Keires
"Keires en grec: Mains. Les mains qui créent et qui détruisent. Un réçit sombre inquiétant du grand Michele Petrucci.
Les petits éditeurs indépendants Serial killers
Dans une petite imaginaire des USA, des femmes ont été tuées. A chaque fois le même rituel, un poison et un membre découpé. Une petite ville anonyme, quelque part en Amérique, est le théâtre d’une série de crimes aussi sanglants qu’intrigants : des femmes tuées d’une piqûre de poison et atrocement mais savamment mutilées sont découvertes au petit matin dans des ruelles écartées. Qui est le coupable ? Ce professeur de chirurgie fasciné par l’anatomie ? Ce sculpteur hanté par ses cauchemars ? Cet étudiant en médecine, fils d’une spécialiste en transplantation ? La clé est peut-être dans la signification du mot « Keires » en grec : les mains… Après avoir frissoné, la fin nous laisse encore quelques instants cette sueure froide ressentie par le rythme incéssement relevé du récit.
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Date de parution | Octobre 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album qui m’a clairement laissé sur ma faim. Découpé en courts chapitres, il se lit vite. Hélas en grande partie parce que l’intrigue, et la psychologie des personnages, ne sont pas suffisamment fouillées. Il pouvait y avoir de bonnes idées, pour faire monter la tension, en laissant le lecteur sur de fausses pistes. Mais c’est trop léger, et la fin de l’histoire est encore plus expédiée. Le dessin est très simple, avare de détails et de décors. Mais je l’ai plutôt apprécié, c’est aéré et fluide, globalement agréable. C’est à l’histoire que j’ai moins accroché.
"Keires" est plaisant à lire, la construction est bonne jusqu'au final qui donne l'impression d'être expédié. C'est d'autant plus dommageable que c'est la chute qui apporte souvent l'intérêt sur ce genre de récit. Le dessin noir et blanc est assez dépouillé avec un trait relativement gras. Il m'a fait penser légèrement à celui de Frederik Peeters. Après une journée de recul suite à cette lecture, j'ai vraiment l'impression que ce projet a mal été exploité. L'histoire méritait un plus grand développement. Les personnages pouvaient être mieux exploités également. Il semble y avoir des non dits qui pourraient presque remplir un autre tome !!! Le ressenti global est mitigé avec une légère touche de déception. Note finale : 2.5/5
La préface nous annonçait un thriller déroutant, étourdissant, intemporel... Un peu comme du SE7EN en BD. C'est vrai que le dessin, dans un style onirique et dépouillé, est vraiment à part, on aime ou on n'aime pas. Pour ma part, j'aime beaucoup. Mais malheureusement, l'histoire est un soufflé. Je veux dire par là que la fin m'a incroyablement déçu, par rapport aux promesses du premier tiers de l'histoire. Le second tiers, quant à lui, est plutôt mou, sans relief. A croire que Petrucci a plus ou moins laissé tomber son sujet. :( Dommage, car avec une intrigue bien menée, l'album aurait pu devenir un véritable coup de coeur.
j'ai completement flashé sur le dessin. J'aime beaucoup ce style de trait gras, ces visages ressemblant parfois aux statues de l'ile de paques (:)) et le jeu d'ombes tres discret mais qui fait son effet dans les differentes ambiances. l'histoire de ce one shot est quant à elle assez classique au depart, mais le cheminement n'est pas si evident et reserve son lot de surprises... je ne cache pas que certains passage m'ont brievement mis mal à l'aise. Je suis peut etre un peu sensible, mais le tueur qui mutile ses victimes d'un organes different à chaque fois, ça ne me fais pas trop sourire. L'ambiance créée y est aussi pour beaucoup. ceci dit, il manque quand meme un petit plus à cette album pour en faire un bon trhiller. Peut etre que l'ensemble est trop mou pour que j'apprecie pleinement.
Les mains sont importantes chez quiconque veut créer, façonner, donner vie à ses idées. La bible ne nous apprend t-elle pas que ce sont les mains de Dieux qui ont données naissance à notre monde ? N’est-ce pas en posant ses mains sur un homme aveugle que le Christ lui a rendu la vue ? N’est-ce pas avec ses mains que le Dr Frankenstein créa sa bête ? Et n’est-ce pas également avec ses mains que le Dr Moreau réalisa les pires horreurs que la génétique ait jamais connues ? Si l’on observe correctement la phrase ci-dessus, on se rend compte que la création peut aussi détruire, on tue avec nos mains. Par métaphore on peut dire qu’elles sont le reflet de la folie des hommes, ceux qui créent et qui détruisent. Dans le récit de Michele Petrucci, « Keires », les mains nous terrifient, celui qui n’en est plus maître devient dangereux et on se rend compte des multiples possibilités que les mains nous offrent. L’auteur nous entraîne donc dans un récit ombrageux, sombre et inquiétant ou à chaque instant le lecteur devra rester attentif. Car en effet, le récit est complexe, Petrucci utilise un dessin captivant au trait ambigu et qui suscite un certain intérêt. Puis, n’est-ce pas dans ce graphisme que se trouve la réponse à nos questions ? Les différents personnages de cet album même s’ils sont édifiants restent cependant très mystérieux, là encore, ces dessins qui nous entraînent vers l’incertain ne nous permettent pas de les juger correctement. A notre tour alors d’observer et d’analyser pour mieux cerner les protagonistes et tenter de trouver le coupable. Dors et déjà, bonne chance. Bref, avec « Keires » on retrouve un Michele Petrucci toujours aussi séduisant et subtile comme il nous l’avait prouvé avec « Sels d’argent ». On peut maintenant dire que cet artiste italien s’inscrit dans le panthéon des grands noms de la BD d’auteur.
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