Sept Cannibales
Sept prédateurs qui entendent repousser les limites du Mal. Une victime désignée qui ne l’entend pas de cette oreille… Sylvain Runberg et Tirso signent un thriller horrifique sans concession.
Auteurs espagnols Cannibalisme En Provence... Sept...
Ils sont sept. Riches… Influents… L’élite. Des mâles dominants avides de sensations fortes. Ils se jouent des valeurs hypocrites d’une société qui les adule. Ne vivent-ils pas dans un monde où la loi du plus fort s’impose ouvertement ? Sept prédateurs, qui assouvissent leurs pulsions lors de gigantesques fêtes privées. Mais le rituel va être perturbé. Car cette fois-ci, leur nouvelle proie n’entend pas se laisser mener à l’abattoir… Texte : Editeur
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Date de parution | 19 Octobre 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Honnête pour cette série concept. Un album qui se tient si on est pas dégouté par le sujet (ou la collection). Runberg nous rejoue la classique Chasse à l’homme, mais avec quelques disparités bienvenues. Cette fois le gibier sera une femme (avec un taux de testostérone proche de notre JCVD) poursuivie par nos cannibales, 7 types tout simplement détestables, un pour tous - tous pareils, une élite méprisable et se sentant au-dessus de tout. Du classique tirant vers la série B mais rondement mené, un bon découpage, une présentation ponctuée de nombreux flashbacks avant la phase action, des dessins et couleurs efficaces pour un petit moment divertissant, on ne s’ennuie pas.
Cette collection concept – comme la plupart des séries du même genre – se révèle très inégale et très souvent décevante. Je lui ai très souvent attribué deux étoiles. Ici, malgré certains aspects qui ne m’attirent pas, j’ai trouvé ma lecture satisfaisante. C’est un opus qui se situe dans la moyenne élevée de cette collection pour moi. La construction de Runberg est plutôt bien faite, des flash-backs de diverses périodes alternant avec une bonne montée en tension, jusqu’au dernier tiers de l’album, qui vire en une chasse à l’homme (il reprendra ce thème dans son Zaroff trois ans plus tard) très rythmée, violente et gore. Mais tout ceci est précédé par une longue mise en place, qui nous permet de découvrir les 7 affreux cannibales. Et il faut dire que ces types sont insupportables. Abjectes autant sinon plus pour leurs idées sur la société que sur leur cannibalisme (quoique les deux soient finalement liés). Mépris de classe, archétypes du winner écrasant les losers, ces types sont tellement infectes qu’au bout d’un moment j’en avais un peu marre. Heureusement que le fil rouge de l’orgie finale et du « repas » permettait de garder un œil intrigué sur l’histoire, qui finalement se révèle intéressante, avec un final qui pervertit et inverse un peu les rôles, donnant presque un arrière-plan humoristique lorsqu’un énième flash-back apporte quelques révélations sur la victime potentielle. Au final, c’est plutôt un bon millésime de la collection. Pas inoubliable, mais une histoire bien menée.
Je n'arrive pas à comprendre comment un scénariste comme Runberg qui a crée des séries comme Reconquêtes ou Orbital a pu se lancer dans un tel sujet. C'est un thème risqué qui aurait pu déraper beaucoup plus et sombrer dans le scabreux et dans l'ignoble, mais en l'état, c'est déjà bien assez pour moi, ce récit n'est pas recevable, je ne peux m'intéresser à de tels personnages aussi répugnants, à ces mentalités aussi atroces et à ces festins orgiaques et anthropophages. De plus, le début est long à démarrer avec tous ces lieux et ces personnages à présenter, puis ça continue en chasses du comte Zaroff dans un ton très violent, comme pour donner un coup de fouet après une telle langueur, et le dessin est spécial, on dirait que c'est à peine appliqué, juste pas tout à fait fini, enfin bref, peut-être que sur une autre Bd ça passerait, mais là ça ne me branche pas du tout, et le sujet est à vomir.
Un album mettant en vedette 7 prédateurs dont certaines scènes risquent de choquer certains lecteurs vu qu'ils sont une bande de salauds. Le récit est pas mal et mieux que certains albums de cette collection. Il manque toutefois quelque chose pour rendre le récit vraiment mémorable. Le dessin me laisse froid, c'est pas vraiment passionnant de voir cette bande faire des trucs ignobles (ils n'ont pas beaucoup de charisme et je n'avais même pas envie d'avoir du plaisir à les détester) et je n'ai pas ressenti beaucoup de tension durant les scènes d'actions. Au final c'est un bon album, mais qui ne me semble pas faire partie des bandes dessinées indispensables.
S'il y a une limite dans le dégoût qu'il ne faut pas franchir en ce qui me concerne, c'est bien le cannibalisme. C'est bien pire qu'une aversion. Fort heureusement, ce one-shot de la collection sept évite de montrer des scènes trop cruelles et trop gores. On aura droit aux sept bobos qui n'ont trouvé que ce passe-temps pour pimenter un peu leur vie. Il est clair qu'il y a sans doute mieux comme passion dans l'existence. Par chance, ces bons pères de famille et cadres fortunés vont tomber sur un os. C'est bien le cas de le dire. Une jeune femme ne va pas se laisser déguster. Oui, il faut se battre contre la mauvaise santé, contre son patron, contre le terrorisme et bientôt contre les cannibales. La moralité sera sauve à la fin mais à quel prix ? Celui de la chair sans doute.
"Sept cannibales" s'affiche pour moi comme le plus réussi des derniers albums de cette collection. En effet, Sylvain Runberg nous propose un scénario dur et sans concessions dans un environnement contemporain qui accentue encore le malaise que peut susciter certaines scènes. Cette bande de mâles accrocs à tous les excès possibles qui une fois l'an se retrouve pour faire (t)ripaille fait légèrement froid dans le dos... Au fil des nombreux flashbacks qui jalonnent la narration, on reconstitue petit à petit l'escalade de violence qui conduit ces 7 là à ces orgies annuelles qui ne sont que le prétexte à ce festin final. Sauf que cette fois-ci, rien ne va se passer comme prévu... Le trait de Tirso que j'avais déjà bien apprécié dans Les Chroniques de Légion cadre parfaitement avec ce récit. Son dessin semi réaliste riche en détails, tant dans les décors que par exemple dans les tenues vestimentaires, donne corps et tenu à une histoire campée dans notre quotidien. Et c'est d'ailleurs ce contraste entre cette réalité que l'on connait et la monstruosité des actes de nos sept lascars qui donne cette force à ce récit. Un album qui donne un bon coup de nerf à cette collection inégale à mon goût. (3.5/5)
Dans la famille "Sept", je voudrais les cannibales. Ce volume nous raconte l'histoire de 7 amis fortunés et puissants, qui ont un gout pour les soirées orgiaques hors du commun. Ainsi chaque année, l'un deux organise une fête mémorable qu'il tente de rendre encore plus grandiose et plus dingue que les précédentes. Et une fois qu'ils se sont déchainés toute la nuit à coup d'alcool et de cocaine le titre ne laisse aucun suspens sur la façon dont se termine le banquet. Le récit ne perd pas de temps à présenter les personnages et rentre vite dans le vif du sujet. La construction du scénario propose de fréquents flash-back qui montrent l'évolution des fêtes annuelles et comment l'intensité de celles ci monte crescendo. C'est pas mal amené, on en montre suffisamment pour que ce soit dérangeant, mais sans en montrer trop non plus. Bien qu'il soit nécessaire, on aimerait quand même que cet historique avance plus vite vers la fête de cette année, qui est sensé constituer le plat de résistance de cette histoire. Et en fin de compte, comme tout ne va pas se passer comme prévu, c'est assez bien vu d'avoir fait monter la mayonnaise de cette façon. Le thème va forcément déranger certaines personnes, mais on passe finalement un plutôt bon moment avec ces 7 cannibales.
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