le scénario mon avis est plus réservé, pourquoi diantre les histoires de Fantasy sont elles toujours aussi alambiquées et du coup ce premier opus n'échappe pas à la règle avec un exposition des personnages un brin confuse. Rien ne manque aux codes du genre et j'avoue avoir eu du mal au départ. Les choses se posent au bout du compte et nous avons droit à une histoire qui ne sort pas trop de l'ordinaire. A l'inverse de mon camarade précédent je ne sais si j'irais voir la suite, c'est plaisant mais pêche trop par manque d'originalité pour me motiver. Peut être pas assez adulte...

23/09/2016 (modifier)

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C’est sans connaître le roman d’Erik Wietzel que je me suis lancé dans la lecture de son adaptation par le scénariste Nicolas Jarry et le dessinateur David Jouvent. Si je suis assez difficile avec la fantasy, vu l’étendue de la production et le peu de séries sortant vraiment du lot, c’est plutôt agréablement surpris que je referme cet album. Le premier point fort tient au dessin de David Jouvent, qui dans un style réaliste donne vraiment corps à cette histoire, grâce à la minutie qu’il accorde à son travail. Décors, personnages, costumes et créatures posent un cadre dans lequel on finit par se laisser bercer malgré la narration un peu éclatée du début de récit qui installe les différents protagonistes. Ce premier album nous permet de faire la connaissance d’Alec Daraan, un officier tombé en disgrâce et devenu chasseur de prime, aidé d’un succube avec laquelle il a passé un sombre pacte. C’est au cours d’une mission dirigée par un petit seigneur local que son passé va le rattraper… Si l’intrigue est intéressante et bien menée, je n’ai pu m’empêcher de sentir le travail de coupe nécessaire à cette adaptation en bande dessinée. Je ne pourrais pas comparer n’ayant pas lu le roman, mais c’est le manque d’approfondissement psychologique de certains personnages et certains enchainements rapides qui m’ont donné cette impression. En tout cas, ce premier tome se laisse lire tranquillement et même agréablement grâce à la qualité du dessin. J’attends donc la suite pour peaufiner ma note.

16/09/2016 (modifier)

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