Là où vont les fourmis

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un conte moral dédié aux enfants qui rêvent et aux grandes personnes qui ont su garder cette faculté.


Les Insectes

Où vont-elles, ces processions de fourmis qui sillonnent inlassablement le sable du désert ? Vers quelle mystérieuse destination ? C'est à cela que songe le jeune Saïd, en négligeant de garder le troupeau de son terrible grand-père. En les suivant un jour, accompagné de la prodigieuse chèvre parlante Zakia, Saïd va triompher des djinns, des sortilèges et des enchantements, découvrir l'amour et finalement trouver un grand-père, un vrai.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Septembre 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Là où vont les fourmis © Casterman 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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24/09/2016 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je me retrouve assez bien dans l’avis précédent, de Mac Arthur, que ce soit pour les qualités ou les défauts de cet album. Les qualités d’abord, parce que ce sont elles qui nous « sautent aux yeux ». Je veux avant tout parler du dessin de Plessis, franchement bien fichu, avec des bouilles sympas pour les personnages, des décors simples, et une colorisation qui enrobe agréablement le tout. Mention spéciale à la tronche de la chèvre Zakia. L’histoire concoctée par Le Gall n’est pas forcément hyper originale, mais elle est elle aussi assez bien fichue, simple. C’est clair que ça se laisse lire facilement. Pas franchement située dans le temps (seule la mobylette de Kahil apporte une touche « moderne » et ancre l’histoire dans une période précise, mais tout le reste pourrait se dérouler il y a plusieurs siècles) ni dans l’espace (le monde arabe), l’histoire est un conte sucré, avec happy end. Mais voilà, cela manque quand même un peu de piquant, de quelque chose pour relever le tout. Les quelques pointes d’humour auraient pu être plus nombreuses et caustiques. Le personnage de Zakia déjà évoqué, avec sa bouille et sa gouaille, se prêtait à lancer quelques punchlines comiques. Idem pour le personnage du cousin de Saïd, Kahil, un peu roublard et pas très futé. Un bel album, qui manque donc un peu d’aspérités, mais qui peut tout à fait convenir à un jeune lectorat (8-13 ans ?).

08/04/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un duo d’auteurs de renom pour un conte somme toute assez classique (même s'il dispose de l'une ou l'autre jolie trouvaille). Ce qui marque en premier lieu, c’est ce titre intrigant au possible, titre qui constitue le moteur même de ce conte puisque le jeune héros du récit n’aura de cesse de découvrir où peuvent bien aller ces fourmis. Cette idée de départ fleure bon l’enfance et plus d’un lecteur se reconnaîtra au travers de cette préoccupation juvénile. Ensuite, bien entendu, vient le trait fin de Michel Plessix. Une fois de plus cet immense artiste nous offre un dessin soigné, tendre et expressif, rond et délicat. La mise en couleur est à la hauteur du trait et ces planches sont autant d’accroche-l’œil dont il est bien difficile de se détacher. Malheureusement, l’histoire, elle, si elle est plaisante, ne parvient pas à égaler le niveau des deux éléments susmentionnés. Manque d’originalité mais aussi de tension, de suspense. Tout finalement coule trop naturellement dans un récit fort linéaire. Ce n’est certainement pas déplaisant à lire mais il manque l’élément frappant qui aurait pu marquer ad vitam l’esprit du lecteur. Agréable, donc, mais un peu léger à mon goût.

24/09/2016 (modifier)