Blood Red Lake
Danny et Nathan sont aux anges. Ils sont en route pour la méga-fête de l’année et, cerise sur le gâteau, ils vont parcourir 1300 kilomètres en compagnie de la plus jolie fille du lycée et de sa copine. Une vraie aubaine pour les deux ados les plus ringards du lycée !
Auteurs brésiliens Christophe Bec École européenne supérieure de l'image Road movie
Danny et Nathan sont aux anges. Ils sont en route pour la méga-fête de l’année et, cerise sur le gâteau, ils vont parcourir 1300 kilomètres en compagnie de la plus jolie fille du lycée et de sa copine. Une vraie aubaine pour les deux ados les plus ringards du lycée ! Sauf que d’horribles parasites vont s’inviter au voyage et venir gâcher la fête. Les réjouissances ne vont pas tarder à se transformer en massacre... Christophe Bec et Renato Arlem nous emmènent dans un road trip gore, entre slasher et teen movie, rappelant l’esprit de The Faculty.
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Date de parution | 12 Octobre 2016 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est un récit de genre, très typé, entre le slasher et les films d'ados qu'on appelle je crois des teen movies. Tout ceci n'est plus trop de mon âge, j'en ai beaucoup vu dans les années 80 sous forme de films, j'étais dans le public cible à cette époque, mais aujourd'hui ça ne me dit trop rien, mais comme on m'a mis cet album dans les mains, j'ai pas fait le difficile. On a donc 2 universitaires partis pour festoyer au lac Tahoe en compagnie de 2 bombasses : un pitch très classique de ce type de bande. Il s'agit d'un récit aguicheur et sanglant, un joyeux cocktail d'érotisme basique, de morbide et de gore, exactement comme les films dont je parlais, mais ce genre de Bd c'est aussi comme les films, ça ne s'embarrasse pas d'une certaine crédibilité et d'une profondeur psychologique, ce n'est pas le but, mais certains comportements de personnages ne sont pas logiques, j'en veux pour preuve le coup du gars tué qui n'a pas l'air de traumatiser ses petits copains partis au lac Tahoe pour se défoncer la gueule et draguer un max, mais c'est un cas de figure qui a été pas mal vu dans les films, donc ça me surprend pas des masses en fait. Alors même si j'ai vu une flopée de ces films reprenant ce sujet, les derniers en date devant être Urban Legend et Souviens-toi l'été dernier pour les plus connus, j'ai quand même apprécié cette Bd ; attention cependant, cet intérêt reste très relatif, c'est juste que ça m'a rappelé de folles années à l'époque des VHS, mais il y a d'autres raisons à cela : d'abord le dessin, je ne connais pas ce dessinateur, mais je trouve son dessin très chouette, c'est un beau noir & blanc créateur d'ambiance et il excelle dans les décors forestiers. Il y a aussi le clin d'oeil à Duel, un de mes films fétiches. L'ensemble a un aspect de comics moderne, tout dans le traitement, le sujet et ce type de dessin rappelle les comics, donc ça me plait bien, d'ailleurs au départ si je n'avais pas vu le nom de Christophe Bec, je croyais que c'était un comics. Bon après, c'est sûr qu'il y a des maladresses, de grosses ficelles qui auraient pu être mieux utilisées, ça reprend tous les clichés vus dans les Vendredi 13 et autres films du même style, la tension en moins, car c'est ça le gros défaut, c'est qu'il n'y a rien de surprenant, c'est une sorte de vide scénaristique assez étonnant de la part de Bec. Une Bd un peu bancale mais qui procure une lecture simple, divertissante et sans prise de tête, aidée par un bon dessin, c'est déja pas si mal quand on sait que des Bd sont bancales mais ne sont ni divertissantes ni soutenues par un dessin qui en jette.
Cette BD est complètement dispensable. Il m'en ressort 2 sentiments à la fin de la lecture, du sang et de la violence gratuite. Coté formes féminines on est aussi bien servi. Malgré une bonne mise en route, ce slasher passe complètement à côté de la plaque car il met en avant un excès de violence et d'hémoglobines totalement absurde et abruti (je suis même surpris que la censure ne soit pas passée par là). Côté profondeur psychologique des protagonistes, il n'y a rien. On sait que ça ce genre n'est pas fait pour ça, mais quand même un minimum de crédulité aurait été le bienvenu (notre ami vient de se faire massacrer mais c'est pas grave, l'important c'est d'aller à la fête de l'année), bref c'est pas top top. Je ne vois pas en fait ce que Christophe Bec a essayé de nous dire dans cette histoire, ni la symbolique, bref c'est pas top top. Ce qui est bien fait : le clin d'oeil au film Duel, et le dessin. Malgré sa justesse, cela ne suffira pas à faire monter la note.
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