Le Port des Marins Perdus (Il Porto proibito)
Abel, jeune naufragé est recueilli sur le navire "Explorer". Amnésique, il va vivre des aventures qui le mèneront vers son identité. A voir aussi : Les Filles des Marins Perdus
1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte Amnésie Auteurs italiens La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants One-shots, le best-of Treize Etrange Vieux gréements
Automne 1807. Un navire de Sa Majesté récupère au large du Siam un jeune naufragé qui ne se rappelle que de son prénom : Abel. Le garçon se lie rapidement d'amitié avec le premier officier, capitaine du navire depuis que le commandant s'est enfui avec le trésor du bord. Abel retourne ensuite en Angleterre où il loge dans l'auberge tenue par les trois filles déchues du fuyard. Alors que la mémoire lui revient peu à peu, il découvre quelque chose de profondément troublant sur lui-même, et la véritable nature des personnes qui l'ont aidé
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Date de parution | 08 Juin 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je découvre enfin cet album après avoir succombé à la série « Les filles des marins perdus » des mêmes auteurs. Un plaisir de replonger dans cet univers, l’histoire se place comme un préquel à la série précitée. L’aventure sera toute autre mais on croisera quelques personnages qui deviendront familiers par la suite, ça ajoute de la cohérence à ce petit monde. Nous allons suivre la quête d’Abel, jeune garçon amnésique secouru en mer, pour un chouette récit de marins. J’ai avalé d’une traite ce beau pavé, c’est d’une fluidité exemplaire, bien construit et rempli de moments de grâce avec une belle brochette de personnages attachants, la part fantastique m’a également beaucoup plu. De prime abord, l’absence de couleurs m’avait un peu déçu, le dessin sera moins solaire que par la suite, mais au final il est parfaitement adéquat avec le propos. Ça ajoute au charme léger et poétique de l’œuvre. En y réfléchissant rien de bien sorcier mais un récit qui m’a complètement happé et parfaitement réalisé. J’ai passé un excellent moment.
Il est des albums dont vous avez du mal à lâcher la lecture, sur lesquels une fois la dernière planche avalée vous avez besoin de tout relire sans précipitation pour profiter de la fluidité du trait et de la narration, desquels vous vous dites que noyés dans la production actuelle de toute façon le pauvre auteur sera perdu. "Le Port des Marins Perdus" est de cette catégorie, un récit de bateaux, de pirates, de lointain et de douceur aussi. Car contrairement aux très bons Long John Silver ou encore A bord de l'Etoile Matutine, ici il n’y a pas que de la peur, de la sueur et du sang, on peut y trouver aussi des sentiments et de la douceur. Le scénario suit un fil finalement classique, mais je ne me rends compte de ceci que maintenant lorsque j’écris mon commentaire. Les événements bien amenés permettent de désamorcer les indices trop gros qui avaient probablement intentionnellement été laissés, et le lecteur se prend au jeu des questions et de l’empathie pour les personnages. Le dessin, à première vue brouillon, déploie une aisance et une légèreté bienvenue pour nourrir le propos, et si aux premières planches on peut se demander si l’album final verra le jour, très vite l’âme du récit se nourrit des traits de crayons parfois avec pudeur parfois avec hargne. Vous l’aurez compris, cet album fait partie des très jolies surprises de ce trimestre qu’il faut connaitre même si les récits de gros pirates ne vous enchantent pas, car ici il n’est pas question seulement d’un univers spécial et sanguinaire, mais bien de grandeur de sentiments évoluant avec pudeur dans la mémoire et l’humeur du lecteur. Et si le récit échappe à la note ultime, ce n’est pas pour le sentiment merveilleux de l’après lecture, mais plutôt parce qu’il n’y a rien d’extraordinaire dans cet album, aussi bien dans une trouvaille scénaristique ou une prouesse graphique. Procurer un tel bonheur au lecteur par une fluidité et un excellent travail même classique montre un talent d’auteurs à découvrir
J'étais passé à côté de cet album à sa sortie. Je suis tombé dessus par hasard à la médiathèque, et bien m'en a pris. Le parti pris des dessins crayonnés voire des esquisses peuvent rebuter certains mais le style de Stéfano Turconi est véritablement bluffant et donne un souffle épique que l'on attendait pas aux aventures maritimes d'Abel (le combat naval dans la première partie est magnifique!) Car si le récit de Teresa Radice est avant tout maritime, il allie toutefois histoires d'amour, histoire fantastique, et recherche au trésor. La narration reste fluide malgré le fait d'avoir le point de vue de plusieurs personnages. Mais le charme de cette épaisse bande dessinée (294 pages) réside dans la poésie qui plane tout au long du récit. On y cite aussi bien des extraits de Shakespeare, que des poèmes du poète William Blake, voire des extraits de la bible - ce qui est presque normal lorsque les principaux protagonistes se prénomment Rebecca et Abel- On peut rapprocher, sans commune mesure eu égard à son format, ce livre , au court récit intitulé En Mer de Drew Weing (2011) par sa poésie. Même si certaines pages sur les états d'âme de Rebecca ou de Nathan sont un peu lassantes, j'ai n'ai pas lâché ce livre avant d'en connaître la fin. Emparquez sur "l'Explorer" , vous passerez un très agréable voyage.
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