Versipelle

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

A l’époque des vikings, un jeune loup-garou se met en quête de récupérer la peau de loup emportée par l’assassin de son père. Une variation scandinave sur la mythologie lycanthropique...


Garous La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis Vikings

A l’aube d’un jour sombre, le jeune viking Harding vient lâchement de venir à bout du vieux Gunnulf, sorcier et meneur de loups. Avant d’être achevé et immolé dans son drakkar, Gunnulf, transpercé de plusieurs flèches, prévient son assassin : il ne faut surtout pas qu’il endosse la peau du versipelle. Harding n’a pas le pouvoir de l’utiliser, il va forcément semer la terreur. Mais Harding n’est mu que par cet objectif et n’a cure des conseils de son rival. Or à peine a-t-il enfilé la peau de loup qu’il est saisi d’effroi et de douleur, par sa condition nouvelle. A cet instant, à quelques lieus de là, Sigurd, fils de Gunnulf, un adolescent qui peut se transformer en loup, perçoit ce qui vient de se passer. Il doit absolument récupérer la peau du versipelle sur Harding. Il va être aidé dans cet objectif par ses compères loups, mais aussi par Randi, la jeune loeknir (femme-médecine) du clan voisin, qui connait sa double nature et ses intentions pacifistes. Cependant, le reste du clan est bien décidé à venir à bout de cette créature qu’ils appellent « Ulfhednar » et qui leur file inlassablement entre les pattes. Après avoir réussi à humer l’odeur de Harding en sa hutte, Sigurd se met en chasse. Littéralement possédé par le versipelle, Harding a déjà commencé son carnage…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Mars 2016
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Versipelle © Akileos 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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13/11/2016 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
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A mon sens, il y a deux erreurs qui auraient pu être facilement évité afin de mieux capter l'attention du public et d'assurer le succès. La première concerne la couverture qui n'est guère affriolante mais qui certes donne le ton. Un homme nu dans la neige traînant son sang n'est sans doute pas ce que j'ai pu trouver de mieux. Ceci n'est qu'un avis purement personnel. Mais bon, passons. La seconde tient dans la compréhension du récit. Au début, j'ai eu une difficulté car la narration et la juxtaposition des scènes nous font croire que c'est le jeune héros qui a tué son père mais ce n'est pas réellement cela. Je suis parti d'une fausse idée car la mise en scène n'est pas top et plutôt avare en explication. Les personnages se ressemblent et les erreurs d'interprétation sont possibles. Par la suite, cela se corse avec plusieurs flash-back non annoncés. Pour ce qui est du positif, nous avons un dessin de qualité et un récit qui nous offre une autre vue sur la mythologie scandinave du loup entre vengeance et magie. Cela sera quand même un peu plus mâture que la série Louve dans les mondes de Thorgal. A la fin, on ressent toute une profondeur à cette histoire dramatique. Gageons que le second tome nous offre une fin digne de ce nom. A noter qu'après l'échec commercial de Pleine Lune (Dargaud), Isabelle Bauthian a le courage de s'attaquer une fois encore au mythe du loup-garou mais sous un angle moins Twillight. J'ai profité de la sortie du second et dernier tome pour relire également le premier et me retrouver dans le bain de cette histoire de créature maudite. C'est un peu compliqué car on suit un duel ou plutôt une vengeance qui doit implacablement s'exécuter. On a même un peu de pitié ou de compréhension pour le méchant de ce récit mi-onirique. A noter que les couleurs sont bien plus éclatantes dans ce second tome car l'été est revenu après un long hiver avec beaucoup de paysages blancs. Le contraste des couleurs est étonnant et plutôt bienvenue. Rien à redire non plus sur la couverture magnifique. Une œuvre sur le mythe des loup-garou transposé aux légendes scandinaves un peu atypique.

13/11/2016 (MAJ le 27/08/2018) (modifier)