Docteur Strange & Docteur Fatalis - Triomphe et Tourment

Pour Mignola -encore. Malgré la rigueur du récit de Roger Stern, on s'ennuie un peu à l'évocation du passé de la mère de Fatalis -qui aurait dû normalement être priorisé au sein du récit ?!- et les digressions concernant le "concours" des magiciens font tomber le niveau de l'ouvrage de quelques étages, à mes yeux, en ce qui concerne sa valeur intrinsèque... Mais il est rare que Stephen Strange, personnage franchement à part dans la constellation Super-Héroïque Marvel, soit convenablement intégré à un récit, sinon ceux où ils demeurent en retrait -et mystérieux. Bon, tout se résume à nouveau à une "lutte" ; et le peu de mysticisme promis disparait dans les claques -certes joliment illustrées- que les protagonistes échangent avec leurs adversaires. Peu ou pas d'introspection, sinon pontifiante et à valeur informative ; et aucune tentative d'explorer le contexte -pourtant riche- du mix Magie/Super-Héros. Mais Mike Mignola s'en donne à coeur joie et, même si certaines cases semblent plus "faciles" qu'à l'ordinaire dans leur exécution rapide (mais toujours très jolies, néanmoins), on a droit à quelques jolis à-plats assez dynamiques et très bien mis en valeur par les couleurs au fini "aquarelle" -assez inusitées dans le genre- de Mark Badger. En même temps, c'est peut-être là la concession la plus franche à "l'entre-deux" stylistique de cette publication-là ! ... Cette couverture est, en effet, une horreur à tous points de vue ?! Surtout si on la compare à l’œuvre d'art originelle : ils sont fous, chez Panini, ou quoi ?!

17/12/2023 (modifier)

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Je viens de relire ce comics et entre mes deux lectures, trente années se sont écoulées. Pffiou. La rencontre des docteurs Strange et Fatalis, elle se fera en Indonésie lors d'une épreuve qui désignera le titre de sorcier suprême. Un récit qui devoilera une partie des origines de Fatalis et qui va lier nos deux "héros" pour sauver l'âme de la mère de Fatalis prisonnière des enfers, le domaine de Méphisto. L'histoire en elle-même n'est pas des plus originale mais on y voit un Fatalis "humain" et prêt à tout pour sauver sa mère. Laction est bien menée. Les passages intimistes sont sans surprises. Là où j'ai pris énormément de plaisir, c'est en me plongeant dans les planches sur fond noir de Mignola. Son trait hachuré, intrigant et mystique est puissant et hypnotisant. Des couleurs dans les tons sombres du plus bel effet. Je conseille pour le dessin. Note réelle : 3,5. Encore une réédition avec une couverture moins belle. Pfff.

01/03/2022 (modifier)

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Le Docteur Strange est un des super-héros Marvel qui m'attire le moins, mais vu que son film va sortir bientôt et que du coup Panini a sorti plein d'albums avec lui, je me suis dit que c'était le moment de lire des histoires le mettant en vedette. J'ai commencé par cet one shot dont le scénariste est un de mes préférés: Roger Stern qui avait déjà fait un run sur Docteur Strange avant d'écrit cette histoire a la fin des années 80 et qui faisait partie de la collection graphic novel de Marvel. À la suite d'une pirouette scénaristique, Strange doit aider le terrible Docteur Fatalis qui veut libérer l'âme de sa mère, prisonnière depuis des années par le démon Mephisto. Il s'ensuit un combat avec plusieurs rebondissements. L'histoire est prenante et le dessin de Mignola est beau. Le personnage de Fatalis est bien utilisé et c'est vraiment la vedette de cette histoire. En fait, le seul problème que j'ai avec cet album c'est que Strange n'est pas très charismatique. Le seul moment où il est intéressant c'est lorsqu'on voit sa vie lorsqu'il était un médecin égoïste. Il faut dire que c'est Fatalis qui a les meilleurs moments vu que l'histoire tourne autour du fait que même s'il est méchant, il aime sa mère et cela le rend sympathique. Du coup Strange a l'air effacé même s'il participe à l'action.

19/10/2016 (modifier)

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