Mickey Mouse - Café Zombo
Une aventure de Mickey au temps de la crise de 1929.
Walt Disney
Mickey et Horace sont chômeurs, la crise touche tout le monde. Et voilà qu'un promoteur véreux, utilisant ses sbires (dont Pat Hibulaire) et diverses méthodes discutables, souhaite raser le quartiers où vivent nos héros. Heureusement, Mickey saura défendre le bon droit des habitants face au malfaisant.
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Date de parution | 22 Novembre 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Après cette excellente et agréable lecture, je vais me méfier de ma surconsommation de café qui m'aide à écrire des avis. Regis Loisel rêvait de produire une oeuvre avec Mickey. Les éditions Glénat lui en ont procuré l'opportunité. Pas si facile tant l'image et le personnage mythique de Mickey en impose à tout artiste aussi talentueux soit-il. Impossible de faire faire n'importe quoi à notre souris. Regis Loisel s'en tire admirablement bien à mon avis. Notre Mickey répond à tous les codes imposés, défenseur du bien et des victimes, courageux, galant avec sa Minnie et bon compagnon avec ses amis. Loisel revient aux sources dans une Amérique des années 30 en pleine récession. Mickey se veut le symbole du non-découragement. Mieux, Loisel met en valeur cette aptitude d'exemplarité à ne pas subir les événements contraires et à ne pas tomber dans la tentation du Mal malgré un environnement hostile. "Résister, résister" dit-il à lui-même et à Horace son fidèle ami. Car dans ces années 30 il y avait bien des cafés zombos sur le marché des idées pour vous décérébrer. Aujourd'hui encore, résister à Ronald et sa malbouffe ou à une déforestation incontrôlée qui ne vise que le profit à court terme. Le scénario de Loisel est excellent, équilibrant les forces. Pat et Chicaneau sont des adversaires féroces qui rendent coup pour coup et seule l'intervention des femmes fera pencher la balance du bon côté. J'ai trouvé le graphisme excellent aussi. Des extérieurs aux mille détails, des personnages rapides, expressifs et à la personnalité bien affirmée. De plus j'aime beaucoup les couleurs. Pour moi un excellent ouvrage.
Marrante cette relecture par Loisel de la quintessence de Mickey. Ca sent bon l'authentique avec ce Mickey sauveur, ces femmes qui ne se tournent pas les pouces (malgré les nombreuses allusions à leur rôle "principal" de l'époque, à savoir faire la cuisine), et surtout un Pat Hibulaire et un Chicaneau (que je découvre pour l'occasion) qui manigancent pour s'enrichir sur le dos des autres. Ca part un peu dans tous les sens, en cela, la patte loiselienne est bien présente, c'est très bavard (là encore, un défaut de Loisel), mais on ne s'ennuie pas une seconde, c'est joyeux, exubérant et chicailleur en diable ! Sur le plan du dessin Loisel propose un Mickey assez proches des origines, et la force de la personnalisation fait qu'on oublie être devant des animaux humanisés, c'est vraiment sympa !
J'aime surtout Disney dans ses adaptations de contes et récits en longs-métrages. Je suis moins fan de Mickey mais je voulais voir ce que ça donnait avec les reprises d'auteurs modernes. C'est donc le premier que j'essaie. Je ne suis pas convaincue, je n'aime pas plus qu'à l'époque. Certes je ne peux qu'admirer l'adaptabilité de Loisel, on croirait avoir sous les yeux un exemplaire ancien avec les couleurs un peu vieillies, chapeau. Et les histoires sont conformes aux vagues souvenirs que j'en ai, une succession de péripéties et beaucoup de pages de poursuites diverses et de bagarres, pif, paf, boum, aïe, pan.... Ben, je n'aime toujours pas mais je salue le travail de restitution de l'ambiance. Sinon très joli grand format à l'italienne, que je trouve toujours très élégant, mais inconfortable au possible pour lire au lit. Et accessoirement impossible à ranger correctement, heureusement que je l'ai emprunté :)
La lecture de cet opus m'a procuré des sentiments assez imprévus mais globalement positifs et je suis ravi de l'avoir dans la série des mickey vu par Glénat. Certainement pas le meilleur mais qui se garde bien. Commençons par le format, cela parait basique mais j'aime ces formats, et pas uniquement pour sa non conformité mais aussi car il renforce le fameux effet de "tourne de page" tellement essentiel à cet art. Ajoutons une belle qualité d'édition, l'objet est tout à fait sympathique dans notre bibliothèque Parlons dessin, je m'attendais à du Loisel, et bien pas du tout ou en tous cas pas comme je l'imaginais, et franchement j'ai bien aimé son appropriation très lointaine des Peter Pan ou Quete de l'oiseau du temps. Le cadrage des cases est également assez loin des standard observés dans Magasin général ce qui donne un rythme très différent d'un Loisel habituel. Différent mais très agréable, cela constitue le point fort du récit avec une belle ambiance de vieux journal hebdomadaire avec un choix de palette de couleur très présent mais très réussi Pour le scénario je reste plus dubitatif, là aussi je m'attendais à du Loisel et il y a un peu de confusion avec les zombis, rien de rédhibitoire, mais inhabituel par rapport une langoureuse fluidité confortable. On alterne rythme et lenteur avec un côté bancal non inclus dans l'histoire. Certes il ne faudrait pas que mes mots dépasse ma pensée on passe tout de même un bon moment mais clairement il y a un petit gout qui ne passe pas tout à fait bien Au final cela reste un moment agréable également à la relecture, pas le meilleur opus des Mickey par Glénat certes mais bien. C'est là que je m'aperçois que le site a changé et qu'on ne peut plus mettre achat recommandé ou pas, qui faisait la différence entre un album moyen 3 sans achat et un album correct 3 avec achat, celui ci serait avec achat !
Cet album ne laisse pas indifférent. De Loisel, on peut légitimement s’attendre à une appropriation de l’univers du grand Walt, à l’image de son Peter Pan. Le choix opéré par l’auteur dans le cas présent est différent. Il respecte à la lettre le personnage de Mickey pour proposer un album "hommage". Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Le récit colle à la perfection aux avatars de notre petite souris noire à la culotte rouge aidé de ses amis (Dingo, Pluto, Donald, Horace, Minnie, Clarabelle) pour contrecarrer les (mauvais) plans de Pat et sa bande. C’est donc un récit aventureux et linéaire "à l’ancienne" qui est assez fourni (plus qu’à l’origine il me semble). Il se passe donc beaucoup de choses bien prévisibles avec un final invariablement identique. De prime abord, ce qui peut paraître comme de la paresse doit en fait demander pas mal d’investissement de la part de l’auteur. Car il n’est pas évident d’insuffler à un récit l’atmosphère originale. Et le pari est réussi car, en lisant les bulles, j’avais l’impression d’entendre les "voix" des protagonistes. C’est d’ailleurs une expérience assez déroutante. Un album à savourer pour ce qu’il est. A réserver aux nostalgiques et aux fans absolus de Mickey dont l’âme est préservée.
Un ami m'a prêté son exemplaire de cette aventure de Mickey, en me disant que c'était du Disney mais avec la patte de Loisel. Je lui ai rendu assez vite n'ayant pas été du tout séduit par cet essai. Pourtant, la gageure d'un grand auteur comme Loisel de se frotter à l'univers Disney, me tentait, j'avais envie de voir comment il s'en sortait, bien que j'ai souvent répété dans mes avis disneyens, que je n'ai jamais été trop fan de l'univers de Tonton Walt en BD, préférant plutôt les films. Bon ben voila, c'est une déception ! Si la base du scénario en vaut une autre (une expropriation dans le contexte social et économique de 1929), c'est la façon de s'en accommoder qui m'a surpris et déplu ; en gros, j'ai trouvé que c'était tout à fait quelconque, ça m'a quand même surpris que Loisel qui a livré une version de Peter Pan très revisitée par rapport au film Disney justement, ne se contente que d'une succession de gags et de situations pas toujours amusants, avec de longs passages inutiles et un peu idiots, notamment le coup du café qui transforme des personnages en zombies (ça sert à rien et c'est bête). Pourtant, il multiplie les références, essaie d'utiliser de nombreux personnages (même Pat Hibulaire), en sacrifiant un peu Donald et Dingo qui en sont pratiquement réduits au rôle de guest-stars, et mettant en avant Horace, Pluto, Clarabelle, Minnie et bien sûr Mickey. Bref, ça traine, ça s'éternise sur 70 pages, et le résultat reste pour moi très moyen. Loisel reste dans une norme très disneyenne, au niveau d'un récit pour jeune public, sans décrire l'aspect social avec plus de mordant. Reste le dessin dont le niveau est d'une exceptionnelle qualité, Loisel imite parfaitement ce graphisme particulier d'une certaine époque, bien avant que la machine Mickey soit récupérée de façon industrielle, avec une sorte de colorisation qui fait ancienne, donnant ainsi un aspect suranné plein de charme. Mais ce qui achève de me déplaire dans cette entreprise, c'est le format choisi, je n'aime pas ce format hybride et bâtard à l'italienne par définition, et dans le cas présent je trouve que ça dénature la Bd, ça l'affaiblit, elle aurait grandement gagné à utiliser un format comics, c'est à dire une sorte de moyen format qu'on voit actuellement sur les comics de super-héros, ou alors carrément le format pocket qu'on voyait dans les années 70 et 80 sur Mickey-Parade. Une Bd trop laborieuse pour séduire un public très large, et qui réfute l'avis de l'ami qui m'a prêté le bouquin, car on y voit aucunement la patte Loisel.
J'aime la façon dont Loisel rend hommage avec cet album aux anciens comics et dessins animés de Walt Disney. J'aime beaucoup son dessin, différent de celui auquel il nous a habitués sur ses œuvres les plus connues (La Quête de l'Oiseau du Temps notamment). Il est ici plus proche du style Disney classique, mais on ressent en même temps sa patte bien personnelle. Cela fait de belles planches aux décors souvent fouillés et où l'action est bien découpée et bien rendue. Il n'y a que le personnage de Dingo que je trouve assez raté, dommage. J'apprécie en outre ses couleurs désaturées, comme vieillies, qui, associées au format à l'italienne, donne l'impression de lire un strip comics de l'âge d'or des aventures de Mickey. J'ai commencé en accrochant vraiment bien à l'histoire. Tout le passage en vacances avec Donald est non seulement agréable au niveau de l'ambiance mais en plus il rappelle fortement certains dessins animés Old School comme ceux où nos héros partaient en balade en caravane ou quand il construisait un bateau tous ensemble. L'humour très cartoon de ces passages fonctionne bien et m'a amusé. Par la suite, cependant, j'ai trouvé que l'intrigue s'enlisait avec cette longue histoire d'expropriation et d'exploitation de la population de Mickeyville par un trio de méchants dont évidemment Pat Hibulaire. L'idée du café qui transforme en zombie et des hamburgers qui rendent accros ne m'a pas tellement plu et de manière générale, j'ai trouvé l'histoire nettement moins rythmée et prenante que dans les premières pages. Elle reste sympathique mais j'aurais aimé que le talent de Loisel soit mis au service d'un scénario plus original, drôle ou enlevé.
Maître Loisel, adorait Onc' Disnez et sa souris Mickey, Et désirait plus que tout le dessiner. Maître Glénat, par l'appat du gain alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Monsieur Régis. Que vous dessinez bien ! que vous me semblez bankable ! Sans mentir, si votre désir le plus fou Est de dessiner Mickey et sonami Horace, Vous êtes le bienvenu dans ma collection Mickey par ... À ces mots, Régis Loisel ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle plume, Il dessine la souris à l'ancienne, dans un joli format à l'italienne. Le Jacques s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur, Apprenez que votre oeuvre Sera joliment markettée et éditée à grand tirage. Cette Edition sera un grand succès, sans doute. Loisel heureux et satisfait Conclua le deal et l'album fut publié. En vérité mes enfants je vous le dis, cette bd m'a grandement déçu. Sur une base vaguement sociale (Mickey et Horace sont chomeurs), Loisel nous fait part de son immense talent au travers de planches réussies mais tout aussi impersonnelles que les aventures de Mickey que je lisais petit. La pauvreté des situations (on introduit Donald pour une séance camping de pur remplissage) et le pitch convenu (Un vilain banquier exproprie la ville pour y installer un golf et s'aide d'une drogue qui zombifie les buveurs de café ??? What the fuck ???) et Pat Hibulaire joue le méchant.... L'humour est plutôt bien pour les touts petits mais la lecture est difficilement appréciable pour les plus de 10 ans... Rien de honteux ni de médiocre mais au vu des précèdentes oeuvres publiées, celle de Loisel est clairement la plus pauvre à tous points de vue. La synthèse sociale était déjà bien abordée dans la version de Cosey, l'humour était à son firmament dans la version de Trondheim et de Keramidas alors que l'appropriation graphique était le point fort de la version de Tebo. Ne restent plus que des miettes pour Loisel qui a su se faire plaisir et on le comprend car Glénat lui a permis de réaliser un rêve d'enfant qui n'est hélas pas du tout à la hauteur de mes attentes. Je ne suis ni honteux ni confus mais je jure bien, un peu tard, qu'on ne m'y reprendra plus.
2.5 J'ai une impression mi-figue, mi-raisin face à cet album. Pour ce qui est du dessin, je n'ai rien à redire. Loisel est un très bon dessinateur et il a parfaitement adapté son style à celui de Disney. J'aime lorsqu'un dessinateur peut changer de style comme ça. C'est plutôt le scénario qui me pose des problèmes. Il se laisse lire, mais j'ai eu l'impression de lire un hommage un peu raté au travail de Floyd Gottfredson . Je me trompe peut-être, mais vu l'époque où se situe cette histoire, le fait que Pat Hibulaire avec une jambe de bois et Maître Chicaneau apparaissent en duo pour aider le grand méchant de l'histoire et que Clarabelle et Horace aient un grand rôle comparé à Donald et Dingo me donne l'impression que Loisel voulait rendre hommage à cet auteur. Je n'ai lu que quelques histoires de Gottfredson et donc je ne suis pas le plus grand connaisseur de son oeuvre, mais de ce que je souviens ses histoires faisaient surtout la part belle à l'aventure et il y avait un peu d'humour alors qu'ici c'est plus une histoire humoristique avec quelques moments sérieux . Les gags m'ont souvent fait sourire, mais durant ma lecture je me suis demandé s'il n'y aurait pas fallu une histoire avec un ton plus sérieux et que les gags parasitaient parfois le récit. C'est le cas lorsque le groupe va parti en camping et rejoindre Donald pour une série de gags alors qu'on venait juste de montrer que Pat Hibulaire et Maître Chicaneau complotaient pour le compte d'un mystérieux patron. Cette partie est totalement inutile et casse un peu le rythme du récit. Une histoire par totalement mauvaise, mais qui aurait pu être bien mieux. C'est à emprunter à la bibliothèque, je ne conseille vraiment pas un achat.
Les éditions Glénat poursuivent leurs publications de one-shots autour de l’univers de Mickey, avec à chaque fois un ou plusieurs nouveaux auteurs, qui se frottent à une imagerie qui n’est pas forcément la leur habituellement. Et ici, c’est Loisel qui s’y colle, nous narrant une aventure de Mickey et Horace qui, avec leur compagne respective, luttent contre un banquier malfaisant, qui souhaite raser le quartier pour construire un golf, avec l’aide de mauvais garçons (dont Pat Hibulaire). Cela se passe dans l’Amérique touchée par la crise de 1929 (Mickey et Horace sont chômeurs) mais il n’y a pas ici de remise en cause du système économique (les auteurs – et Glénat se sont engagés à respecter certains credo disneyens, c’est donc manichéen à souhait, les femmes sont au foyer, etc…). Autant le dire tout de suite, j’ai été déçu par cet opus, Loisel n’ayant pas forcément « modernisé » ces aventures, et étant resté beaucoup trop dans « la ligne ». Le scénario du Trondheim, lui aussi soumis aux mêmes impératifs, était nettement plus dynamique, réussi – et j’avais bien mieux apprécié cet album ! Ici j’ai trouvé l’aventure quelconque, comme les péripéties et les dialogues. Si j’arrondis aux trois étoiles à l’arrache (note réelle 2,5/5), c’est pour plusieurs raisons. D’abord, Glénat a une nouvelle fois bien fait les choses en matière éditoriale, avec un papier épais (et une colorisation faisant « ancien), un dos renforcé. Comme pour les autres albums de la collection, le format change, on a ici un format à l’italienne séduisant. Enfin, je suis peut-être dur (mais cet album s’écarte trop de mes goûts), et certains jeunes pourront y trouver davantage leur bonheur : mais il ne faut pas y chercher grand-chose de différent par rapport à une histoire tirée d’un vieux Journal de Mickey, Loisel l’a rendu impersonnel, sa patte n’apparait pas.
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