Sangre
Une nouvelle grande série de planet-fantasy d’Arleston avec Adrien Floch au dessin
Christophe Arleston Lanfeust Mag Planet Fantasy
Sangre, petite fille, voit sa famille massacrée et sa mère enlevée par la compagnie des Sombres Écumeurs. Seule survivante, elle grandit dans une institution où on lui apprend à maîtriser un pouvoir qui lui permet de figer le temps quelques secondes, avant de poursuivre son éducation à l’école de la rue. Sangre ne rêve que d’une chose, retrouver sa mère et se venger des sept pirates qui ont tué les siens. Elle doit en premier lieu retrouver le complice qui a permis aux écumeurs de sévir. Il mérite d’être châtié, mais surtout, il est le seul à pouvoir renseigner la jeune fille sur l’identité de ceux qu’elle recherche….
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 19 Octobre 2016 |
Statut histoire |
Série en cours
4 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
|
Les avis
Encore une nouvelle série de "Planet-Fantasy" d'Arleston me direz-vous... tout comme moi en attaquant cette lecture. Au bout de 4 pages je me suis dit que j'allais avoir droit à un triste mix piochant allègrement dans Lanfeust, Alim le tanneur et je ne sais quoi encore... Heureusement, passé une introduction des plus classiques et l'installation de l'univers où va évoluer notre jeune héroïne, l'intrigue a commencé à prendre corps et à titiller ma curiosité. En effet, après le massacre de sa famille, la jeune Sangre va découvrir en intégrant une école réservée aux classes supérieures de la société qu'elle est la dépositaire d'un pouvoir lui permettant de stopper le temps pendant quelques secondes. Malheureusement cette vie de château ne va pas durer. C'est à l'école de la rue qu'elle va grandir, accompagnée de son chien, de son pouvoir et de son désir de vengeance qu'elle entretient savamment... Le dessin d'Adrien Floch est agréable et efficace mais manque un peu d'originalité à mon goût (Les amateurs de Tarquin et de ses séries hybrides autour de Lanfeust s'y retrouveront pleinement). Partir sur une nouvelle série aurait pu être l'occasion de donner un petit coup de frais et de lifting à ce genre. Alors, au final, je sors de cette lecture plutôt agréablement surpris par ce que laissent entrevoir les tomes à venir. Rien de révolutionnaire, mais un agréable moment de lecture. Alors, ne boudons pas notre plaisir, et j'attendrai la suite avec curiosité pour affiner ma note. *** Tome 2 *** Et bien voilà ! Ce second tome m'a vraiment plu et c'est plutôt conquis que je sort de cette lecture. Car si on retrouve notre Sangre toujours aussi bien affutée et en pleine possession de ses facultés pour mener à bien sa vengeance, l'imagination qui va construire son environnement n'est pas en rade, loin de là. Imaginez un monde où pour survivre la population DOIT être à proximité d’œuvres d'art de qualité (peinture, architecture, musique,etc...), sinon de terribles créatures fantomatiques vous dévorent. L'art comme rempart absolu contre le mal, moi ça me parle ! :) Car l'un des assassins de ses parents qu'elle recherche n'est autre que l'un des peintres les plus en vogue de ce monde. Sauf que quand elle arrive sur Tarasque, ledit peintre est tombé en déchéance et tente même de se suicider... C'est ballot pour une vengeance ! C'est là que le machiavélisme de Sangre s'en mêle et nous propose une vengeance aux p'tits oignons ! Côté dessin, Adrien Floch continue d'assurer le taff parfaitement pour ce genre d'album. Du coup je monte ma note à 4. Vivement la suite ! *** Tome 3 *** Voilà donc le troisième opus de cette série qui avait su me réconcilier avec Arleston. Je l'attendais avec une certaine curiosité, surtout après l'excellent tome 2. Cette fois-ci notre jeune Sangre s'embarque pour la planète Mi-Ho-Dwygg afin d'y traquer le troisième assassin de ses parents, Hovanne l'irrésolue. Elle débarque donc sur une planète où le froid règne en maître et où la condition sociale de chacun est déterminée par son prestige et ses interactions avec des personnes en possédant beaucoup. Arleston nous propose de découvrir une aristocratie déliquescente qui assoie son autorité par son insensibilité au froid. C'est parmi l'une de ces familles que Sangre croit pouvoir retrouver et se venger d'Hovanne l'irrésolue... Une nouvelle fois, Arleston nous propose une société très originale qui évolue dans un monde qui l'est tout autant et qui permet à Adrien Floch de se lâcher avec des décors glaciaires magnifiques et des costumes somptueux. Pour autant, je n'ai pas retrouvé le même élan et le même engouement qu'avait su me procurer le tome précédant. L'album reste quand même de très bonne facture, mais il lui manque ce je-ne-sais-quoi qui fait parfois toute la différence. Une suite toujours aussi efficace, mais un cran en dessous du très très bon second tome. *** Tome 4 *** Et là, c'est le drame... D'une on change de dessinateur, exit Adrien Floch et de deux, toute la trame sociétale propre à chaque monde qui faisait le sel de la série est ici diluée voire inexistante. Si le nouveau dessinateur Stefano Vergani (découvert dans Lost Shelter) a du talent, sa patte graphique est complètement différente, et franchement, si y'a bien un truc qui m'énerve, c'est le changement de dessinateur en cours de série ! Bref, on a déjà l'impression que Sangre a pris 10 ans quand commence cette nouvelle chasse à l'assassin ; c'est cette fois-ci sur le monde de Douce-eaux qu'elle se rend pour débusquer l'écumeur Donnadion le béat. Ce dernier serait aujourd'hui un ermite non-violent caché dans un archipel sauvage où se réfugient les esclaves en fuite... Sangre va devoir réussir à faire tomber le masque de celui qui participa au massacre de sa famille pour mener à bien la nouvelle étape de sa vengeance. Pour le coup, fini les univers aux constructions sociales originales ! Dommage, car c'était pour moi un des points forts de cette série. Alors ok, on a un tome qui nous permet de retrouver un personnage auquel on commençait à s'attacher, mais sans les éléments qui faisaient la différence. L'histoire tourne pour le coup a une classique quête de vengeance sans véritable originalité. Pour le coup je redescend ma note à 3
T1: Sangre la survivante Cela faisait des années que je n'avais pas ouvert un album édité par "Soleil" et à fortiori, une bande dessinée d'héroïc-fantasy. Et bien, je dois dire que la lecture fut une bonne surprise. Sans pour autant renouveler le genre, Arleston apporte un vent de fraicheur à ce genre avec Sangre, et ses difficultés d’élocutions et son pouvoir d'arrêter le temps . (ce pouvoir avait déjà été traité dans l'inégale série Phenomenum, en 2002) Cette vengeance, qui s'étirera sur 8 volumes (cela fait peut-être beaucoup) est très bien construite, et évite tout l'humour un peu lourd que l'on pouvait trouver dans les habituels album d'Arleston. Une très bonne surprise donc, avec un dessin de Floch qui ne souffre d'aucun défaut. T2; Fesolggio l'inexorable facheux Pour ma part, j'ai trouvé ce deuxième tome encore plus réussi que le précédent. Sans s'éloigner complètement des canons de l'héroïc-fantaisy, Arleston nous offre un scénario très bien ficelé. L'incipit remarquable au demeurant, nous entraine quelques années en arrière, dans la vie de Fesolggio, la future cible de Sangre. On pourrait presque lire cet opus de manière indépendante tant Arleston a tissé de manière adroite les mécanismes d'une vengeance à la "Monte-Cristo". On en oublierai presque que l'on évolue dans l'univers de l'héroïc-fantaisy. Le dessin d'Adrien Floch est parfait pour cet univers. Cet opus me réconcilie (définitivement?) avec les productions d'Arleston, et du coup je remonte aussi ma note à 4 étoiles.
La dernière série d'Arleston commence bien. Je la trouve d'ailleurs assez sérieuse et on ne retrouve pas l'humour qu'il y a dans Lanfeust. C'est une histoire de vengeance mettant en vedette une jeune fille qui veut se venger des pirates qui ont tué sa famille et mis son village en esclavage. Le thème n'est pas des plus originaux, mais pour le moment c'est bien fait. C'est un tome d’introduction où il y a plusieurs rebondissements et cela change des premiers tomes où j'ai l'impression qu'il n'y a rien qui se passe. L’héroïne est attachante et ce n'est pas une bombe sexuelle avec des gros seins qui se promène en petite tenue (je n'ai rien contre ce type de personnage, mais je trouvais qu'Arleston en mettait un peu trop dans ses séries de fantasy) et les méchants qu'elle va affronter semblent avoir du potentiel pour être intéressants. Une série sympathique pour le moment et j'attends la suite qui pourrait être encore meilleure.
Pour ma part je n’ai pas accroché tout de suite ce début d’histoire étant un peu trop classique, une gamine désobéissante qui court avec son copain, les méchants qui arrivent et qui trucident leurs familles et tout le village, franchement j’avais hâte que tout le monde crève et qu’on passe aux choses sérieuses, choses qui arrivent mais il faudra encore attendre quelques planches supplémentaires. Après j’avoue que grâce à l’héroïne très attachante, suffisamment saignante mais pas bouchère, ou tout au moins pas encore, l’histoire devient intéressante et lire la suite je l’espère sera intéressant, d’autant que j’apprécie grandement les histoires de vengeance. Par contre la couverture est franchement à refaire, moche, moche, et à tendance « lecture pour adolescents, » d’ailleurs je ne l’ai pas prise tout de suite, s’il n’y avait eu mon libraire qui me l’a conseillée étant fan de fantasy, je ne l’aurais sans doute jamais achetée, heureusement le côté adolescent du début s’estompe peu à peu au fil des pages. Je regrette aussi que la colorisation soit trop artificielle, dommage.
Il est indéniable que C. Arleston avec sa série "Lanfeust" et ses nombreux dérivés a redonné au genre de la fantasy française un lectorat nombreux. Pour autant je n'ai jamais personnellement complètement adhéré à son style. Ce n'est pas la narration, la construction des récits qui est ici en cause mais plutôt l'humour qui se dégageait de l'ensemble. Autant Lanfeust était une aventure effectivement à la Jack Vance, auteur que je porte au pinacle, autant mon plaisir était souvent gâché par des jeux de mots un brin foireux. Mais bon vu les ventes il devait y avoir des aficionados. Dire si j'y suis allé avec des pincettes en découvrant "Sangre" est peu de le dire. Et là, joie et bonheur! comme il est dit dans la présentation: " série non- humoristique", point de ces jeux de mots faciles, pas de plaisanteries sur les noms des personnages et surtout une héroïne que l'on voit grandir et se mettre au même niveau que les bourreaux de sa famille, j'en veux pour preuve la longue séquence de torture à laquelle elle se livre en fin d'album, le public ado qui en a vu d'autres appréciera!! Pour autant voilà donc une histoire de vengeance qui va s'étaler sur huit albums, si l'on se réfère à ce premier tome, nul doute que la suite promet son lot de choses bien sanguinolentes. Le dessin parfaitement maîtrisé et colorisé amène une touche de douceur dans un récit qui finalement n'en comporte que peu. Je suis finalement ravi de pouvoir dire, qui l’eut cru, que j'irais voir la suite avec plaisir et si elle est dans la même veine que ce premier opus, nul doute que ma note évoluera.
J’ai grandi dans les années 90 et comme beaucoup de gens de mon âge j’ai du respect pour monsieur Arleston qui a contribué à l’essor de la fantasy française grâce à Lanfeust De Troy. Pour la suite, je n’ai pas tout suivi, peut être a-t-il mérité certaines critiques acerbes mais le gars est comme tout le monde, faut bien qu’il bouffe et qu’il rembourse son hypothèque, et il n’a jamais mis le couteau sous la gorge des lecteurs pour acheter sa nombreuse bibliographie. Il est au 9ème art ce que Michael Bay est au cinéma grand public en quelque sorte. Tous deux produisent, réalisent ou créent des divertissements dont le cœur de cible sont les enfants et les adolescents. Il faut l’accepter et juger son œuvre en tant que tel ou bien passer son chemin. Pour en venir à Sangre, je ne pense pas qu’on puisse parler « d’arlestonerie » pour le coup car sans prendre pour autant de vrais risques, Arleston sort un peu de sa zone de confort habituelle pour s’aventurer dans une fantasy susceptible de séduire aussi un public adulte. Héroïne adolescente égale en général public adolescent, mais le ton est volontairement plus sombre pour permettre à deux types de lectorat de se rejoindre. Dans cette nouvelle octalogie il y a une chose qui frappe, c’est qu’on rigole beaucoup moins, le ton se pose dès l’entame: Le récit s’ouvre sur le massacre d’une famille tout ce qu’il y a de plus pépère. Sangre dont le nom semble annoncer la destinée, coule des jours heureux. La vie est belle et tandis qu’elle folâtre avec un camarade, sa famille et leurs amis se font exterminer par des pirates venus dérober leur marchandise alors que la petite troupe se rendait vers la cité prospère d’Ovraches afin d’écouler leur récolte annuelle de vin. Sangre sera sauvée in extremis par son frère assassiné sitôt après. Sa mère elle, n’aura pas autant de chance et se fera capturée. Seule et encore sous le choc, la jeune orpheline est recueillie par Dame Ydrelène qui la confie au magistère d’Elm dont elle deviendra une pensionnaire assidue. Mais subissant les brimades de ses camarades et bien trop marquée par ce traumatisme d’enfance qui lui vaudra un bégaiement persistant, Sangre part en chasse des 8 assassins pour se venger et sauver sa mère. Huit tomes : un album, une vengeance. There will be blood… Les amateurs d’Arleston le savent, l’auteur ne joue jamais avec ses propres billes, mais comme il connaît sur le bout des doigts ses classiques, cela marche. En grand fan de Jack Vance, Arleston s’est emparé de l’histoire de la Geste des Princes-Démons qui racontait sur cinq romans la traque du héros Kirth Gersen de cinq criminels. Entre références aux classiques (il y a du Comte de Monte Cristo là-dedans) et auteurs cool du moment, Arleston multiplie les clins d’œil à ses précédentes séries, preuve que l’auteur conserve malgré tout un contact avec son lectorat de base, grâce notamment à ce pouvoir dont dispose Sangre et qui lui permet d’arrêter le temps. Les joueurs de Prince of Persia : les Sables du temps et les lecteurs de Légendes de Troy - Tykko des Sables sauront apprécier. Mais l’emprunt le plus flagrant, celui qui saute aux yeux, c’est bien Sangre elle-même, copie conforme d’Arya Stark de la saga fantasy Le Trône de Fer de George R.R. Martin (ou bien est-ce Fitz de L'Assassin Royal de Robin Hobb ? ). La fillette orpheline de la maison Stark qui est baladée à travers Westeros par ses ravisseurs avant de se faire oublier dans la cité libre de Braavos où elle suit l’enseignement des Sans-Visage, une secte d’assassin. L’apprentissage est ardu dans les rues dangereuses de la cité et la fillette a beau se montrer vaillante, l’appel de la haine et de la vengeance est plus fort encore. Elle décide donc de tout plaquer pour trucider ceux qui ont complotés et fait assassiner les siens. Et si en plus on y ajoute un loup en guise d’animal de compagnie ainsi que le twist de l’héroïne aveugle, le mimétisme est des plus troublant... J’ai adhéré à l’univers planet-fantasy, les portails ouvrant sur d’autres mondes (coucou Jack ! ), qui reste certes dans le déjà-vu/déjà-lu, mais la mise en image d’Adrien Floch est accrocheuse, je ne le connaissais pas, il possède un trait net qui me plaît bien. Il faut dire aussi qu’il est bien aidé par un Fred Blanchard qui s’occupe de la partie design et que j’ai trouvé bien inspiré notamment dans la conception des personnages qui dégagent beaucoup de charisme. Il faudra néanmoins remédier aux visuels putassiers de l'héroïne à poil aux courbes d'une ado de 13 ans. On voit cela dans la majorité des séries estampillées Arleston mais à la longue, ça gave. Format standard couleur ou version large en noir et blanc ? Eh… difficile de répondre car Claude Guth offre un travail tout à fait séduisant, ses couleurs ont un côté engageant. Voilà les auteurs y ont mis de la bonne volonté, le challenge pas évident du créteur de s’attirer un lectorat plus mature est partiellement rempli. Au moment où le tome 2 sort (MAJ au 03/11/2017), je suis toujours emballé. Néanmoins, si ma notation a légèrement baissée c'est dû au côté redondant du scénario avec un album = un assassinat, et au fait que les intrigues ne sont pas très solides et disons-le, tirées par les cheveux. Bien que le scénario du tome 2 résonne drôlement avec l'actualité, #balancetonporc. J'attends plus de rebondissements. Valar Morghulis
Cela faisait quelque temps que je n’avais plus lu une seule œuvre d’Arleston. C’était un peu passé de mode pour moi après avoir ingurgité tout ce qui avait attrait au monde de Troy (près d’une centaine d’albums repartis sur plusieurs séries dérivées). Il est vrai que j’en avais gardé un goût amer après un départ tonitruant avec Lanfeust. La surexploitation commerciale était malheureusement passée par là. Du coup, ce n’est pas sans une certaine appréhension que j’ai abordé la lecture de ce nouveau titre. On voit au dos de la couverture que 8 titres sont d’ores et déjà prévu. Le nom des différents albums figurent déjà. Bref, l’aspect mercantile n’a pas disparu. Au moins, on est prévenu à l’avance ! En fait, il s’agit d’une vengeance à mener contre huit individus d’où 8 albums dont 7 titres portant le nom de chacun des assassins de la famille de la pauvre héroïne. Rien de vraiment original au niveau de la trame. Après avoir déversé toutes ces critiques négatives, on peut alors s’interroger sur le fait que j’accorde tout de même les 4 étoiles. Comment est-ce possible ? Arleston s’est tout simplement amélioré en gommant ses défauts. Au niveau du scénario, c’est la maîtrise totale. Il ne fait plus par exemple ses blagues vaseuses qui assuraient un côté bon enfant. Il y a même des moments d’émotion qui n’existaient pas jusqu’ici. Bref, ce fut un véritable plaisir de lecture. Que dire du graphisme ? Il est enchanteur car il nous plonge directement dans un autre monde. Les couleurs sont également maîtrisées. Quand le fond et la forme se rejoignent, pourquoi alors bouder notre plaisir et ne pas reconnaître les mérites de cette œuvre ? Certes, j’aurais pu être également de mauvaise foi car c’est du Arleston. C’est sans doute signe que j’ai également changé.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site