Edika
Des gros nichons,une grosse bite, Clark Gaybeul chat homo ou hétéro ?...370 gags par case et autant dans les bulles
Absurde Magazine Fluide Glacial Trash
Avalanches de gags en folie... L'avalanche toujours l'avalanche ! elle ne s'est pas arrêtée. Ben non toujours pas stoppée l'avalanche...
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 1981 |
Statut histoire | Strips - gags 37 tomes parus |
Les avis
Ca devait déconner sévèrement dans le foyer des Karali, entre Edouard (Edika) et Paul (Carali), tous deux experts es déconne absurde avec des personnages à gros nez partout. L'un publié dans Fluide Glacial, bon enfant, et l'autre dans Psikopat, plus trash. Et c'est Edika qui a décroché le pompon de la célébrité, plus "consensuel" va-t-on dire. Alors attention, c'est gras, scato, érotique mais pas malaisant ou méchant. A l'inverse du pape dans cette catégorie, Vuillemin, on peut prêter un album d'Edika à un pote sans passer pour un infréquentable. Car Edika ne fait pas sourire ni réfléchir mais réellement rire. Ca n'a pas de sens, les réactions de tous les personnages (et quels personnages! Mention spécial au chat, sans équivalent) sont en décalage permanent, il n'y a pas de chute mais ce n'est pas frustrant car la prochaine histoire sera tout aussi poilante. Bref vous aurez compris que j'adore Edika et l'achat de 3-4 albums indispensables pour vous faire retrouver le sourire après une dure journée de labeur.
Il faudrait que je regarde attentivement, mais je crois que j’ai presque tous les albums d’Edika. Oui j’adore cet humour extravagant avec une bonne dose de scatologie et de femmes à gros nichons. Cela ne vole pas très haut je vous le concède mais cela me fait rire et c’est bien là l’essentiel. Pour le scénario, il faudra passer votre tour. On a l’impression qu’Edika improvise case après case. Et quelque fois il n’y a même pas de chute. Les gags sont truculents, absurdes, vulgaires quelques fois, mais surtout drôles le plus souvent. Plus c’est gros, plus c’est bon ! J’idolâtre (oui oui c’est bien ça) particulièrement Bronsky Proko et sa femme Olga à la libido débordante et débridée, sans oublier le chat Clark Gaybeul et son slip grand barque ! Côté graphisme c’est simple et en noir et blanc. C’est séduisant. Cela me plaît. Et si vous rajoutez des dialogues sans queue ni tête complétement déjantés, vous comprendrez aisément que cela ne va pas remonter votre niveau intellectuel, mais cela va vous détendre. Les vrais amateurs de BD se doivent d’avoir lu au moins une fois dans leur vie les aventures d’Edika. C’est culte. C’est drôlissime. A lire ou à relire sans modération. Cela ne fera pas de vous un lecteur pervers et obsédé !
Ah tiens donc, et si on lisait un "nez-dis-cas" ? Ah oui ça rappelle fortement les années lycée où on s'arrachait le Fluide Glacial mensuel que quelqu'un avait toujours la bonne idée d'acheter et de prêter dans les cours de récré dans les années 80.... Et la première histoire que tout le monde lisait c'était toujours l'histoire d'Edika ! Ah oui retrouver cette famille déjantée avec son chat Clark Gaybeul en slip kangourou, des nanas aux gros nez et aux gros nénés et pas mal de situations absurdes avec des dialogues abscons... On se fendait bien la gueule dis donc... Le dessin était facile, immédiatement reconnaissable et identifiable et puis quelqu'un a eu la bonne idée de tous les acheter en éditions cartonnées... Des titres improbables, des situations scabreuses, jamais de chute, ah oui clairement on allait se fendre la gueule.... Je vais confesser un secret qui pourra être vilipendé en haut lieu pour trahison devant les modérateurs : non je n'ai pas lu les 37 tomes listés à ce jour. Non je n'en ai jamais acheté aucun. Mais on a du me prêter bien plus de la moitié pour passer le temps. Il faut dire qu'Edika était le seul représentant de ce style absurde (en fait non mais le plus connu sur deux décennies de franco-belge). Mais je dois confesser autre chose : cela ne m'a jamais fait beaucoup rire mais à un âge où on est jeune et con, lire Edika était une bonne raison d'y voir un bout de nichon ou de passer pour un rebelle. Un seul de ses albums pourrait suffire pour comprendre et en apprécier ou pas le style car tout le reste n'est que répétition. Mais il a raison ce bouffon, personne n'a jamais su vraiment l'égaler sauf son frère Carali. Mais pour en avoir relu par nostalgie et par curiosité, ce succès est peut-être mérité mais il n'y a vraiment rien de bien folichon.
Situation banale dégénérant en cataclysme, gros nichons qui rebondissent, chat fainéant qui parle, répétition évoluant jusqu'à l'éxagération jusqu' au-boutiste, gros mec balèze qui péte la tête à un mec pas balèze, famille nonchalante vautrée devant télé, bulles de texte étouffant le personnage, appendices testiculoïdales pendouillantes jusqu'au sol, gringalets se balladant en slip kangourou, mini-jupes plus que minis, vulgarité, ridicule et absurde encastrés, l'art du gros nez transcendé, du sexe et du sexe également, des cassos et des sportifs improbables dans des positions idiotes, des dialogues de sourds, apocalypse visuellement irrévérencieuse, des dents carriées et des poils dans le nez, des sales tronches, humour sadique mais humour quand même, auto-censure absentéïste, non-respect des forces de l'ordre, du gag en veux-tu en voilà, femme au foyer en jogging, gesticulations diverses tous azimuts, cases fourre-touts, je m'en-foutisme graphique, poisson rouge dans bocal, curés cédant aux plaisirs de la chaire, bouées et tubas près des bouches d'égouts, etc... Post Scrispthum: et bizarre de classer Edika en tant que série...
Bon je serai le 1er à mettre la note de 5 étoiles à ... la série... Edika. Ne ressemblant à aucune autre, elle a vraiment créé un humour ravageur complètement fou, absurde, vulgaire et intelligent à la fois. Enfin intelligent, je me comprends. Disons que c'est de l'absurde. Très con mais fait de manière très intelligente. C'est toujours la même chose et pourtant je me pisse de rire dessus à chaque fois. Le truc qui me fait le plus marrer chez fluide glacial. Depuis le temps que ça dure Edika n'a jamais faibli et continue à enchainer les tomes à la vitesse d'une locomotive au galop quitte à se prendre les roues dans le tapis. Je veux dire par là que les "chutes" sont assez aléatoires (plus de place dans les cases par exemple) ainsi que les "intrigues". L'histoire principale peut souvent être parasitée par une autre intrigue et jetée aux oubliettes. C'est donc complètement borderline et barré mais mine de rien c'est très habile et technique. L'absurde et l'humour ce n'est pas quelque chose d'évident à faire et Edika est un des auteurs les plus drôles je trouve. Inutile de revenir sur les "histoires", c'est difficilement racontable. Toujours ces petits mâles libidineux et faibles face à des putains de bombes sexuelles siliconées plus proches de la poupée gonflable géante que de vraies femmes ( Crumb ? ). Je reconnais que cet humour répétitif absurde et vulgaire peut lasser mais moi j'aime beaucoup. Je ne m'en lasse pas. Je rabaisse ma note à ****. Je me suis laissé emporter.
Edika est certainement l'un des auteurs comiques les plus désopilants qui ait été révélé par Fluide Glacial où il donne dans l'absurde le plus délirant et le non-sens à haute dose depuis 1979, héritier de Gotlib en plus appuyé. Une bande d'Edika est inracontable, on y retrouve tout ce qui l'a rendu célèbre ; des paumés, des crétins, des affreux avec des tronches incroyables aux pifs énormes en forme de saucisse et aux yeux globuleux. Il y a aussi du sexe et surtout des filles à tomber par terre, dont les poitrines défient la gravité, véritable marque de fabrique d'un auteur au trait vif et rapide, proche de la caricature, finalement peu joli, et aussi excessif que son humour est déjanté, mais furieusement drôle et bien dans le style de Fluide. Edika pratique la démesure, le gag volontairement vulgaire, voire agressif parfois, sans finesse, peuplé de fantasmes récurrents, tel celui des pin-up à gros nichons qui débordent ; parfois, ses bulles sont envahissantes, renfermant un salmigondis inouï, ou alors le gag est basé sur un comique visuel, dont les cases sont remplies d'un fouillis de détails amusants, le tout servi par ce graphisme si particulier, totalement débridé. Autant dire que ce type d'humour est comme celui de Vuillemin dans Les Sales Blagues de l'Echo : on aime ou on déteste, mais on ne peut l'ignorer sur un site consacré à la BD tant il interpelle. Maintenant, de là à en acheter, tout doux, on peut en avoir un ou deux, mais j'avoue qu'à la longue, ça peut lasser un peu.
Ca fait pas mal de temps que je n'avais pas eu sous la main une bd d'Edika. Il fut un temps, dans les années 1980-90, où j'en lisais souvent, chez des copains. Je viens d'en acheter une dizaine en format poche, pas cher, pour me relire quelques petites doses de connerie. Et j'en avais gardé un très bon souvenir. Ca se lit bien, vite. Mais c'est pour y retourner aussitôt, pour relire tous les détails qui nous ont échappé - et qui sont parfois nombreux !, qu'ils soient visuels (certaines cases sont franchement surchargées, à la limite de l'illisible) ou cachés dans les dialogues, véritable flot verbal parfois, avec des bulles dans tous les sens. Les sens, justement ! Edika en titille certains, avec une prédilection pour les (très) gros nichons, les corps ventripotants et poilus, et les (très) gros nez qui sont plus qu'une péninsule... Et une sorte de fétichisme blasphématoire faisant souvent apparaître au milieu de tout ça des nonnes peu farouches. Si vous n'êtes pas à la recherche de finesse, et que la vulgarité gratuite, le gag débile et naze sans forcément de chute ne vous rebutent pas, vous pouvez alors vous jeter à corps perdu dans la lecture des délires d'Edika, que je trouve franchement drôles. Me vient à l'esprit, entre autres, un pauvre type qui essaye d'attirer l'attention d'un serveur et d'obtenir qu'il lui serve un café, histoire tout à fait loufoque, mais qui me fait rire même après de multiples lectures. A petite dose peut-être, mais lecture recommandée donc. Note réelle 3;5/5.
Oui, c'est vraiment débile. Et d'une débilité assumée, revendiquée. Jusque dans le choix des titres d'albums, consciencieusement navrants... Mais j'apprécie cette constante dans la recherche du délire maximum. D'où que parte Edika, on ne sait pas jusqu'où il va nous emmener. Il y a du Gotlib ou du Matt Groening (les Simpsons) dans ce crescendo systématique et cette volonté de surprendre coûte que coûte même le lecteur qui s'attend le plus à être surpris. Et puis, le dessin caoutchouteux d'Edika, ses personnages aux tronches improbables, sortis de cartoons grotesques, évoluent naturellement dans cet univers d'où la logique et la bienséance ont été bannies. Pas de message politique, pas d'humour très noir, juste de l'absurde poussé à l'extrême, plus Monty Python qu'Idées Noires. Avec le même flegme pince-sans-rire.
Un humour très particulier dans cette série, puisque basé sur les jeux de mots les plus lourdingues du monde. Par contre si vous aimez les petits détails marrants au fond et les situations toutes plus désopilantes les unes que les autres, ou bien si vous ignoriez que Clark Gable s'était réincarné en chat, alors cette série est faite pour vous. Attention au sexe relativement (hum) présent.
Bon, on aime ou on n'aime pas... Si vous cherchez une BD drôle avec un scénar bien ficelé, laissez tomber car il n'y a PAS de scénario !! De ce fait, on peut sans problème lire, relire et rerelire les différentes histoires, tant il est difficile de se rappeler comment elles se terminent (et souvent elles ne se terminent pas !) J'adore les gags d'Edika qui consistent à mettre en scène un jeu de mots à 2 balles (3 suisses habillés en costume traditionnel qui lui livrent un colis, par exemple...). Ses albums font partie de ceux qui arrivent à me faire rire, notamment par certaines répliques-qui-tuent (comme de faire dire à un braqueur de banque "et pas un mot de tout ça aux flics, je préfère que tout ça reste entre nous !"). Rien qu'avec les titres des albums, on sait où on met les pieds: "Destins Yaourts", "Concerto pour omoplates", "Pyjama Blouze"...Les fans de l'humour au 36e degré y trouveront leur compte (du style Kamoulox...) Une petite nuance cependant, une qualité d'album inconstante dans le temps... Pour moi la meilleure période est la période fin 80 - années 90. Les derniers tomes ne sont pas aussi bien (en fait, quasiment depuis la colorisation) : les dessins sont beaucoup moins travaillés et les gags ont déjà été faits... Malgré tout, si on veut bien se vider la tête, ça vaut le coup de se prendre un ptit album ! (10)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site