Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka (Gakkou e Ikenai Boku to 9-nin no Sensei)
Dans ce manga semi-autobiographique, Syoichi Tanazono, nous raconte avec justesse et émotion ses difficultés d’intégration à l’école… Un oeuvre importante, à n’en pas douter, qui nous rappelle l’importance de l’Art dans l’éducation. À noter qu'Akira Toriyama signe, en fin d'ouvrage, une postface.
Futabasha Les petits éditeurs indépendants Profession : bédéiste Seinen
Le jeune Masatomo aurait pu avoir une vie normale : jusqu'à son entrée à l'école primaire, il était en effet un petit garçon plutôt jovial. Mais hélas, en première année, sa trop colérique professeur lui donne un gifle particulièrement violente et pas du tout justifiée. Dès lors, la spirale infernale commence pour Masatomo, qui n'ose plus retourner à l'école : peur du regard d'autrui et des rumeurs, incapacité à sortir de chez lui, difficultés à s'intégrer et à se comporter naturellement avec les autres… Tous les ans, malgré les efforts de ses parents, mais aussi de nombreux professeurs et pédagogues, il n'arrivera jamais à suivre une scolarité ordinaire. Préférant passer ses journées chez lui, à copier des dessins de Dragon Ball… Et si, au fil des pages, une vocation salvatrice était en train de naître ? Texte: L'éditeur
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Date de parution | 25 Février 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
D'une manière fluide et agréable, Syoichi Tanazono nous raconte son enfance quand, suite au traumatisme créé par une institutrice brutale quand il était tout jeune, il a été affecté pendant toute sa jeunesse par une phobie de l'école qui l'a empêché d'y aller normalement quasiment jusqu'à l'âge adulte, ce qui a fortement affecté son état d'esprit. C'est une lecture instructive et qui évite de sombrer dans le pathos ou le larmoyant. C'est intéressant de voir le jeune héros essayer de se pousser lui-même à aller à l'école, à tenter de passer pour normal auprès des autres enfants, puis de sombrer dans l'angoisse et l'incapacité psychologique d'aller plus avant... jusqu'à l'essai suivant. C'est aussi intéressant de voir que selon les périodes, les professeurs et les amis, il a parfois réussi à combattre son problème et à vivre une vie quasi-normale, avant que les problèmes recommencent plus tard. Et surtout, c'est agréable de voir qu'il a fini malgré tout par bien s'en sortir. Le dessin est très maîtrisé et il permet une narration claire et plaisante. C'est bien fait, instructif et pas prise de tête.
Le titre est en soi une provocation pour dire que sans aller à l’école, on peut devenir quelqu’un, on peut réussir sa vie et accomplir ses rêves et ses passions. Bref, on n’a pas forcément besoin de l’école. Ce manga retrace le parcours d’un enfant qui va décrocher peu à peu du système scolaire. A l’origine, il y aura une gifle non justifiée de la part d’un enseignant. C’est clair que les professeurs n’ont pas tous la vocation pour ce beau métier et il en existe beaucoup qui peuvent vous dégoûter de l’école. Personnellement, même si j’étais un bon élève, je n’ai pas gardé un très bon souvenir de certains enseignants. Il y a des Miss Tingle dans chaque collège. A noter que ce film avait reçu une salve de critiques du corps enseignant qui voulait le faire interdire dans notre pays. C’est clair qu’ils préfèrent défendre leur corps que les élèves maltraités physiquement et psychologiquement. Qui n’a pas eu une rouste ou une déculottée monstrueuse et humiliante lors de son passage à l’école primaire ? Sic. Certains élèves ont une véritable phobie pour l’école ce qui est le cas de notre petit héros qui se réfugie alors dans le dessin. On pourra dire que tout ce cinéma pour une gifle, cela apparaît comme disproportionné. Cependant, cette souffrance est bien réelle. J’ai également connu un petit garçon qui a été acculé au suicide à cause de l’école. Ce n’est pas forcément à cause des différents professeurs mais surtout des élèves qui n’hésitent pas à se moquer entre eux et à rejeter l’élément le plus faible. Notre héros va connaitre cela et on va souffrir avec lui. Cela peut rappeler de mauvais souvenirs à certains. En même temps, cela entraîne également un handicap social dont les conséquences sont difficiles à mesurer. Il est très difficile de s’en sortir par la suite. L’école n’a pas que du mauvais. Bref, c’est un titre assez intéressant sur une thématique à savoir la déscolarisation qui n’est pas forcément traité de cette manière. Bien entendu, il y aura des petites choses assez énervantes sur les réactions pas toujours cohérentes de Masatomo. C’est également un one-shot de 290 pages qui est fort bien réalisé et dans une édition impeccable. L’achat à un prix aussi bas se justifie bien entendu. C’est un témoignage mi-biographique assez passionnant.
2.5 Un manga semi-biographique (je ne sais donc pas ce qui s'est réellement passé et ce qui est fictif) par un mangaka que je connais pas. On suit les problèmes scolaires de l'auteur qui ont commencé lorsque sa maîtresse l'a frappé juste parce qu'il ne comprenait pas un truc. Après cet accident, il a peur de l'école et il aura des problèmes d'intégration durant des années. Il se réfugie dans le dessin, notamment en dessinant sa série préférée, Dragon Ball. L'histoire n'est pas inintéressante, mais à force de voir le pauvre auteur misérable à l'école j'ai commencé à trouver qu'il manquait quelque chose pour rendre le tout intéressant. Même lorsqu'il se passe autre chose que 'il est misérable', je n'ai pas trouvé ça très passionnant. Je compatis avec les problèmes scolaires de l'auteur et il y a tout de même quelques scènes qui m'ont touché. Un album dont mon intérêt variait selon les scènes et qui au final ne me semble pas être un immanquable.
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